Mars Bleu 2022 Mois du dépistage du cancer colorectal

Le mois de Mars est l’occasion de sensibiliser la population à l’importance du dépistage du cancer colorectal.


Interview du Dr Ludovic Evesque, oncologue médical spécialiste en oncologie digestive au Centre Antoine Lacassagne


Le cancer du côlon : c’est grave ?
Oui : chaque année 45000 cancers colorectaux sont diagnostiqués en France. Ce cancer est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme et le 3ème chez l’homme. Pourtant, diagnostiqué à un stade précoce, ce cancer se guérit dans 9 cas sur 10 !

Pourquoi cette discordance ?
Ces résultats sont liés au fait que ce cancer n’est que rarement diagnostiqué à un stade précoce. En effet il reste longtemps asymptomatique. Lorsque les symptômes apparaissent il s’agit souvent d’un cancer de stade relativement avancé, qui se développe depuis plusieurs années et que l’on aurait pu traiter aisément.

Alors que faire ?
Il existe des solutions !
Un  test  de  dépistage  permet  de mettre en évidence des cancers à un  stade  précoce.  Il  est proposé aux personnes qui ont plus de 50 ans et qui n’ont aucun symptôme ni d’histoire familiale de cancer ou de polype colique.

Quel est le principe de fonctionnement d’un test de dépistage ?
Les polypes précancéreux et les cancers coliques, en se développant, fragilisent la muqueuse colique avec pour conséquence une perte sanguine minime. Pour le test de dépistage, il s’agit de réaliser un auto-prélèvement de selle à l’aide d’un matériel adapté. Le laboratoire va rechercher la présence d’hémoglobine en infime quantité, traduisant potentiellement la présence d’un cancer ou d’un polype précancéreux.

En pratique comment cela se déroule-t-il ?
Tous les 2 ans l’ensemble de la population  française âgée de 50 à 74 ans reçoit un courrier invitant à consulter son médecin traitant pour discuter du dépistage du cancer colorectal.
C’est le médecin traitant qui remet le test de dépistage. Il s’agit d’un kit de prélèvement à réaliser au domicile avec une enveloppe pré remplie à adresser à un laboratoire d’analyse agréé.

Que faire en fonction du résultat du test ?
Si le test est positif (4% des cas environ), il faut réaliser une coloscopie à la recherche d’une explication à cette présence de sang dans les selles.
Si le test est négatif, une nouvelle lettre sera adressée 2 ans plus tard avec la même procédure à suivre jusqu’à l’âge de 74 ans.

Et la prévention ?
Elle n’empêche pas de réaliser un test de dépistage de 50 à 74 ans !
Trois facteurs nutritionnels sont impliqués de façon convaincante dans la survenue d’un cancer colorectal : la consommation d’alcool, le surpoids, l’obésité et la consommation de viandes et de charcuteries.
Les facteurs associés à une diminution de risque de cancers colorectaux sont la pratique régulière d’une activité physique et une alimentation riche en fruits et légumes.

Quel est le taux de participation à ce dépistage ?
Il est encore trop faible !
Le  taux  de  participation  est  de 28,9% en 2019-2020 en France, avec de fortes disparités selon les départements (de 14% en Corse à 43% dans le Haut Rhin !).
Chaque année on estime que 1600 décès sont évités grâce à ce dépistage. Pas mal…
Mais on pourrait faire mieux ! Il a été  estimé  que  la mortalité pourrait baisser jusqu’à 40% si le taux de  participation était de 100%.
Soit 6500 décès évitables… 2 fois plus que le nombre de morts sur les routes annuels en France !

Alors au final ?
Il est fondamental d’en parler autour de soi et de sensibiliser la population à  ce dépistage.  Certes consulter son médecin lorsqu’on ne se plaint de rien prend du temps et il peut être tentant de remettre à plus tard,  réaliser un  prélèvement  de selle est peu enthousiasmant… mais au final cette démarche peut sauver votre vie et celles de vos proches !

