Récentes évolutions sur la reconstruction mammaire après la mastectomie

DOSSIER OCTOBRE ROSE

Récentes évolutions sur la reconstruction mammaire après la mastectomie

En 2021, un travail de l’Institut National du Cancer rapportait un taux de reconstruction mammaire après mastectomie en France d’environ 28%. Après une mastectomie totale la possibilité d’une reconstruction mammaire reste une option proposée à la patiente, libre de son choix.

Si la patiente n’envisage pas de reconstruction mammaire, il lui sera conseillé de porter une prothèse mammaire externe compte-tenu des troubles de la posture pouvant être constatés après la réalisation d’une mastectomie.

L’indication d’une mastectomie est toujours accompagnée d’une information sur les possibilités de reconstruction mammaire associée.
Cette reconstruction pourra être immédiate, débutée dans le même temps opératoire que le geste curatif de mastectomie, ou différée, débutée quelques mois après la fin des traitements.

Le choix dépendra de la séquence thérapeutique envisagée, des caractéristiques initiales de la maladie et des facteurs de risques personnels de trouble de la cicatrisation. L’objectif est que la reconstruction mammaire puisse s’intégrer au mieux dans la séquence thérapeutique mais sans retarder la mise en place d’un traitement post-chirurgie type radiothérapie ou chimiothérapie.

La  reconstruction  mammaire est un projet chirurgical en soit qui nécessitera plusieurs temps opératoires dont le nombre dépendra de la technique envisagée, de la morphologie de la patiente et des thérapeutiques entreprises. L’ensemble des techniques de reconstruction seront discutées avec la patiente.

La reconstruction restera « une reconstruction » même si l’objectif est toujours de tendre au résultat le plus naturel. Le schéma corporel de la patiente restera modifié qu’il y ait ou  non  reconstruction  mammaire. En particulier le ressenti du « nouveau sein » sera différent. Un des objectifs premiers de la reconstruction est de surseoir au port d’une prothèse externe et retrouver une certaine spontanéité dans sa vie sociale ou intime.

La reconstruction mammaire se fera selon deux grandes modalités : soit par prothèse soit par reconstruction autologue, c’est-à-dire sans matériel, en utilisant les propres tissus cutanéo-graisseux plus ou moins musculaires de la patiente.

En cas de prothèse, celle-ci sera placée selon le cas en arrière ou avant  du  muscle  grand  pectoral. Le positionnement de la prothèse devant le muscle pectoral est une évolution relativement récente permettant d’envisager une meilleure récupération fonctionnelle post-opératoire, plus rapide et éliminant les problématiques d’animations de prothèse en ne décollant pas le muscle pectoral.

La reconstruction autologue compte la reconstruction par lambeau du muscle grand dorsal nécessitant le prélèvement d’un lambeau cutanéo-graisseux et musculaire au niveau du dos transféré en avant sur la paroi thoracique pour reconstruire le volume du sein. Le prélèvement musculaire dorsal est de plus en plus réduit devant l’apport du lipomodelage complétant le volume nécessaire. Le lipomodelage correspond au « transfert » de tissus graisseux de la patiente de zones donneuses vers le lambeau du grand dorsal augmentant ainsi son volume. La reconstruction par lipomodelage exclusif, utilisant uniquement le transfert de graisse dans le muscle pectoral  essentiellement,  est  aussi une modalité de reconstruction autologue restant très séduisante par l’absence de « matériel », une moindre rançon cicatricielle et l’absence de prélèvement musculaire. Cependant, cette technique ne pourra être réalisée pour toutes les morphologies. Enfin la reconstruction autologue peut également se faire par des lambeaux dits libres faisant appel aux techniques de microchirurgie.

De façon globale, les techniques continuent d’évoluer pour tendre vers le plus de naturel en désescaladant la gêne fonctionnelle.

Dr Maud DUQUESNE
Chirurgien Sénologue

Innovations thérapeutiques dans le cancer du sein

DOSSIER OCTOBRE ROSE

L’année qui vient de s’écouler s’est avérée extrêmement riche en termes d’innovations thérapeutiques dans le domaine du cancer du sein. Outre le retour des praticiens en présentiel sur les grands congrès internationaux après la période COVID, deux axes majeurs se dégagent parmi les dizaines de communications présentées lors ces réunions scientifiques.

