Lancement d’un MOOC (Massive Open Online Course) Soins Palliatifs

Une formation inédite de cours en ligne sur les soins palliatifs sera lancée sur la plateforme d’enseignement du Centre le 19 septembre prochain.

Inscriptions possibles dès le 18 juillet prochain sur
https://mooc-soins-palliatifs.centreantoinelacassagne.org

L’inscription est gratuite pour tous, mais obligatoire.

Cet enseignement en ligne sur le thème des soins palliatifs (pas uniquement en oncologie), sera ouvert à tous les professionnels de santé, diplômés ou étudiants.

Les cours, séquences filmées, seront progressivement mis en ligne sur une durée de 6 semaines à raison d’une à trois vidéos par semaine. Des quizz d’auto-évaluations valident chaque cours. Chaque cours peut être suivi indépendamment en fonction de votre intérêt, il n’est pas nécessaire de suivre tous les cours.

L’équipe d’enseignants est pluriprofessionnelle, composée de médecins, infirmières, assistante sociale, et psychologue.

Programme des cours

Semaine 1 du 19 au 25 septembre 2022
Soins Palliatifs : droit des patients – sédation – Dr Elise GILBERT
La douleur en soins palliatifs – Dr Amélie MARREC

Semaine 2 du 26 septembre au 2 octobre 2022
Les Ressources territoriales en soins palliatifs dans les Alpes-Maritimes – Dr Stéphanie BAUDIN
L’accompagnement social au domicile dans un contexte de soins palliatifs – Marie-Thérèse GIORDANO

Semaine 3 du 3 au 9 octobre 2022
Soins Palliatifs : l’accompagnement relationnel – Alexia TOSI
Prise en charge des soins de bouche – Manon TROMBI
Prise en charge des plaies en Unité de Soins Palliatifs – Vanessa TRESSOLS

Semaine 4 du 10 au 16 octobre 2022
Nutrition et Hydratation en fin de vie – Dr Elise GILBERT
Prise en charge des symptômes en soins palliatifs – Dr Flora TREMELLAT
Moment du mourir – Dr Flora TREMELLAT

Du 17 au 31 octobre 2022
Tous les cours restent en ligne

Equipe MOOC Soins Palliatifs

Coordonnateur
Dr Elise GILBERT
Enseignants
Dr Stéphanie BAUDIN, Praticien Douleur et Soins palliatifs, Centre Antoine Lacassagne et C3S
Dr Elise GILBERT, Praticien spécialiste Douleur et Soins palliatifs,
Centre Antoine Lacassagne
Marie-Thérèse GIORDANO, Assistante sociale, Centre Antoine Lacassagne
Dr Amélie MARREC-GAC, Praticien hospitalier Douleur et Soins palliatifs, Unité de Soins Palliatifs, Centre Hospitalier Princesse Grâce, Monaco
Alexia TOSI, Psychologue, Centre Antoine Lacassagne
Vanessa TRESSOLS, Infirmière, Unité de Soins Palliatifs, Hôpital Archet CHU de Nice
Manon TROMBI, Infirmière, Unité de Soins Palliatifs, Hôpital Archet CHU de Nice
Dr Flora TREMELLAT, Praticien hospitalier Chef de service Unité de Soins Palliatif, Hôpital Archet CHU de Nice

Des cours de Recherche Clinique pour les étudiants Infirmiers de la Croix Rouge

Courant février-mars 2022, une équipe de personnels du Centre Antoine Lacassagne a participé à la formation en Recherche Clinique d’étudiants Infirmiers de la Croix Rouge.

L’équipe d’attachés de recherche clinique de la Délégation de la Recherche Clinique (DELRCI) : Margaux Meunier, Cyril Giroud, Soukaina Boudouf mais aussi les chefs de projets de la promotion interne : Frédérique Jacquinot et Céline Coelle ainsi qu’Isabelle Marsault, infirmière du Centre de Recherche Clinique-Unité de Phase Précoce et Isabelle Tartamella, cadre de santé en Radiothérapie, ont participé à deux cours pour les étudiants infirmiers de la Croix Rouge de 2ème et 3ème année.