Les propositions d’UNICANCER pour la présidentielle

Votre contribution à cette plateforme est précieuse pour faire avancer la lutte contre le cancer.

La crise sanitaire a démontré l’impérieuse nécessité de disposer d’un système de santé agile et d’un environnement favorable à la recherche et à l’innovation.

Par son engagement, et à travers ses contributions (Ségur de la santé, Stratégie décennale, CSIS 2021), le réseau Unicancer contribue depuis sa création à la définition des politiques publiques de santé, en matière de soins, de recherche et d’innovation.

La phase des élections présidentielles est une étape charnière pour construire collectivement un corpus de propositions concrètes visant à lutter contre le cancer. Pour ce faire, nous soumettons aujourd’hui au débat nos contributions et souhaitons les enrichir par des idées nouvelles, issues de votre participation. Unicancer lance ainsi sa propre plateforme de consultation : une démarche participative et ouverte à tous les citoyens.

«En lançant notre plateforme de consultation, nous souhaitons confronter et recueillir les propositions de nos concitoyens, afin de porter, lors des élections présidentielles, des objectifs communs permettant de construire le futur de la lutte contre le cancer».
Jean-Yves Blay, Président d’Unicancer

Nous soumettons aujourd’hui au débat nos contributions et souhaitons les enrichir par des idées nouvelles, à travers une plateforme de consultation en ligne.

C’EST LE MOMENT DE PRENDRE LA PAROLE !

Retrouvez les propositions d’Unicancer, quatre grandes priorités s’imposent d’ores-et-déjà et donnez votre avis

1 – Une prise en charge globale et coordonnée sur l’ensemble des territoires
2 – La cancérologie, un modèle agile d’interactivité et de décisions partagées
3 – Soutenir les CLCC, modèles efficients d’intégration entre soins et recherche
4 – La recherche et l’innovation au service des patients

Votre participation à cette consultation citoyenne sera essentielle. Donnez votre avis, faites-nous part de vos propositions, de vos suggestions et aidez-nous à construire la cancérologie de demain.

Journée mondiale du lymphœdème

Lympho’CAL

A l’occasion de la Journée mondiale du lymphœdème, focus sur le projet Lympho’CAL qui participe à l’amélioration de la qualité de vie des patients.

Depuis un an, et avec le soutien du Comité des Alpes-Maritimes de la Ligue contre le Cancer, cette activité est en plein essor au bénéfice des patients qui jusqu’à présent n’avaient aucun service expert dans la région.


Le lymphœdème est une accumulation de lymphe dans les tissus, responsable d’une augmentation de volume d’un membre ou d’une partie d’un membre. L’origine est constitutionnelle dans les lymphœdèmes primaires. Dans les pays occidentaux, le lymphœdème secondaire survient le plus souvent après un cancer.

Dans un contexte de maladie cancéreuse, la survenue d’un lymphœdème peut être la complication d’un traitement (chirurgie, radiothérapie) ou un symptôme du cancer (par obstruction des canaux ou des ganglions par des cellules cancéreuses, ou par compression de système lymphatique).

Le lymphœdème peut donc toucher les membres inférieurs ou supérieurs, les organes génitaux ou le segment céphalique et apparaitre de façon retardée (de plusieurs mois à près de 20 ans après la chirurgie). La survenue tardive d’un lymphœdème devra toujours faire rechercher une récidive.

La généralisation de la technique du ganglion sentinelle, qui permet d’éviter l’ablation systématique de toute la chaine ganglionnaire si les premiers ganglions de la chaine ne sont pas atteints a permis une nette diminution de l’incidence post opératoire des lymphœdèmes. Mais parallèlement, l’augmentation de la durée de vie des patients majore la survenue des lymphœdèmes secondaires. L’estimation de l’incidence des lymphœdèmes est très variable selon les études et difficile à déterminer : elle est de 15 à 28% pour le membre supérieur en post opératoire d’une chirurgie du sein après un curage axillaire, de 2,5 à 8 % après la technique du ganglion sentinelle, et de près de 10 % pour les atteintes pelviennes.