Le premier concerne l’apport des signatures génomiques pour choisir le type de traitement médical à appliquer après la chirurgie.

Les cancérologues en charge de cancer  du  sein  se  heurtent  depuis des années au dilemme du sous-traitement et du sur-traitement concernant la chimiothérapie adjuvante (réalisée après la chirurgie). Le sous-traitement par crainte de la rechute métastatique et le sur-traitement par crainte d’une toxicité morbide. Les analyses moléculaires, autrement appelées « signatures génomiques » sont apparues comme le moyen de combiner plusieurs variables qui permettent de mieux analyser le risque de rechute. Les signatures distinguent les patientes en deux groupes : un groupe dit de bon pronostic qui ne nécessite pas de chimiothérapie adjuvante et auxquelles on propose le plus souvent une hormonothérapie, et un groupe dit « à haut risque de rechute » pour lequel  il est préférable d’envisager une chimiothérapie. Jusqu’à présent les signatures génomiques avaient montré un intérêt dans les tumeurs du sein sans envahissement ganglionnaire. Plus récemment la signature OncotypeDX a montré qu’elle  pouvait isoler un groupe de patientes à bon pronostic parmi celles qui avaient 1 à 3 ganglions envahis et qui étaient ménopausées. Ces patientes qui, jusqu’à présent, recevaient une chimiothérapie adjuvante peuvent maintenant béné-ficier d’une signature génomique et éviter ce traitement lorsque le risqué métastatique est inférieur à 10 % à 10 ans. Ceci constitue une avancée thérapeutique majeure dans la prise en charge de ces patientes afin d’éviter des chimiothérapies inutiles et toxiques.

Le deuxième axe d’innovation thérapeutique repose sur ce qu’on appelle les anticorps conjugués.

Un anticorps conjugué est la combinaison d’un anticorps, dirigé contre une cible thérapeutique présente sur la cellule tumorale, sur lequel on a accroché une molécule de chimiothérapie. L’anticorps va ainsi servir de moyen de transport pour amener cette molécule de chimiothérapie cytotoxique directement au niveau de la cellule tumorale. On évite ainsi beaucoup de désagréments liés à la diffusion de la chimiothérapie au niveau de l’organisme tout entier. L’anticorps conjugué appelé trastuzumab-déruxtécan a montré une efficacité très significative dans le cancer du sein métastatique, non seulement HER2 surexprimé, mais également dans les tumeurs qu’on appelle « HER2 low » c’est-à-dire exprimant peu le récepteur HER2. Cet essai thérapeutique a fait l’objet d’une présentation en plénière au Congrès de l’ASCO (American Society for Clinical Oncology), saluée par une « standing ovation ».

Quand on sait que cette population représente près de 45 % des femmes atteintes de cancer du sein on comprend l’importance de ces résultats.

Les cancérologues et les associations de patientes attendent maintenant avec impatience la mise à disposition de ce médicament dans cette indication.

Un autre anticorps conjugué le sacituzumab-govitécan a montré également son efficacité dans le cancer du sein métastatique dit « triple négatif ». Ce type de tumeur particulièrement agressif ne bénéficiait, jusqu’à maintenant, que de la possibilité d’une approche par chimiothérapie seule. Dans le cancer du sein triple négatif, il faut également saluer l’apport de l’immunothérapie (pembrolizumab) qui, en association avec la chimiothérapie, a permis d’obtenir de bien meilleurs résultats en situation dite néoadjuvante c’est-à-dire avant la prise en charge chirurgicale de la tumeur.

Beaucoup d’autres innovations thérapeutiques pourraient être listées, en particulier dans le domaine de l’hormonothérapie et des thérapies ciblées, mais il est évident que le domaine des anticorps conjugués ouvre des perspectives immenses et des espoirs thérapeutiques majeurs dans la prise en charge du cancer du sein mais également pour l’ensemble des tumeurs cancéreuses.

Pr Jean-Marc FERRERO
Chef du Département d’Oncologie Médicale

L’OGC Nice se mobilise pour Octobre Rose !

Le Gym s’associe à la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein « Octobre Rose » et  soutient le Centre Antoine Lacassagne, centre régional de lutte contre le cancer.