L’idée était de mieux appréhender la recherche clinique en général, grâce à une partie théorique sur la législation qui encadre les essais clinique, mais surtout suivie d’une explicitation sur les rôles et les missions des attachés de recherche clinique, que ce soit :
– la promotion interne ou externe
– les différentes étapes de mise en œuvre d’un essai clinique
– le rôle des infirmières de Recherche Clinique
et cela dans un objectif de partages d’expérience et d’échanges interactifs, par une découverte et connaissance concrètes des métiers dans ce domaine et, pourquoi pas, d’essayer de susciter des vocations.

Le cours pour les 3èmes année était un peu différent. Il était structuré autour d’un projet de recherche en soins, l’essai REVER « RéalitE Virtuelle pour l’Enfant en Radiothérapie » en cours actuellement sur le site de l’IMPT.

La valeur ajoutée était d’expliquer le montage et la vie d’un projet de recherche clinique depuis son élaboration, son montage, sa mise en place jusqu’à la période d’inclusion et de suivi. Toutes ces étapes sont portées jusqu’à la finalisation par tous les corps de métier, grâce à toutes les compétences nécessaires, et aussi surtout par la force de la motivation des équipes à faire évoluer leurs pratiques au profit du patient.

Plus d’une soixantaine d’étudiants, sur chaque session, ont suivi nos cours. Les échanges étaient intéressants, beaucoup de questions sur l’éthique, l’information des patients et les groupes comparatifs également.

Ces cours existent depuis plusieurs années mais c’est la première année où l’ensemble de l’équipe de Recherche Clinique y participe. Le format proposé cette année semble plus adapté à l’attente des étudiants et de leurs professeurs.

Ce sera renouvelé avec plaisir l’année prochaine !

100ème patient inclus dans une étude de phase 1 dans l’Unité de Phase Précoce

5 ans après sa création, l’Unité de Phase Précoce du Centre Antoine Lacassagne a inclus son 100ème patient dans une étude clinique de Phase 1.

C’est en février 2017 que le Centre a inauguré son Unité de Phase Précoce (UPP) où sont évalués, pendant leurs stades de développement les plus précoces (Phases 1 et 2), les effets secondaires potentiels mais également l’efficacité de nouveaux médicaments anti-tumoraux.

L’objectif était de rendre l’accès à l’innovation thérapeutique plus équitable pour les patients de PACA-Est, les unités les plus proches étaient alors situées à Marseille, soit à 5 heures aller-retour en train ou par la route de puis Nice.

L’UPP est aujourd’hui localisée au 3ème étage du bâtiment A au sein du Département de Recherche Clinique et Innovation du Centre, à coté du Centre de Recherche Clinique (CRC) dont il partage les personnels, tous formés à la recherche clinique.

Les patients peuvent être accueillis dans 4 chambres individuelles équipées de caméra de surveillance pour un monitoring continu. L’organisation permet d’assurer la sécurité des patients inclus dans les essais.

Le réseau REPOS (Réseau d’Essais de Phases précoces d’Oncologie du Sud-Est) regroupe 12 établissements de PACA-Est (Figure 1) et permet une optimisation de l’adressage des patients de PACA-Est.

Figure 1 : Schéma représentant le réseau d’essais de phase précoce PACA-Est/Corse (REPOS) et ses interactions avec les départements de recherche clinique, de biostatistiques, le centre de ressources biologiques, le centre de recherche clinique (essais randomisés) mais aussi les laboratoire d’anatomopathologie et de biologie moléculaire, l’unité de soins intensifs de l’IUFC et le service de réanimation médicale du CHU de Nice

L’UPP en quelques chiffres

Avec cette nouvelle organisation, nous avons pu réaliser, tout en assurant la sécurité des patients, l’ouverture de nouveaux essais de phase précoce (24 essais ouverts en 2017 dont 7 essais de phase 1 et 1-2 vs. 74 essais ouverts en 2021 dont 20 essais de phases 1 et 1-2). Cette augmentation d’activité s’est traduite par une nette augmentation du nombre de patients inclus soit, pour la période 2017-2021 un total de 514 patients inclus dans des essais de phase précoce dont 91 patients inclus en phase 1 ou 1-2.