Une nette altération de la qualité de vie pour les patients atteints de lymphœdème.

Ces patients ont des capacités physiques plus limitées et une détresse psychologique parfois importante. Le lymphœdème présente des complications infectieuses dans 20 à 40% des cas, ce qui a pour effet d’aggraver l’altération des canaux lymphatiques encore fonctionnels.  

La prise en charge globale, pluridisciplinaire et précoce de cette pathologie lourde, chronique et invalidante est donc indispensable.

En dépit du contexte épidémiologique local et des multiples répercussions sociales et individuelles potentielles, la prise en charge du lymphœdème n’était jusqu’alors pas organisée de manière institutionnelle dans la région niçoise, avec un centre de référence le plus proche à Montpellier.

Il nous est donc paru indispensable de nous former à cette pathologie pour optimiser la prise en charge de nos patients et élargir l’offre de soins en soins de support, en lien avec le CHU et les partenaires libéraux pour développer une compétence locale.

Formalisation du parcours de soins des patients atteints de lymphœdème au sein du Centre

Dans un premier temps le Dr Elise Gilbert reçoit en consultation les patients ambulatoires. Une première évaluation est effectuée, avec l’une des deux kinés formées si besoin. Le diagnostic peut alors être confirmé et la prise en charge adaptée initiée.

En fonction des besoins des patients, le suivi est organisé en consultations (simples ou en binômes) ou en HDJ Soins de Support.

Ce service qui existe depuis 2013 permet une prise en charge globale, multidisciplinaire et coordonnée des patients. Le soutien psychosocial, l’éducation ciblée à l’auto soin et à la prévention des complications, l’équilibrage de l’alimentation, et les techniques de physiothérapie décongestive, permettent d’élaborer un projet de soins pluridisciplinaire. La coordination avec les professionnels de soins primaires est primordiale avec un rôle majeur d’interface entre la ville et l’hôpital.

Ce nouveau mode de prise en charge va également permettre l’élaboration de projets de recherche clinique.

Merci à La Ligue Contre le Cancer
Grâce au soutien du Comité des Alpes-Maritimes de la Ligue contre le Cancer et à un don de 3.000 €, le matériel nécessaire à la réalisation des bandages de compression adaptés pour chaque patient a pu être financé. Tout ce matériel n’est pas remboursé et ceci est un frein pour les patients.

Journée mondiale contre le cancer

Si les cancers sont aujourd’hui mieux connus, prévenus, dépistés et soignés, ils restent cependant un défi majeur de santé publique, en France et à l’international. Unicancer et et les Centres de Lutte Contre le Cancer comme le Centre Antoine Lacassagne prennent la parole – et vous donnent aussi la parole ! – à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer (4 février 2022) pour sensibiliser et faire connaître leurs initiatives au service des patients.

Le cancer, une des premières priorités de santé publique

Avec près de 400 000 nouveaux cas et plus de 157 000 décès chaque année, le cancer reste la première cause de mortalité en France. De plus, en agissant sur les comportements à risques, les modes de vie et les expositions environnementales, 40% des cancers pourraient être évités. La lutte contre le cancer doit donc rester une priorité pour tous les acteurs de santé, nationaux et européens, pour que les patients aient accès à une prise en charge de qualité et répondant aux dernières innovations thérapeutiques.