Lors du week-end du 22 et 23 octobre 2022, c’est l’ensemble du Gym qui se mobilise pour l’opération Octobre Rose et pour soutenir le Centre Antoine Lacassagne. 

Toutes les équipes mobilisées

A l’occasion de ce week-end de football, toutes les équipes du Gym, des plus petits au plus grands, joueront avec un brassard rose, couleur symbole de la lutte contre le cancer du sein.

Sur le terrain le dimanche 23, les équipes séniors fanions, féminine (Nice-Thonon à 15h au Complexe de la Plaine) et masculine (Nice-Nantes à 17h05 à l’Allianz Riviera) s’échaufferont également avec un t-shirt aux couleurs de l’opération. 

Sensibilisation, prévention et récolte de fonds.

A l’occasion de la rencontre OGC Nice – FC Nantes ce dimanche 23 octobre à 17h05, 1€ par billet vendu sera reversé au Centre Antoine Lacassagne pour faire avancer la recherche et le traitement contre le cancer du sein. 

Le Centre Antoine Lacassagne sera également présent avant la rencontre sur le parvis de l’Allianz Riviera dès 14h sur un espace dédié à l’opération :  stand de sensibilisation, ventes de rubans roses et atelier autopalpation. 

Une vente de rubans, une tombola ainsi que de nombreuses activités sont aussi prévues en amont du match de l’équipe féminine, dont le coup d’envoi fictif sera donné par un représentant du Centre Antoine Lacassagne. Une partie des bénéfices de la buvette de ce match sera également reversée au Centre Antoine Lacassagne.

Virginie Rossetti, Directrice Communication et Marque de l’OGC Nice, en charge des activités citoyennes du club : « Dans le cadre d’ Octobre Rose, c’est tout un club qui se mobilise en faveur d’une cause qui touche directement des femmes, et de fait des familles entières. Le rôle de notre club est de soutenir cette campagne de sensibilisation et par la même de témoigner son engagement. Pour toutes celles qui se sont battu, ici au sein de l’OGC Nice et partout ailleurs, pour l’une d’entre elles, salariée historique du club, qui se bat aujourd’hui avec beaucoup de courage, pour toutes ces guerrières, le Gym est fier de fédérer toutes ses équipes pour faire avancer ce combat, aux côtés du Centre Antoine Lacassagne, institution avec qui les liens sont étroits depuis très longtemps…». 

Pr Emmanuel Barranger, Directeur Général du Centre Antoine Lacassagne : « Chaque année, le mois d’octobre nous rappelle que le dépistage du cancer du sein, toujours insuffisant en France (50% contre 62% en moyenne en Europe) et en Région Sud (37%), doit rester la préoccupation de chacun et une priorité institutionnelle. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez la femme même si les progrès thérapeutiques ont permis une nette amélioration du taux de guérison.
Cette amélioration du pronostic est également aussi en partie liée à un diagnostic plus précoce grâce au dépistage : 60% des cancers du sein sont aujourd’hui diagnostiqués à un stade où le cancer est de petite taille. Un cancer du sein découvert à un stade plus avancé implique toujours des traitements plus lourds avec plus de séquelles et d’altération de la qualité de vie.
Nous sommes fiers que l’OGC Nice dont on connait la prestigieuse histoire et les belles valeurs que porte ce Club, s’engage auprès du Centre Antoine Lacassagne à l’occasion d’Octobre Rose pour relayer des messages de sensibilisation au dépistage et s’associe à notre campagne d’appel aux dons pour aider nos professionnels de santé à lutter contre ce cancer et mieux aider les femmes qui souffrent de cette maladie dans les Alpes-Maritimes.
Grâce à leur soutien, nous pourrons renforcer notre mission de Centre référent et de recours toujours à la pointe de l’innovation et toujours au service de nos concitoyens. »

Nouveautés dans l’imagerie du dépistage du cancer du sein

DOSSIER OCTOBRE ROSE

Le dépistage du cancer du sein concerne en France les femmes de 50 à 74 ans.
Point sur les techniques et les recommandations.

IRM MAMMAIRE ET DEPISTAGE

Le dépistage du cancer du sein s’effectue par mammographie couplée à une échographie en cas de densité glandulaire mammaire élevée à très élevée. Cependant, il a été prouvé qu’en cas de densité mammaire élevée, la sensibilité du bilan d’imagerie à détecter une anomalie est moindre et le risque est intrinsèquement plus élevé de développer un cancer du sein.