Heureuse coïncidence, le 100ème patient inclus en phase 1 ou 1-2 a, d’ailleurs, débuté son traitement à l’occasion du 5ème anniversaire de l’UPP, en février 2022. La meilleure visibilité et la crédibilité de l’UPP du Centre lui permettent de prendre en charge et proposer aux patients de plus en plus d’essais de phases très précoces à promotion industrielle y compris des essais de phase 1 à l’étape d’escalade de dose ou encore des essais dont la logistique est de plus en plus complexe (exemple des essais nécessitant des injections intra-tumorales) ainsi que des essais nécessitant un prescreening moléculaire.


En synthèse, si le Centre Antoine Lacassagne a une expertise et une visibilité ancienne en recherche clinique (phases 2 et phases 3), il complète l’éventail de son offre de soins de recours en recherche clinique avec l’essor de l’UPP (phases 1) dont l’objectif est de répondre à l’attente de traitements innovants qui est celle des patients suivis pour un cancer de stade avancé.

Intelligence Artificielle au Centre Antoine Lacassagne

Implantation de la première IA au Centre : des résultats « professionnels »

PY Bondiau, J Degardin, H Laceb, A Attolou, J Herault

Le Centre Antoine Lacassagne s’est doté d’un logiciel d’IA (Limbus) de contourage automatique en radiothérapie. La délimitation automatique des organes à risques grâce à ce logiciel d’IA permet d’offrir des contourages d’une extrême précision, reproductibles, avec une plus grande sécurité des traitements, principalement pour le traitement des tumeurs de la base du crane en pédiatrie.

Lors de la réalisation d’une irradiation dans le cas d’un cancer, le contourage précis des organes à risque et des volumes cibles est une étape importante dans la prise en charge des patients. Ce contourage est important pour la délivrance du rayonnement ionisant au volume cible.
En effet, on cherche à minimiser la dose délivrée aux organes à risque. Cette étape est devenue majeure avec l’avancement des technologies de radiothérapie comme la radiothérapie rotationnelle, le Cyberknife©, la protonthérapie, qui permettent un meilleur contrôle de la distribution des doses obtenu grâce au développement d’algorithmes de planification inverse.

Il est donc nécessaire de contourer manuellement chaque organe ou structure anatomique dans l’imagerie afin de permettre aux logiciels de planification inverse de trouver la solution d’irradiation là moins toxique et la plus efficace. Cette étape de contourage est consommatrice d’un temps de plus en plus important, elle est peu reproductible et elle dépend de l’opérateur. Plusieurs tentatives d’automatisation du contourage avaient été tenté dans les années 2000 – 2010 en utilisant des systèmes de fusion rigide puis élastique. Mais aucun résultat probant n’avait été obtenu.

Cependant, depuis 2010, la montée en puissance des CPU et GPU (Central processing unit – Graphic processing unit) a permis la programmation de réseaux neuronaux de plus en plus performant. Et en 2012, pour la première fois, une IA arrivait à reconnaitre un objet dans une image dans plus de 85% des cas, depuis, cette technique s’est perfectionné et les IA généraliste utilisant un apprentissage profond sont apparues.

En 2018, le Centre Antoine Lacassagne a débuté une recherche sur l’applications des IA au contourage automatique avec l’INRIA. Ce premier travail a permis d’utiliser une IA généraliste à des fins de contourage pour la radiothérapie. La conclusion de ces travaux préliminaires concernant l’utilisation des IA pour le contourage était d’une part la faisabilité de la méthode, la puissance de cette approche et d’autre part, la possibilité de la décliner à d’autres secteurs de la cancérologie. Le Centre a alors mis en place en 2020 une base de données anonymisée pour l’apprentissage des IA concernant non seulement les contours mais aussi les dosimétries des cancers du poumon et de l’encéphale. Ces bases ont été utilisées avec différentes sociétés (Therapanacea, Sophia genetic, IALimbus,…) afin d’entrainer les IA à la réalisation de contours automatiques.