L’engagement de notre réseau au quotidien

Unicancer et son réseau s’engagent pour améliorer concrètement les parcours de soins et la qualité de vie des patients. Au quotidien, nos 21 000 collaborateurs spécialisés assurent des soins de proximité et une médecine d’excellence, accessible à tous. Couvrant l’ensemble du territoire national, nos équipes sont engagées dans une quête permanente d’innovation en matière de soins, de recherche et d’enseignement supérieur. Ce modèle efficient permet d’accompagner les patients :
•  Pendant la maladie : une prise en charge globale et pluridisciplinaire, soucieuse d’améliorer la qualité de vie des patients au-delà des soins (place des aidants, soutien psychologique, développement du bien-être, activités physiques ou nutrition, etc.) ; une implication des patients et de leurs proches et une coordination entre tous les acteurs dans chaque étape du parcours de soins, pour en garantir la fluidité et éviter les pertes de chances.
•  Tout au long de la vie (en amont et aval de la prise en charge médicale) à travers la recherche, la prévention, le dépistage, le suivi des séquelles (risques de second cancer), l’identification de formes familiales de cancer, la vie après cancer (dynamiques professionnelles, socialisation, réduction des discriminations, etc.), la prévention des risques environnementaux (liens cancer-environnement).

Une campagne pour que tout le monde prenne la parole

Pour marquer le 4 février, Unicancer a préparé une campagne de communication personnalisable et relayée par les Centres. Construite autour de 4 messages liés aux actions du réseau – « impliquer », « innover », « prévenir » et « soutenir » – elle est en lien avec la plateforme participativequ’Unicancer vient de lancer à l’occasion des présidentielles 2022.

Souhaitant construire collectivement le futur de la lutte contre le cancer, le réseau Unicancer a formulé des propositions concrètes en matière de soins, de recherche et d’innovation, et les a soumises au débat et aux contributions de tous à travers une plateforme participative, ouverte à tous.

Vous aussi, vous êtes invités à prendre la parole et participer à cette réflexion collective avec vos idées, initiatives et remontées terrain, pour construire ensemble le futur de la lutte contre le cancer !

Une date clé pour sensibiliser le grand public

Cette année, le thème choisi par la campagne World Cancer Day 2022-2024 est « Pour des soins plus justes », afin de sensibiliser aux inégalités de prise en charge du cancer du cancer dans le monde entier.

Unicancer lance sa plateforme participative en vue des élections présidentielles 2022

Nous comptons sur vous ! 

Par son engagement, et à travers ses contributions (Ségur de la santéStratégie décennaleCSIS 2021), le réseau Unicancer participe à la définition des politiques publiques de santé, en matière de soins, de recherche, d’enseignement et d’innovation. La phase des élections présidentielles est une étape charnière pour construire collectivement des propositions concrètes pour faire avancer la lutte contre le cancer. 

Nous soumettons aujourd’hui au débat nos contributions et souhaitons les enrichir par des idées nouvelles, à travers une plateforme de consultation en ligne.

C’est le moment de prendre la parole !

Découvrez notre plateforme en vidéo

Soumettez vos propositions d’actions !

Une première en France : un patient atteint d’une tumeur cervicale rare a été traité par protonthérapie grâce à une technologie innovante de scanner 3D intégré

Innovation

Une première en France : un patient de 35 ans atteint d’une tumeur cervicale rare a été traité au Centre Antoine Lacassagne par protonthérapie grâce à une technologie innovante de scanner 3D intégré permettant de traiter de nouvelles indications 



Un patient de 35 ans a été traité en protonthérapie haute énergie pour une tumeur cervicale rare à l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie du Centre Antoine Lacassagne grâce à son nouveau scanner 3D intégré à l’accélérateur. Cette technologie très innovante et unique en France permet de traiter de nouvelles indications en protonthérapie, technique très précise de radiothérapie par protons, pour traiter des tumeurs de l’enfant et de l’adulte. Elle a pu être financée grâce au soutien du Département des Alpes-Maritimes, de la Coplay May Fondation, et de donateurs privés.

Le Centre Antoine Lacassagne est un des trois seuls établissements en France à être doté d’un accélérateur de protonthérapie haute énergie (Proteus® One) et à pouvoir traiter par radiothérapie par protons. Les protons permettent une irradiation très précise qui s’arrête une fois la tumeur atteinte. Cette technique permet donc de mieux cibler les tumeurs tout en protégeant les organes à risque à proximité.

