À l’occasion de la Journée internationale des cancers de l’enfant, le Centre Antoine Lacassagne a inauguré une fresque murale créée par Laure Adrian, artiste-illustratrice, le jeudi 15 février 2024 à 14h00 à l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie. Cette fresque a pu être intégralement réalisée grâce au soutien de l’Association Petits Princes.

1 enfant sur 440 est atteint d’un cancer avant l’âge de 15 ans. Le cancer est la première cause de décès par maladie chez l’enfant de plus d’1 an. Chaque année, 600 enfants sont traités par radiothérapie en France. La protonthérapie est une technique de radiothérapie unique qui utilise des protons alors que la radiothérapie classique utilise des photons. Ces particules ont la caractéristique d’être très précises. Cette irradiation par protons ainsi particulièrement adaptée aux enfants atteints de cancer. Elle permet de traiter la tumeur avec une très grande précision et d’épargner au maximum le tissu sain qui l’entoure.

Depuis 2016, le Centre Antoine Lacassagne est un des seuls 3 établissements en France à proposer cette technique à l’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie (IMPT).

Chaque année il traite des enfants venus de toute la France. Le traitement dure en moyenne 5 à 6 semaines, à raison d’une séance chaque jour. C’est une période difficile pour les jeunes patients et leurs familles, souvent séparés et loin de leur maison.

Le Centre Antoine Lacassagne est fier d’annoncer l’inauguration d’une fresque artistique exceptionnelle à l’IMPT. Cette œuvre unique, créée par Laure Adrian, accompagne les jeunes patients tout au long de leurs parcours : de la salle de consultation pédiatrique, en passant par les déshabilloirs, jusqu’au long du couloir et la salle de traitement de protonthérapie haute énergie. Elle fait de ce parcours un chemin accueillant, réconfortant qui raconte une histoire.

Ce projet est né de la volonté commune des équipes soignantes, médicales et administratives soucieuses d’apporter une expérience plus apaisante et adaptée aux enfants atteints d’un cancer et pris en charge au Centre Antoine Lacassagne.

Il a ensuite pris corps et sens, en échangeant avec Laure Adrian, artiste émérite, s’exerçant sur la réalisation d’illustrations et de fresques murales et grâce à la rencontre avec les équipes de l’Association Petits Princes qui ont tout de suite soutenu le projet.

« Travailler sur l’environnement est essentiel dans l’accompagnement de l’hospitalisation des enfants » explique l’artiste, Laure Adrian. « Si le lieu de soin est souvent impersonnel, médicalisé et parfois effrayant et intimidant, il peut être transformé. La fresque est un moyen puissant pour créer un environnement rassurant, que les enfants peuvent s’approprier, pour apprivoiser l’angoisse du traitement. Le travail avec le Centre Antoine Lacassagne a été totalement dirigé dans ce but: créer, avec les équipes, un nouvel environnement rassurant, apaisant, joyeux et beau pour que les petits patients avancent sereinement dans leur lutte contre la maladie. »

Communiqué de presse

Le Centre Antoine Lacassagne et la Fondation Lenval ont pris connaissance des annonces faites par le Maire de Nice, Président du Conseil de Surveillance du CHU, dans l’édition du 1^er novembre de Nice-Matin à propos d’un projet de regroupement de leurs établissements, aux côtés du CHU dans la plaine du Var, à horizon 2031-2032.

Le principe d’un tel regroupement sur un même site a effectivement déjà été évoqué, avec l’Agence Régionale de Santé et les collectivités locales, mais ce projet n’a pas encore donné lieu à un travail préparatoire et de réflexion autour d’un programme commun.

C’est donc avec beaucoup d’étonnement que le Centre Antoine Lacassagne et la Fondation Lenval ont appris dans la presse les modalités de ce projet, présenté comme décidé et accepté ainsi que son calendrier, alors même que son financement demeure à date encore très incertain.

Le Centre Antoine Lacassagne et l’Hôpital pédiatrique Lenval sont tous deux des ESPIC, établissements de santé privés d’intérêt collectif, dont la gouvernance est assurée par un Conseil d’administration indépendant et une direction générale.

Toute décision concernant la localisation de leurs activités, leur devenir et leur périmètre, ainsi que les investissements nécessaires relèvent de ces instances, sous la tutelle de l’Agence Régionale de Santé et in fine du Ministère de la Santé.

C’est dans le respect de ces dispositions fixées par leurs statuts que la gouvernance de chacun de ces établissements exerce sa responsabilité sociale, juridique et morale, tant vis à vis des salariés que de l’université Côte d’Azur ou encore des patients et de leurs familles.

Les réflexions préalables à un tel projet devront être conduites à l’aune de ces principes et ne pourront s’envisager que dans le cadre d’une concertation, d’une coordination, d’un respect de l’identité et de l’autonomie de chacun ainsi qu’avec une complémentarité entre acteurs de santé et collectivités locales, sous l’autorité de l’Agence Régionale de Santé et dans le respect du Projet Régional de Santé venant d’être validé pour les 5 années à venir.