Le 8 Mars 2022, Journée Internationale des Droits des Femmes, l’EUSOBI (European Society of Breast Imaging), a publié de nouvelles recommandations concernant le dépistage des femmes aux seins très denses en y incluant l’IRM mammaire.

Ils préconisent ainsi d’effectuer pour les femmes âgées entre 50 et 70 ans aux seins très denses, soit environ 8% de la population dépistée, une IRM mammaire avec injection de produit de contraste gadoliné au moins tous les 4 ans ou idéalement tous les 2 à 3 ans, possiblement découplée de la mammographie voire en remplacement de celle-ci.

Ces recommandations actualisées se basent notamment sur un essai multicentrique randomisé intitulé DENSE (Dense Tissue and Early Breast Neoplasm Screening), qui a évalué l’efficacité du dépistage par mammographie et IRM par rapport à la mammographie seule chez des participantes néerlandaises au dé- pistage du cancer du sein âgées de 50 à 75 ans, avec des seins extrêmement denses. L’IRM mammaire avait détecté 16.5 cancers supplémentaires sur 1000 dépistages et pourrait sauver 8,6 vies supplémentaires  pour 1000 femmes invitées au dépistage.

Ces nouvelles pratiquent s’intègrent dans une démarche active de personnalisation du dépistage du cancer du sein avec réalisation d’un bilan « sur-mesure » adapté à chaque femme en fonction de ses antécédents familiaux, de sa densité mammaire, … Aussi, ces recommandations impliquent une information adéquate de chaque patiente au moment du dépistage sur leur risque majoré de cancer du sein en cas de densité mammaire très élevée et sur les performances des différentes techniques d’imagerie pour qu’elles puissent choisir de façon éclairée leur modalité de suivi.

MISE AU POINT SUR L’ANGIOMMAMOGRAPHIE

Technique

L’angiomammographie (AM) est une technique d’imagerie dont le principe repose sur la combinaison d’une mammographie numérique associée à une injection d’iode, afin de mettre en évidence une prise de contraste liée à lhypervascularistion tumoral de façon identique à l’IRM.

La technique par angiomammographie a été validé en 2011 (FDA).
Le type de produit de contraste, sa concentration et sa quantité sont équivalents à ceux utilisés pour la réalisation d’un scanner classique.

L’angiomammographie double énergie (technique la plus répandue) est une technique qui repose sur l’atténuation des rayons X à travers les différents composants du parenchyme mammaire, en particulier la molécule d’iode et les tissus mous.
Pour chaque incidence et chaque compression, deux clichés en basse et haute énergie sont réalisés 2’ à 2‘30 après injection de produit de contraste iodé :
• Le cliché « basse énergie » est similaire à une mammographie standard et permet une analyse morphologique de la glande mammaire.
• Le cliché « haute énergie » permet d’étudier la prise de contraste.

Le délai entre les acquisitions basse et haute énergie est d’environ 30 secondes et correspond donc au temps pendant lequel la patiente est laissée sous compression. Les deux images sont ensuite combinées pour donner une image soustraite où seules les prises de contraste sont visibles.

Une image suspecte prend le contraste intensément avec des contours irréguliers alors qu’une image bénigne est peu ou non re- haussée, avec des contours réguliers.

Avantages et inconvénients

L’angiomammographie double énergie est un examen rapide (<10 minutes), bien toléré par les patientes, ce qui permet de limiter le risque d’artéfact cinétique.
Cet examen peut être réalisé à n’importe quelle période du cycle contrairement à l’IRM.
Il s’agit d’un examen rapide qui peut être effectué immédiatement après le couple mammo-échographie.
La correspondance entre les anomalies  détectées  sur l’angiomammographie et sur la mammographie standard permet de guider la relecture rétrospective de la mammographie, ce qui n’est pas le cas en IRM mammaire.

Cependant l’AM possède plusieurs inconvénients :
• Elle ne peut être réalisée chez les patientes allergiques au PDC iodés ou présentant une insuffisance rénale.
• C’est un examen irradiant.
• Certaines lésions malignes ne se rehaussent pas.