La précision de cette irradiation impose que le patient soit installé strictement dans la même position à chaque séance. Cela permet de s’assurer que la dose prescrite sera bien délivrée à l’endroit prévu. Ce repositionnement est généralement réalisé grâce à une imagerie 2D (équivalente à des radiographies classiques). Mais cette technique n’est pas adaptée pour visualiser les zones de tissus mous et ne permet donc pas d’assurer le traitement de certaines indications.

Grâce au soutien du Département des Alpes-Martimes, de la Coplay May Foundation, de la Fondation Flavien et de donateurs privés, le Centre Antoine Lacassagne a été le premier établissement en France à pouvoir traiter par protonthérapie un patient atteint d’une tumeur cervicale rare proche de la clavicule grâce au système Cone Beam CT (CBCT) : un mini-scanner 3D intégré à l’accélérateur Proteus®One (tous deux développés par la société IBA) remplaçant l’ancien système de radiographies classiques. « Cette technologie très innovante permet d’avoir une bien meilleure qualité d’image, de repositionner précisément chaque jour ce patient avant la délivrance de son traitement et de lui épargner une irradiation, même minime, d’une partie du poumon et de la thyroïde, organes à proximité de la lésion. » souligne Marie VIDAL, Physicienne Médicale en charge du projet au Centre Antoine Lacassagne.

« Le CBCT élargit les indications de traitement par protonthérapie », explique le Dr Jérôme DOYEN, Radiothérapeute, Responsable de l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie. « Cette technologie rend possible l’irradiation de tumeurs ORL par protonthérapie en permettant de mieux protéger l’œsophage, les muscles de la déglutition, l’os et les glandes produisant la salive. Elle permettra également le traitement de tumeurs mobiles, thoraciques, abdominales et pelviennes, grâce à la possibilité de vérifier beaucoup plus précisément la position des organes les uns par rapport aux autres. Elle pourra s’appliquer à beaucoup de tumeurs pédiatriques (medulloblastomes, néphroblastomes et neuroblastomes de l’enfant) mais aussi à certaines tumeurs chez l’adulte jeune. »

Le Centre Antoine Lacassagne un centre expert dans la prise en charge des cancers de la femme


Senoday :
une matinée de diagnostic rapide de cancer du sein

Depuis plusieurs mois, le Centre Antoine Lacassagne a mis en place, au sein de l’Institut du Sein et de cancer gynécologique, un circuit court de diagnostic du cancer du sein en cas d’anomalie mammaire clinique ou radiologique.
En une MATINEE, l’enchainement d’expertises pluridisciplinaires (chirurgien, radiologue, anatomopathologiste) permettra d’obtenir un premier diagnostic cytologique afin de rassurer rapidement la patiente en cas de bénignité ou de lui proposer une prise en charge rapide et optimale si le diagnostic de cancer est retenu.

A QUI S’ADRESSE CE NOUVEAU PARCOURS ?
A toute patiente présentant :
Une anomalie clinique du sein suspecté de cancer : la découverte d’une masse, d’un écoulement mamelonnaire, une modification récente de l’aréole ou encore une adénomégalie axillaire.
Une anomalie radiologique suspecte classée ACR 4 ou 5 sur le bilan par mammographie +/- échographie et n’ayant pas encore eu de biopsie
En cas de diagnostic de cancer du sein retenu, un nouveau rendez-vous sera fixé dans les 7 jours suivants, après avoir reçu les résultats définitifs de l’anatomopathologie.
Le plan de soins, défini selon les recommandations de la Réunion de Concertation pluridisciplinaire pré thérapeutique et déjà évoqué lors de la matinée diagnostique sera précisé à la patiente.

COMMENT PRENDRE RENDEZ VOUS ?
Pour toute demande, par la patiente ou son médecin, un numéro unique :
ALLO SEIN 04 92 03 11 11


Dépistage organisé du cancer du sein par mammographie

Dans le Département d’Imagerie du Centre Antoine Lacassagne, le dépistage organisé du cancer du sein s’adresse aux patientes suivies et non suivies âgées de 50 à 75 ans. Après une prise de rendez-vous rapide, il comprend un examen clinique et une mammographie couplée selon les cas à une échographie. Plus de 100 patientes par mois bénéficient de ce dépistage organisé.