Récemment une IA (IALimbus) a été implantée au Centre, par le service informatique, sur une machine virtuelle afin de tester ses capacités de contourage automatique. Dès lors, après la réalisation du scanner dosimètrique, l’IA charge le scanner, pour contoure automatiquement les différentes structures programmées et enregistre le résultat. Le radiothérapeute vérifie ensuite chaque contour effectué.

Force est de constater que les premiers résultats obtenus montrent une qualité professionnelle du contourage de l’IA, confirmant les conclusions des travaux préliminaires de 2018. Bien sur des travaux doivent encore être réalisés et des améliorations sont encore possibles, dans ce sens, des travaux sont en cours au sein du service de radiothérapie afin de comparer les différentes approches de contourage automatique.

De multiples combinaisons sont envisageables, laissant imaginer des utilisations variées pour le plus grand bien des patients.

Exemple de contours automatique par IA. Les différents organes à risque et volume cible sont identifiés automatiquement sur le scanner dosimétrique. Les contours suivent parfaitement les déformations anatomiques spécifiques de chaque patient.

La conclusion concernant l’utilisation des IA est la puissance obtenue par cette approche et la possibilité de la décliner à d’autres secteurs de la cancérologie dont les champs d’application pourront être :
En radiothérapie : le suivi des modifications volumique (par exemple sur CBCT), la planification automatique quotidienne adaptée à l’image. Le suivi à long terme.
En radiologie : la détection, l’évaluation automatique des volumes tumoraux.
En oncologie médicale : la surveillance du déroulement des séances de chimiothérapie, l’optimisation de la dose, le contrôle de la délivrance des traitements.
En clinique : l’analyse exhaustive des dossiers médicaux (cf. travaux du MD Anderson qui permettent de corriger le diagnostic dans 10-15% des cas par une analyse complète des dossiers médicaux par IA).
En anatomopathologie : l’aide au diagnostic.
En RCP : pour la classification, la prédiction de la réponse, la proposition de modification thérapeutique en cas de non réponse.

Exposition photos « Cancer, un autre regard »

Exposition photos du 16 juin au 6 septembre 2022

Jardin Alsace Lorraine 20 Boulevard Gambetta, Nice

Cette exposition photographique de Karine Droual, photographe professionnelle qui a fait de l’humain sa principale source d’inspiration a été portée par le Dr Elise Gilbert, praticienne spécialiste de la douleur et des soins palliatifs, responsable de l’Hôpital de Jour Soins de Support au sein du DISSPO du Centre Antoine Lacassagne.

L’essence de ce projet artistique est de mettre un visage humain sur la maladie et de permettre de maintenir le lien social des patients malgré l’isolement. Replacer le patient atteint de cancer dans son rôle de citoyen à part entière, a fortiori ceux qui, en plus, sont en précarité sociale, par le biais de l’art, est le fil conducteur.

Le projet photographique a pour ambition de valoriser des patients atteints de cancer, suivi en HDJ Soins de Support du Centre ou hébergés dans les Appartements de Coordination Thérapeutiques (ACT) gérés par la Maison Sainte Croix. Tout le travail artistique a consisté à capturer des moments, lors de scènes et de gestes de la vie quotidienne, pour faire ressortir des instants extraordinaires de partage, de don de soi et de résilience. Les photos ont été prises durant des soins, des visites de la famille des patients, lors de relations entre patients, ou entre ces derniers et le personnel soignant, en intérieur et en extérieur.

Des portraits ont aussi été réalisés et des détails, tels que des mains, des gestes, des regards, des sourires mis en valeur. Le projet est un mélange de scènes de vie, de portraits et de détails.

Le noir et blanc s’est imposé comme un choix artistique pour rendre les images intemporelles, pour guider plus facilement l’œil du public vers le cœur de la scène photographiée. Il permet également de passer des messages plus clairement qu’avec la couleur. Il aide à renforcer l’intensité des connexions entre les personnes et intensifier les émotions.