Il peut exister des problèmes techniques chez les patientes porteuses d’implants mammaires avec défaut de reconstruction des images de soustraction.

Indications de l’angiommamographie dans le dépistage

L’HAS a récemment évalué son utilisation à la place de la mammographie, en cas de seins denses (car la mammographie serait moins performante)  et/ou  pour les femmes à risque intermédiaire (antécédent personnel de cancer du sein, antécédent familial de cancer du sein). L’analyse des données de la littérature a montré que le dépistage des femmes à risque intermédiaire et/ou à densité mammaire élevée n’est à ce jour pas une indication de l’examen d’angiomammographie. Cependant l’AM peut se substituer à l’IRM en cas de contre indications à celui-ci : obésité, présence de matériaux ferromagnétiques, claustrophobie ou allergie au PDC gadolinés.

La Haute Autorité de Santé considère que la dose de rayonnements de l’AM est acceptable et que le risque de réactions indésirables graves aux produits de contraste iodés est rare et peut être prévenu et géré par les procédures standardisées utilisées habituellement. Dans un avenir proche, des biopsies guidées par angiomammographie pourront être réalisées.


Dr Laura ELKIND – Dr Manuelle VOLONDAT
Radiologues

Octobre Rose 2022

Tous mobilisés contre le cancer du sein !

Comme chaque année, les équipes du Centre Antoine Lacassagne se mobilisent pour Octobre Rose, mois international de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.

Découvrez le programme !

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France. Chaque année 59.000 nouveaux cas sont détectés en France, 4 500 dans la région PACA. 1 femme sur 9 est touchée au cours de sa vie par un cancer du sein.

Il représente la 1ère cause de mortalité par cancer chez les femmes avec plus de 12 000 décès par an en France.

Près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans (source : Institut National du Cancer).

Pourtant, détecté à temps le cancer du sein est guéri dans 90% des cas !

Le dépistage des cancers du sein, c’est tous les 2 ans de 50 à 74 ans. Il permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer, avant l’apparition de symptômes. Il consiste en une mammographie (radiographie des seins), associée à un examen clinique des seins (observation et palpation). Éventuellement, d’autres examens peuvent être nécessaires (par exemple une échographie, une radiographie complémentaire). Ces examens complémentaires sont courants et ne signifient pas nécessairement qu’il y a une anomalie. Il est aussi recommandé un suivi gynécologique avec une palpation des seins tout au long de sa vie, au moins une fois par an par un professionnel de santé et de rester attentive à des modifications qui seraient inhabituelles : apparition d’une boule, modification de la forme ou de l’aspect de vos seins, du mamelon ou de l’aréole.

Octobre Rose
au Centre Antoine Lacassagne

JEUDI 13 OCTOBRE 
DE 10H00 A 16H00

BULLE DE BIEN-ETRE ET STANDS DES ASSOCIATIONS
Bâtiment A, RDC et -1

Séances individuelles de soins bien-être (15 min par séance) 
10h00 – 11h30 :               Massage crânien
11h30 – 12h45 :               Réflexologie plantaire
12h45 – 14h00 :               Digitoponcture
14h00 – 16h00 :               Réflexologie plantaire et palmaire

Ateliers collectifs de sophrologie (45 min)
10h00 – 10h45
11h00 – 11h45

Rencontrez les associations : APA Forme, CAMI Sport et Santé, Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers Sud PACA, Ligue Contre le Cancer des Alpes Maritimes, SOS Cancer du Sein

Découvrez l’Espace Rencontres et Information du Centre
Renseignez-vous sur les ateliers thérapeutiques (10h-12h et 14h-16h)
Profitez de conseils diététiques (14h-16h)

VENDREDI 14 OCTOBRE 
DE 10H00 A 16H00

FOCUS SUR LES DROITS DES PATIENTS ET SOINS DE SOCIO-ESTHETIQUE
Bâtiment A, -1

10h30 – 12h45 CONFERENCE-DEBAT
Intervenants :
Dominique THIRRY, Juriste spécialisée en droit de la santé, Juris Santé
Martine BINDA, Bénévole d’Accompagnement, Association JALMALV
Dr Elise GILBERT, Praticien spécialiste Douleur et Soins palliatifs, Centre Antoine Lacassagne
· Quelles nouveautés dans l’accès aux assurances de prêts ?
· Quels sont les droits de mes proches aidants, de ma personne de confiance ? Quel accès à mon dossier médical ?
· Directives anticipées : de la loi à la vraie vie