IMPACT DE LA PANDÉMIE SUR LE DÉPISTAGE
L’arrêt du dépistage organisé du cancer du sein de mars à juin 2020 a entrainé un retard à la réalisation des examens d’imagerie de dépistage. Dans la majorité des cas ce décalage de deux à trois mois n’a pas majoré de façon importante le taux de cancer de stade avancé ni le taux de cancers d’intervalle. Cependant l’impact a été plus délétère pour les patientes symptomatiques et chez les femmes à très haut risque de cancers du sein.

QUELQUES CHIFFRES
Le cancer du sein est le premier cancer chez de la femme et représente 25 % des cancers chez celle-ci. En 2018, en France on dénombrait 58 459 nouveaux cas de cancers du sein pour un âge médian au diagnostic de 63 ans, et 12 146 décès.
Actuellement on sait qu’environ 1 femme sur 9 durant sa vie présentera un cancer du sein.
En Europe, en 20 ans, son incidence a doublé mais le nombre de décès reste stable en rapport avec la détection précoce de ces cancers par imagerie lors du dépistage.
Le taux de cancers détectés par le programme de dépistage est de 6.7 ‰ femmes dépistées, pour un taux de cancer dépisté par la 2ème lecture de 6,2%.
En 2019, dans les Alpes-Maritimes, 36.168 mammographies ont été réalisées dans le cadre du dépistage (34.726 ont bénéficié d’une seconde lecture) et 229 cancers ont été dépistés.
Le taux de participation au programme de dépistage est de 49% (2019), ce qui est insuffisant (le niveau acceptable selon le référentiel européen est supérieur à 70%)
Dans le Département d’Imagerie du Centre Antoine Lacassagne, chaque mois, plus de 100 patientes bénéficient du dépistage organisé par mammographie.

DÉPISTAGE DU CANCER AU CENTRE
– 2 salles d’échographies dédiées et deux échographes dotés des dernières innovations (dont l’élastographie pour évaluer la dureté des tissus)
– 2 mammographes HOLOGIC nouvelle génération dotés de la tomosynthése et de l’angiomammographie.
– Une équipe spécialisée : radiologues-sénologues, manipulateurs radio, secrétaires et agents d’accueil.

LE CRCDC : QU’EST-CE QUE C’EST ?
Depuis le 1er janvier 2019, les structures de gestion des dépistages organisés des cancers (ARCADES, ADCA 84, ISIS 83, APREMAS 06, ADOC 04-05) sont devenues le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRCDC).
Sa mission essentielle est d’organiser le dépistage des différents cancers sur la région Sud Provence Alpes-Côte d’Azur, suivant en cela les directives des plans cancer depuis 2003.

NOUVELLES RECOMMANDATIONS CONCERNANT LE DÉPISTAGE ORGANISÉ
En 2019, l’Institut National du Cancer (INCa) a émis des recommandations au sujet du dépistage du cancer du sein :
– Il doit se faire désormais de façon exclusive en mammographie numérique.
– L’interprétation des clichés mammographiques doit être obligatoirement réalisée sur console, les films devant être analysés uniquement pour l’analyse des antériorités de la patiente
– Dorénavant il existe une obligation pour le radiologue de remettre en main propre à la patiente un compte rendu écrit provisoire le jour de l’examen avant l’obtention des résultats définitifs plus tardifs.

PLACE DE LA TOMOSYNTHÉSE DANS LE DÉPISTAGE
Dans le Département d’Imagerie du Centre, la tomosynthése est réalisée pour toutes nos patientes dans le cadre du dépistage mais elle n’est pas prise en compte pour la seconde lecture actuellement.
Le couple mammographie/tomosynthèse semble entraîner de meilleurs taux de détection que la mammographie seule, mais des études complémentaires sont nécessaires à l’obtention de résultats plus robustes, afin de valider sont indication dans le dépistage.