La photographe : Karine DROUAL
Placer l’humain au centre de ses photos est l’essence même de l’approche photographique de Karine DROUAL. Elle utilise sa sensibilité pour capturer le beau dans les instants de vie, afin d’en faire ressortir l’authenticité, les vraies connexions et l’émotion. Elle devient le témoin des histoires de vie qui lui sont confiées.

Les objectifs du projets :
– Placer la vie et l’humain avant la maladie
– Permettre aux patients de se réapproprier une certaine estime de soi et de témoigner de ce qu’ils vivent et ressentent
– Maintenir le lien social des patients malgré la précarité et la maladie

Mécénat d’entreprise

📣 Votre entreprise peut accélérer la lutte contre le cancer !

Le mécénat d’entreprise est un moyen simple et efficace de soutenir l’innovation et contribuer à la santé de demain 🏥🚀

Nos projets de mécénat 2022 pour le Centre Antoine Lacassagne :

· Innovation et technologie > acquisition d’un robot chirurgical dernière génération

· Recherche et progrès > développement de l’Intelligence Artificielle en oncologie dans des programmes de recherche et installation d’un laboratoire de recherche préclinique pour élargir l’usage de la protonthérapie

· Accompagnement et bien-être des patients > développement du pôle Sport et Cancer pour TOUS les patients et rénovation de la maison d’accueil La Consolata

👉 Retrouvez le détail des projets en cliquant ici

Engagement sociétal, déduction fiscale, visibilité et image de marque, cohésion d’équipe, bénéficiez des avantages du mécénat d’entreprise 💪🙏

👉 Faire un don

Un Centre engagé pour l’accessibilité numérique et éco-responsable


Centre Antoine Lacassagne, engagé pour l’accessibilité numérique et éco-responsable

Les sites internet centreantoinelacassagne.org et protontherapie.fr sont dorénavant équipés du module Lisio qui apparaît à droite de l’écran à l’ouverture des sites. Il suffit de suivre le petit hippocampe pour une version adaptée et un affichage écologique.

En un clic le site s’adapte aux handicaps et aux difficultés numériques.

Le tout nouveau module génère dynamiquement une version adaptée de l’affichage du site aux types de difficultés ou de handicaps de la personne qui le consulte. Cela permet à tous d’avoir accès à l’ensemble des renseignements utiles sans fatigue ni risque de perte d’informations.

Les difficultés et handicaps pris en compte concernent toutes les générations : dyslexie, daltonisme, déficiences visuelles (presbytie, DMLA, cataracte, malvoyant…), migraine, inexpérience du numérique, épilepsie photosensible, mouvements difficiles, gestes imprécis, tremblements, difficultés de concentration, situation d’illettrisme…

En un clic, les couleurs changent, les caractères grossissent, les menus s’agrandissent, les mots sont expliqués avec un dictionnaire en ligne, une lecture vocale lit les textes…

Le texte s’adapte également à la langue maternelle du visiteur
Le module propose une traduction simultanée de tout le texte vers les 26 langues les plus parlées dans le monde.

Des sites éco-responsables

Les internautes sensibles peuvent dorénavant consulter nos sites site en mode éco avec une diminution de l’impact carbone jusqu’à 90%.

La solution « Lisio » adapte également la structure des pages web aux zones à faibles débits ce qui permet un accès aux données sur une zone géographique plus large avec un temps d’attente limité et permet donc également de réduire l’impact carbone.

Cette solution allège fortement le poids des pages web afin de réduire la dépense énergétique liée aux transferts des données et à leur affichage, et permet de proposer aux visiteurs une navigation plus écologique.

Mais comme tous les internautes ne consultent pas le site de cette manière, Lisio a des accords de reforestation avec des partenaires.

Cette nouvelle solution rentre donc pleinement dans la politique de développement durable en santé au titre de la responsabilité sociétale du Centre et participe d’une volonté de rendre l’information accessible à tous les publics.