Rencontrez l’association JALMALV et découvrez la Commission des Usagers

9h00-16h00
Profitez de soins des mains, astuces maquillage, conseils hygiène et pommadage, nouage de foulards
Choisissez votre tissu et les bénévoles des Harley du Cœur réaliseront sur place votre pochette ou marque-page

VENDREDI 21 OCTOBRE
DE 8H30 A 10H00

SORTIE DECOUVERTE AVIRON
Club Nautique de Nice, Bd Franck Pilatte, Nice
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

VENDREDI 21 OCTOBRE
DE 18H00 A 19H00

Atelier Zoom Découverte de chez vous «INITIATION A LA MEDITATION PLEINE CONSCIENCE »
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

VENDREDI 28 OCTOBRE
DE 14H30 A 16H30

Atelier « MEDIATION THERAPEUTIQUE PAR L’ARtGILE »
IUFC, 31 avenue de Valombrose, 6ème étage
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

SAMEDI 8 OCTOBRE, 15 OCTOBRE ET 29 OCTOBRE
DE 17H00 A 18H00

SORTIE DECOUVERTE KAYAK DE MER
Club Var Mer, 260 Promenade Jacques-Yves Cousteau, Saint Laurent du Var
Possibilité de venir avec un accompagnant.
La sortie est suivie d’un barbecue sur la plage
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

« Moi Je », Bar à ongles soutient le Centre Antoine Lacassagne pour Octobre Rose

« Moi Je » s’associe au Centre Antoine Lacassagne pour Octobre Rose

Créée il y a plus de 8 ans sur la Côte d’Azur, l’enseigne « Moi-je », leader français sur le marché des bars à ongles, propose toutes les prestations liées à la beauté des mains et de l’ongle. Également sensible au bien-être de ses clientes et à l’environnement, « Moi-je » propose plus de 150 produits choisis avec la plus grande attention.

Composées exclusivement de femmes dont la moyenne d’âge est de 26 ans, les équipes « Moi-je » sont au centre de leur attention. Le cancer du sein ayant frappé l’une d’entre elle, il leur a semblé évident de participer à Octobre Rose.

C’est pourquoi les 45 points de ventes du réseau porteront la campagne « Horizon Rose et Azur » et proposeront à leurs clients de faire un don en caisse au moment du paiement. Tous les dons seront instantanément enregistrés pour une gestion transparente.

Le réseau « Moi-je » offre également la possibilité, à tous de faire un don, directement sur une cagnotte créée spécialement pour l’occasion. Un reçu fiscal sera automatiquement généré afin de bénéficier d’une réduction fiscale à hauteur de 60% du montant du don.

https://gandee.com/participate/1167

L’ensemble des dons collectés seront reversés au Centre Antoine Lacassagne pour mener à bien 3 programmes de recherche :

METABOPREDICT : pour que la chimiothérapie ne soit pas systématique
D-IA : pour une sécurité de diagnostic innovante et optimale
PRESSOCAL : pour offrir une meilleure qualité de vie pendant et après les traitements

Le Centre Antoine Lacassagne remercie chaleureusement le réseau « Moi-je » Bar à ongles pour son initiative et son engagement à nos côtés dans la lutte contre le cancer du sein.

Campagne Rose & Azur

Cancer du sein

mobilisez-vous avec le Centre Antoine Lacassagne

En octobre, mois international de la lutte contre le cancer du sein, le Centre Antoine Lacassagne lance la première édition de sa campagne « HORIZON ROSE & AZUR ».

La campagne « HORIZON ROSE & AZUR » vise à mobiliser la société civile, et particulièrement les habitants de la région, pour soutenir les équipes du Centre Antoine Lacassagne et offrir aux femmes atteintes d’un cancer du sein de nouvelles perspectives thérapeutiques.

En savoir +

CONTACT ET INFORMATIONS
Julien Lizé, Responsable Mécénat
dons@nice.unicancer.fr / 04.92.03.15.01

3ème édition de l’OncoMOOC

Le Centre Antoine Lacassagne lance la 3ème édition de l’OncoMOOC 2022, cours en ligne sur les fondamentaux en oncologie destinés à tous les professionnels de santé.