BALANCE BÉNÉFICES-RISQUES DU DÉPISTAGE
Actuellement le débat existe sur les possibles effets secondaires du dépistage : faux positifs, sur-diagnostics, conduisant à des sur-traitements et risque théorique à long terme de développer un cancer radio-induit. Dans ce sens, afin d’améliorer la balance bénéfique / risque du dépistage, un projet international à initiative française est en cours pour étudier les avantages d’une nouvelle approche de dépistage basée sur l’estimation du risque individuel du cancer du sein : My pebs.

PRENDRE RENDEZ VOUS
Prise de rendez-vous, un numéro unique : 04 92 03 11 11
Contacts
Accueil sénologie :
aurore.dibenedetto@nice.unicancer.fr
gersende.ribault@nice.unicancer.fr

Médecins Radiologue – sénologue
Dr Claire CHAPELLIER
Dr Laura ELKIND
Dr Alix VALFORT
Dr Manuelle VOLONDAT


Le Centre Antoine Lacassagne, expert dans la prise en charge des cancers gynécologiques

Leader sur son territoire dans la prise en charge des cancers du sein, le Centre Antoine Lacassagne est également expert dans celle des cancers gynécologiques.
Cette activité, peut-être moins connue, est pourtant essentielle. En effet, les cancers gynécologiques, s’ils sont moins fréquents que le cancer du sein, nécessitent tout autant une expertise spécialisée à chaque étape du diagnostic et du traitement afin de garantir le meilleur pronostic possible aux patientes. Le Centre Antoine Lacassagne est un lieu privilégié où l’ensemble des acteurs médicaux et paramédicaux travaillent dans un objectif commun et où l’innovation est grandement facilitée.
Voici ce que nous proposons aujourd’hui concernant la prise en charge des cancers gynécologiques.

DIAGNOSTIC : DES AVIS D’EXPERTS ET UN PARCOURS ACCELERE
L’équipe de radiologues est experte en imagerie pelvienne, élément essentiel pour la caractérisation des masses pelviennes, la stadification des cancers du col utérin et de l’endomètre, les bilans d’extension et la surveillance. Les examens réalisés hors Centre sont systématiquement relus, et certaines IRM pelviennes sont complétées par de nouvelles séquences spécifiques afin de mieux caractériser les lésions.
• Des consultations d’hystéroscopie diagnostique avec biopsie d’endomètre sont proposées tous les jeudis, pour un diagnostic précoce des lésions endométriales, avec rendus des résultats histologiques en quelques jours.
• Les consultations de colposcopies permettent l’explorations des anomalies dépistées par les frottis cervicaux, dans le respect des nouvelles recommandations incluant le testing HPV.
• Concernant les patientes adressées pour une carcinose péritonéale, la cœlioscopie exploratrice (étape clé du diagnostic et de la prise en charge) est programmée en urgence afin de réduire au maximum les délais de prise en charge.

TRAITEMENT : UNE PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE DANS UNE MÊME UNITE DE LIEU
La prise en charge au Centre Antoine Lacassagne est multidisciplinaire, et chaque patiente bénéficie de l’avis d’une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire.
L’équipe chirurgicale est formée aux chirurgies complexes des carcinoses péritonéales, et dispose d’un matériel de pointe pour les chirurgies mini-invasives. La prise en charge de la douleur, de la nutrition et la reprise de la mobilité sont suivies au plus près par les équipes paramédicales. En cas de chirurgie lourde, une surveillance de 48h en soins intensifs est parfois requise pour encadrer l’intervention d’un maximum de sécurité.
L’équipe d’oncologie médicale est experte en cancérologie gynécologique, et les patientes bénéficient de traitements innovants, ainsi que d’un accès facilité aux essais cliniques grâce au Département Recherche.
L’équipe de radiothérapie est pionnière dans les traitements stéréotaxiques et la Curiethérapie.