Guérir par radiothérapie de contact et sans opération les petits cancers du rectum

Guérir par radiothérapie de contact et sans opération les petits cancers du rectum : une étude Européenne pilotée par le Centre de Lutte Contre le Cancer Antoine Lacassagne à Nice démontre que c’est possible

Samedi 4 juin au Congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago, congrès réunissant tous les spécialistes mondiaux en cancérologie, le Pr Jean-Pierre GERARD, Radiothérapeute au Centre Antoine Lacassagne de Nice a présenté les résultats de l’essai OPERA démontrant qu’en complétant la radiothérapie externe par de la radiothérapie de contact dans le traitement des cancers du rectum, on pouvait atteindre 90% de guérison avec une fonction intestinale normale notamment pour les tumeurs de moins de 3 cm.

Le traitement standard des cancers du rectum est la chirurgie radicale enlevant tout le rectum, nécessitant parfois une colostomie (poche) définitive. Cette opération est souvent précédée de radiochimiothérapie. Ce cancer rectal est souvent diagnostiqué lors de la survenue de sang dans les selles. La coloscopie permet de voir la tumeur, de faire la biopsie qui confirme l’adénocarcinome. Divers examens dont l’IRM et l’échographie endorectale classent la tumeur en fonction de son extension : T1 (très petit), T2 T3ab < 5cm (précoce) ou ≥ T3c ≥5cm (tumeur avancée).

La radiothérapie est l’arme essentielle, volontiers associée à une chimiothérapie, pour tenter de stériliser ces cancers précoces du rectum. Pour éviter les complications des rayons la radiothérapie externe (accélérateurs linéaires) doit limiter sa dose à 50 ou 60 Gy en 5 semaines. Avec cette dose on peut obtenir une disparition de la tumeur (endoscopie) dans 40 % des cas et sur le long terme environ un tiers des patients est guéri sans chirurgie. Cette approche est proposée depuis 15 ans par A Habr Gama, chirugien à Sao Paulo, sous le nom de « Watch and Wait ».

Une étude Européenne (OPERA : organpreservation in Early rectal adenocarcinoma) présentée lors du congrès de l’ASCO à Chicago le 4 juin 2022 démontre qu’en complétant la Radiothérapie externe par une radiothérapie de Contact endocavitaire en 3 séances ambulatoires de 5 minutes chacune on pouvait atteindre (avec un recul de 3ans) 90% de guérison avec une fonction intestinale normale notamment pour les tumeurs de moins de 3 cm. Cette radiothérapie de contact mise au point par Jean Papillon à Lyon dans les années 1970 est utilisée au Centre Lacassagne depuis 20 ans.

L’essai OPERA a impliqué 3 centres français (Nice, Lyon, Mâcon), 4 centres anglais et un centre suisse. Par tirage au sort, entre 2015-2020, 141 patients ont été traités, soit selon le protocole Habr Gama, soit par le même protocole mais en ajoutant 3 séances de radiothérapie de contact. Sur l’ensemble des malades, ceux ayant bénéficiés de radiothérapie de contact ont pu conserver un rectum normal dans 80% des cas (contre 59% sans radiothérapie de contact) et si ces tumeurs T2-T3ab étaient inférieures à 3 cm, 30 sur 31(>90%) sont en vie à 3 ans sans opération, sans toxicité importante et avec une fonction intestinale satisfaisante.

« Cette possibilité, grâce à cette radiothérapie de contact, de guérir les cancers précoces du rectum sans chirurgie est une révolution dans les pratiques médicales » explique le Pr Jean-Pierre GERARD. « Elle est pratiquée à Nice depuis plusieurs années, mais il manquait la « preuve scientifique » de son efficacité. C’est chose faite depuis la publication de l’essai OPERA. Il faut bien sûr modération et rigueur gardées. Seuls peuvent bénéficier de ces traitements conservateurs des patients « bien sélectionnés ». »

« Les spécialistes Azuréens (gastro-entérologues, chirurgiens, oncologues) qui prennent en charge les cancers du rectum connaissent bien cette radiothérapie de contact utilisée depuis longtemps sur Nice. Environ 10% des cancers du rectum peuvent désormais en bénéficier avec des preuves solides de son bon rapport bénéfice/risque. Une action concertée entre spécialistes, déjà fort développée en PACA, devrait permettre un accès rigoureux et rationnel à cette innovation au service des patients et de leur qualité de vie. Cette approche conservatrice s’inscrit totalement dans le projet national de « désescalade » dans la prise en charge des cancers promu actuellement par le gouvernement. »