Promouvoir l’enseignement est une des missions principales des Centres de Lutte contre le Cancer.  Dans un monde en rapide mutation, la formation continue est essentielle pour maintenir ses compétences professionnelles. Fort de son succès avec près de 500 inscrits à la première édition et plus de 1000 lors de la deuxième, le Centre Antoine Lacassagne poursuit les oncoMOOC en lançant la 3ème Edition de cours en ligne dédiés à l’oncologie.

La prise en charge du cancer demande des connaissances spécifiques et se doit d’être régulièrement réactualisée pour demeurer en accord avec les publications récentes et les dernières recommandations.

L’oncoMOOC (Massive Open Online Course) est une formation en cancérologie en ligne, destinée à tous les professionnels de santé désireux de mettre à jour ou parfaire leurs connaissances en oncologie. Ils comprennent des diaporamas interactifs commentés et des séquences filmées d’une quinzaine de minutes.

Dans cette démarche, vingt-six spécialistes du Centre Antoine Lacassagne s’unissent pour apporter une véritable expertise de leur savoir-faire. La philosophie de l’oncoMOOC reste inchangée avec des cours, gratuits.

Les cours de la session 2022 de l’oncoMOOC « Les Fondamentaux en Cancérologie 3éme Ed. » seront disponibles sur la plateforme d’enseignement du Centre Antoine Lacassagne ; une plateforme ergonomique conviviale et interactive.

La majorité des contenus de la précédente session sera à nouveau disponible, certains cours ont été actualisés. Une dizaine de nouvelles thématiques a également été intégrée portant sur l’immunothérapie, l’oncogénétique, la nutrition, le dépistage des cancers, le cancer de la thyroïde et le lymphome de Hodgkin.

Ce MOOC se déroulera pendant 10 semaines, du 14 Novembre 2022 au 22 janvier 2023. Chaque module, comprenant 3 ou 4 cours, sera mis en ligne progressivement :

Semaine 1 : Les cancers hématologiques
Semaine 2 : Les cancers gynécologiques
Semaine 3 : Les cancers urologiques et bronchiques
Semaine 4 : Techniques d’imagerie et de radiothérapie
Semaine 5 : Les cancers ORL et cutanés
Semaine 6 : Les cancers digestifs
Semaine 7 : Les cancers sénologiques et oncogénétique
Semaine 8 : Les traitements systémiques et l’immunothérapie
Semaine 9 : Dépistage organisé des cancers et oncogénèse
Semaine 10 : Soins de Support

A la fin de chaque module, des QCM d’autoévaluation seront proposés et les apprenants auront la possibilité de poser des questions spécifiques aux enseignants.

Pour suivre l’enseignement, l’inscription est libre et gratuite mais obligatoire.

Équipe OncoMOOC 2022
Coordinateurs
Dr Yann DELPECH – Dr Lauris GASTAUD

26 Enseignants Spécialistes en cancérologie
Dr Caroline BAILLEUX – Pr Emmanuel BARRANGER – Dr Guillaume BAUDIN – Dr Mederic BARRET – Dr Delphine BORCHIELLINI – Pr Alexandre BOZEC – Dr Catherine CIAIS – Dr Dorian CULIÉ – Dr Yann DELPECH – Dr Jérôme DOYEN – Dr Ludovic EVESQUE – Pr Jean-Marc FERRERO – Dr Eric FRANCOIS – Pr Andrea GALLAMINI – Dr Lauris GASTAUD – Dr Damien GIACCHERO – Dr Elise GILBERT – Dr Christophe HEBERT – Pr Olivier HUMBERT – Dr Véronique MARI – Dr Josiane OTTO – Dr Marie PAQUET – Pr Frédéric PEYRADE – Dr Esma SAADA-BOUZID – Dr Caroline SAINT-MARTIN – Dr Luciane SCHIRMER

Présentation du robot chirurgical DAVINCI Xi au Centre de Lutte Contre le Cancer Antoine Lacassagne à Nice

Nice, le 22 septembre 2022 – Le Centre Antoine Lacassagne est fier annoncer l’acquisition d’un robot chirurgical de dernière génération, le DA VINCI (modèle Xi de la société Intuitive Surgical) qui permettra d’élargir le recours à la chirurgie cancérologique ORL (IUFC), gynécologique et mammaire.