AUTOUR DU TRAITEMENT
La prise en charge au Centre Antoine Lacassagne est globale, et chaque patiente bénéficie d’un accompagnement personnalisé. Par exemple, en cas de besoin, une aide psychologique ou sociale peut être apportée. Les infirmières d’annonce et de coordination guident les femmes dans leur
parcours à chaque étape. Des ateliers thérapeutiques sont proposés dès que possible pour que chaque patiente soit actrice de sa prise en charge.

PREVENTION ET PROPHYLAXIE
L’équipe d’oncogénétique est fréquemment sollicitée notamment dans le cadre des cancers de l’ovaire (mutations BRCA) et de l’endomètre (syndrome de Lynch). En cas de mise en évidence d’une mutation délétère oncogène, le Centre propose un suivi spécifique et parfois des chirurgies
prophylactiques (du sein et annexielle pour les mutations BRCA, hystérectomie prophylactique pour le syndrome de Lynch).

PRESERVATION DE LA FERTILITE
Parfois, se pose la question de la fertilité chez les patientes atteintes d’un cancer en âge de procréer. Des consultations de gynécologie sont proposées à ces jeunes patientes, auprès d’une équipe spécialisée en oncofertilité consulte au Centre, et en cas de besoin, la réservation d’ovocytes est réalisée en lien avec l’équipe du CHU.

PRENDRE RENDEZ VOUS
Département de radiologie
Prise de rendez-vous : 04 92 03 11 11
Département d’oncologie médicale
Prise de rendez-vous : 04 92 03 10 00
Dr Philippe Follana
Dr Angélique Saint
Département de chirurgie
Prise de rendez-vous : 04 92 03 11 11
Pr Emmanuel Barranger
Dr Yann Delpech
Dr Marie Gosset
Dr Emilie Roux
Département de radiothérapie
Pr Jean-Michel Hannoun-Lévi 04 92 03 16 23
Dr Marie-Eve Chand Fouché 04 92 03 12 61
Dr Flora Courtault Deslandes 04 92 03 16 74
Dr Lucile Montagne 04 92 03 16 74
Oncofertilité et gynécologie médicale, colposcopies
04 92 03 16 66
Dr Tania Ghomashchi
Dr Elizabeth Hofmann
Oncogénétique
04 92 03 11 62
Dr Véronique Mari

L’intelligence artificielle au service de l’oncologie

Innovation

Récemment nommé Professeur de Biophysique et de Médecine Nucléaire à l’Université Côte d’Azur, le Pr Olivier Humbert fait le point sur les projets de recherche et d’enseignement dans le domaine de l’Intelligence Artificielle au service de la médecine en partenariat avec l’Institut 3IA Côte d’Azur.

Meilleurs vœux 2022

Le Centre Antoine Lacassagne et le réseau Unicancer vous adressent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2022

myCharlotte, l’appli qui m’aide à mieux vivre mon cancer, à tout stade de ma maladie

myCharlotte, c’est mon programme de soins de supports accessibles et adaptés, validés scientifiquement, à réaliser seul ou accompagné, élaboré à mon image, pour retrouver chaque jour un peu plus de mieux-être.

L’appli qui m’aide à mieux vivre mon cancer.
●    J’ai accès à une plateforme de plus de 200 articles, vidéos, audios.
●    Je suis guidé pour établir mon propre programme en fonction de mes envies, de mes ressentis, de mon état de forme, et de mes symptômes.
●    Je prends rendez-vous avec des professionnels : coach sportif, enseignant de yoga, art-thérapeute, etc. qui m’accompagnent pour mon mieux-être physique et mental.
●    Je reste connecté à mon programme personnalisé d’activités grâce à mon appli mobile.

Tout cela est gratuit et en libre accès, facile à réaliser chez moi. J’ai décidé de vivre mieux et ça commence aujourd’hui.