Article Nice-Matin

Des ateliers d’art-thérapie à La Consolata

Soins de support

Depuis le mois de juillet 2021, 13 enfants et adolescents, 20 patients adultes traités à l’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie (IMPT) et 17 parents et accompagnants ont pu bénéficier d’ateliers d’art-thérapie à La Consolata grâce au soutien de la fondation monégasque Aleksandr Savchuk et de l’art-thérapeute Sandrine COCHET.
Une initiative très appréciée par les enfants, les adultes et les familles.


Qu’est-ce que l’art-thérapie ?

De plus en plus répandu dans les secteurs de la santé, l’art-thérapie est une pratique de soin qui se fonde sur l’utilisation thérapeutique du processus de création artistique.
Ses applications thérapeutiques sont nombreuses : réduire le stress et l’anxiété, aider les patients et les enfants en situation de souffrance, améliorer la qualité de vie…

Un projet qui a vu le jour au Centre grâce à la Fondation Aleksandr Savchuk, à Sandrine COCHET, art-thérapeute et au soutien des équipes de l’IMPT, de La Consolata et du DISSPO (Département Interdisciplinaire des Soins de Support en Oncologie).

La Fondation Aleksandr Savchuk a pour objectif de promouvoir des projets éducatifs, sportifs, et scientifiques dans la lutte contre le cancer.
Sandrine COCHET est art-thérapeute, notamment au sein de l’unité de soins palliatifs de l’Archet. Elle met en place des ateliers de danse et d’art-thérapie qui répondent aux besoins des institutions dans l’accompagnement des enfants différents ou en souffrance psychologique.
Avec elle, la Fondation Savchuk a proposé que les enfants et les patients (pour l’instant à l’IMPT) ainsi que leur famille puissent bénéficier de cet accompagnement dans leur parcours de soins. Le projet a tout de suite été accepté avec le soutien dynamique des équipes de l’IMPT, de La Consolata et du DISSPO.

Trois ateliers d’art-thérapie sont proposés à La Consolata

 L’objectif de ces ateliers est de proposer aux familles de se retrouver dans un espace dédié pour se ressourcer.

• Ateliers art-thérapie pour les enfants
Objectif : Permettre aux enfants de retrouver un espace de jeux et de
créativité, un espace à la fois sécurisant et ludique où il puisse s’exprimer
en toute liberté. (1 atelier pour les plus petits (2-6 ans) et 1 atelier pour les plus grands (7-11 ans))

• Ateliers art-thérapie pour les patients adultes et parents
Objectif : Offrir un espace pour souffler et exprimer ses difficultés à travers d’autres modalités de langage que la parole (le souffle, la relaxation, la pratique de l’attention, de la danse et de la voix.)

• Espace Famille
Objectif : Renouer le lien en dehors de la maladie, grâce à un espace convivial sous forme de goûter.
Six ateliers ont eu lieu en 2021 et 50 participants se sont inscrits, six nouveaux ateliers sont prévus au premier semestre 2022. A l’issue de chaque atelier, Sandrine COCHET rédige un compte-rendu détaillé à l’attention des équipes médicales et soignantes. Un récent rapport de l’OMS recensant plus de 900 publications de monde entier démontre bien l’importance des arts dans les soins de santé.

La visée thérapeutique des ateliers est bien présente, c’est un espace de créativité qui offre un vrai lâcher-prise et qui permet aux participants de se connecter avec leurs sensations et leurs émotions. Dessiner, danser, chanter, leur permet de nouveau d’être dans le mouvement de la vie. C’est aussi un espace de jeux et de joies. Il y a eu des rires et des sourires… Des moments aussi où l’angoisse et la colère peuvent être extériorisés.