« Grâce au fort soutien financier accordé par le Département des Alpes-Maritimes dans le cadre de l’Appel à Projet Santé 2021, au soutien de la Région Sud Provence-Alpes Côte d’Azur, à la Copley May Foundation ainsi qu’à toutes les entreprises et les particuliers qui ont contribué grâce à leurs dons à ce formidable investissement, ce robot chirurgical renforce notre plateau technique et notre expertise en cancérologie. Un grand merci à tous. »

Pr Emmanuel BARRANGER, Directeur Général

La chirurgie est l’un des principaux traitements curatifs des cancers. Le Centre Antoine Lacassagne souhaite accélérer le développement de la chirurgie assistée par robot par l’acquisition d’un robot chirurgical dernière génération, unique dans la région.

« Le Centre Antoine Lacassagne regroupe l’ensemble des spécialistes nécessaires à la prise en charge de tous les cancers tels que ceux du sein, du cou ou de la face (ORL générale, chirurgie maxillo-faciale, chirurgie des cancers ORL, de la thyroïde, des glandes salivaires et de la peau, etc.). Pour offrir aux patients le plus haut niveau de soins, l’établissement veille depuis toujours à doter l’ensemble de ses services de la plus haute technologie.
Le développement de la chirurgie robotique réduira considérablement les séquelles des patients et favorisera ainsi leur confort. »
Pr Alexandre BOZEC, Chirurgien ORL, porteur du projet à l’Appel à Projet Santé

L’objectif en 2023 est de permettre à 150 patients d’avoir recours à ce type de chirurgie. Au Centre, son utilisation sera principalement orientée pour le traitement des cancers ORL et sénologiques et gynécologiques, mais pourrait rapidement s’ouvrir à d’autres types de cancers.

En ne considérant que les activités déjà pratiquées actuellement au Centre Antoine Lacassagne, le robot chirurgical peut être utilisé dans 2 grandes disciplines chirurgicales : l’orl et la chirurgie cervico-faciale, la chirurgie gynécologique et sénologique. L’acquisition d’un tel robot est devenu indispensable dans ces disciplines pour lesquelles le centre est reconnu comme un centre de référence et de recours.

Dans ce domaine ORL, le robot chirurgical trouve ses meilleures indications dans la chirurgie par voie transorale des cancers des voies aérodigestives supérieures, en particulier ceux développés au niveau de l’oropharynx et de la région supraglottique. Dans cette situation, l’utilisation du robot chirurgical permet d’éviter l’ouverture du pharynx et toutes les complications qui y sont liées, notamment le risque de fistule salivaire. Dans la majorité des cas, et contrairement à la chirurgie conventionnelle, la trachéotomie peut être évitée ainsi que la sonde d’alimentation entérale, ce qui simplifie les suites opératoires et raccourcit grandement la durée d’hospitalisation.

Septembre Turquoise Focus sur le cancer de l’endomètre

Avec plus de 8 000 cas par an en France, le cancer de l’endomètre (ou de l’utérus) est le cancer gynécologique le plus fréquent et la 4ème cause de cancer chez la femme.

Il est diagnostiqué dans 75% des cas à un stade précoce car souvent responsable de saignements anormaux, ce qui alerte rapidement. La chirurgie est généralement la première étape du traitement. Elle consiste en l’ablation de l’utérus, des ovaires et des trompes, associée quasi systématiquement à la technique du ganglion sentinelle ceci par coelioscopie dans la majorité des cas.

Les nouvelles classifications moléculaires recommandés récemment permettent ensuite une évaluation très fine des risques, et de proposer ainsi des traitements de plus en plus personnalisés améliorant les chances de guérison.

Des saignements anormaux ? Faites-vous dépister !

Le Centre Antoine Lacassagne propose des consultations d’hystéroscopie diagnostique pour une biopsie et un diagnostic rapide. Le Centre possède également l’expertise médicale pluridisciplinaire et des moyens techniques modernes indispensables à une prise en charge optimale respectant les dernières recommandations internationales.

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