Protocole de coopération Radiologue et Manipulateurs pour la pose des Picc Line

Radiologie

Dans le cadre de l’article 51 de la loi HPST du 21 juillet 2009, il est possible de mettre en place, à titre dérogatoire, des transferts de tâches du médecin vers d’autres professionnels de santé. Ces initiatives locales prennent la forme d’un protocole de coopération soumis à l’ARS (Agence Régionale de Santé) et validé par l’HAS (Haute Autorité de Santé).
C’est ainsi que depuis le 3 janvier 2022, 5 manipulateurs en électroradiologie médicale du service de Radiologie du Centre sont délégués à la pose de Picc Line*, acte auparavant réalisé exclusivement par les médecins radiologues.

Cette délégation de tâches répond à trois objectifs : proposer à nos patients un délai acceptable pour une pose de voie veineuse, valoriser les compétences des paramédicaux de l’établissement et encadrer les activités. Elle a été mise en place suite à un constat et à un long travail institutionnel de fond : étude médico-économique, création d’une équipe dédiée, formation de cette équipe, organisation du parcours.

La mise en place du projet

Les plages auparavant disponibles pour pose de Picc Line étaient concentrées sur 2 jours par semaine, entrainant des délais de rendez-vous souvent trop longs pour une prise en charge optimale des patients.
Une étude médico-économique réalisée par Dominique ROSITANO, Cadre de Santé du Service, a montré que l’activité pouvait être plus que doublée grâce à une délégation de tâches aux manipulateurs.

La Direction et le Service de Radiologie ont donc décidé de développer ce projet : rédaction des procédures, réalisation d’une fiche information patient, rédaction d’une fiche formation, rédaction des consentements.
Un appel à candidature interne a été réalisé et 5 manipulateurs ont été retenus : Sophie FUGIER, Aurélie GIRAUD, Romain MARRO, Marianne PIROSA et Florian SANTINELLI. Ils ont ensuite été formés et le parcours a été organisé.

L’organisation du parcours

L’équipe des 5 manipulateurs assure 10 poses programmées par semaine (2 créneaux/jour) ainsi que les urgences si besoin tout au long de l’année. Ces poses sont toujours réalisées sous la responsabilité du Dr Edouard HERIN ou du Dr Guillaume BAUDIN.

Les patients sont majoritairement pris en charge en ambulatoire (A4 Nord ou A2), ou lors de leur hospitalisation (notamment en cas d’urgence.)
La pose est précédée, pour les patients programmés, par une consultation Manipulateur, afin d’optimiser l’information donnée aux patients et permettre d’expliquer les modalités pratiques de la procédure, de fournir les différents documents et de les informer au sujet de l’entretien du système à domicile.

Avec ce nouveau parcours, nous allons pouvoir largement optimiser la prise en charge de nos patients nécessitant un abord veineux de ce type.

D’autres projets vont ensuite pouvoir venir se greffer sur ce protocole.
En effet, le service de Radiologie a pour projet d’élargir cette activité en créant une Unité Mobile d’Abords Veineux qui pourra aller directement « dépanner » les équipes soignantes dans les unités de soin en cas de difficultés pour obtenir un abord veineux de qualité chez les patients les plus fragiles en utilisant des systèmes type Mid Line facilement « posables » grâce à un appareil d’échographie portable directement au lit du malade.

L’expérience acquise via ce protocole va également pouvoir être mise en valeur par le développement d’un partenariat avec la société BD, qui nous fournit en Picc Line, pour que le service de Radiologie du Centre Antoine Lacassagne devienne un site de formation privilégié pour les équipes radiologiques françaises qui souhaiteraient mettre en place ce type de projet dans leurs centres.


*Qu’est-ce qu’un Picc Line ?
Le Picc Line est un cathéter veineux central inséré par une veine périphérique au-dessus du pli du coude, sous repérage échographique, et dont l’extrémité se situe à la jonction de la veine cave supérieure et de l’oreillette droite du cœur.
L’indication de la pose d’un Picc Line dépend du type de traitement, de sa durée, du capital veineux du patient, du contexte clinique et du choix du patient.
Il permet d’injecter certains traitements de chimiothérapie, les produits de contraste pour les examens d’imagerie, mais également de faire des prélèvements et administrer certains produits de nutrition.