Juin Vert

Mois de mobilisation contre le cancer du col de l’utérus


𝗟𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗹 𝗱𝗲 𝗹’𝘂𝘁𝗲́𝗿𝘂𝘀 𝘁𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟯 𝟬𝟬𝟬 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀. 𝗠𝗮𝗶𝘀, 𝗴𝗿𝗮̂𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝗱𝗲́𝗽𝗶𝘀𝘁𝗮𝗴𝗲, 𝟵𝟬 % 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗲́𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀.

Le dépistage permet, en effet, de détecter d’éventuelles lésions et de les soigner avant qu’elles ne se transforment en cancer. Ainsi, chaque année, ce sont 35 000 lésions précancéreuses ou cancéreuses qui sont repérées. Si un cancer est détecté, ce sera le plus souvent à un stade précoce. Les soins seront moins lourds et permettront davantage d’éviter des complications.


En pratique, il est recommandé :

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Entre 25 à 29 ans, de réaliser deux examens cytologiques à 1 an d’intervalle puis 3 ans plus tard si le résultat des deux premiers est normal ;

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Entre 30 à 65 ans, de réaliser un test HPV tous les 5 ans à débuter 3 ans après le dernier examen cytologique normal ou dès 30 ans en l’absence de dépistage antérieur.

Cancer du col de l’utérus : une histoire bien particulière

Le cancer du col est très différent de celui qui affecte le corps de l’utérus. C’est un cancer de type épidermoïde, indépendant de l’influence hormonale, lié dans près de 100 % des cas à une infection par les Papillomavirus (HPV). Les HPV sont des virus très fréquents : près de 80 % des personnes (hommes et femmes confondus) seront infectées au cours de leur vie.

La plupart du temps, l’infection est transitoire car l’organisme élimine spontanément le virus. Mais dans près de 10 % des cas, le papillomavirus persiste. S’il s’agit d’un HPV dit « à haut risque », il peut évoluer en cancer.

Cancer du col de l’utérus : le dépistage évolue et se simplifie !

Entre 25 et 29 ans, les modalités de dépistage antérieures sont maintenues : deux frottis à 1 an d’intervalle puis tous les 3 ans.

Mais à partir de 30 ans, un simple test HPV (à la recherche du Papilloma Virus) suffit.  Ce test « HPV-HR » est réalisé 3 ans après le frottis normal puis seulement tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, si le résultat est négatif.

A savoir : si votre test HPV est positif, pas besoin de refaire un frottis. L’analyse cytologique complémentaire est faite sur le même prélèvement (attention cependant, ceci n’est pas valable pour les auto-test HPV que vous pouvez réaliser seule).

Cancer du col de l’utérus : un cancer évitable

Le cancer du col est lié dans près de 100 % des cas à une infection par les Papillomavirus (HPV). C’est donc un cancer évitable, grâce à la vaccination des adolescents. Elle prévient jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine des cancers du col utérin mais aussi de cancers pour lesquels il n’existe pas de dépistage (vulve, anus, sphère ORL).

Les lésions précancéreuses diagnostiquées grâce au dépistage sont très faciles à traiter grâce à la conisation et sont pratiquement toujours suivi d’une guérison.

Attention, la vaccination de dispense pas du dépistage ! Elle est complémentaire.

Cancer du col de l’utérus : une prise en charge délicate

Le cancer du col il touche la partie inférieure de l’utérus, située au fond du vagin. Cette zone est à proximité d’autres organes comme la vessie et le rectum. L’évaluation initiale par l’examen clinique du chirurgien et l’IRM pelvienne est donc essentielle et doit être minutieuse. Le traitement dépend du stade de la maladie. Il peut être chirurgical, ou consister en une radiothérapie associée à une chimiothérapie, suivie parfois d’une Curiethérapie, des traitements qui doivent être réalisés dans un Centre expert.

Enquête nationale patients séquençage génomique du cancer

Unicancer, la Ligue contre le Cancer et l’association Patients en Réseau lancent une enquête nationale visant à dresser un état des lieux de la connaissance et l’expérience par les patients du NGS.

Le pronostic de nombreux cancers a été amélioré significativement grâce à l’arrivée de nombreuses innovations thérapeutiques (immunothérapies, thérapies ciblées…) mais aussi diagnostiques. Parmi celles-ci, le NGS (‘Next Generation Sequencing’) est devenu un nouvel élément incontournable de la caractérisation de la maladie cancéreuse pour de nombreux malades. Il permet de donner la carte d’identité moléculaire des tumeurs, grâce à des panels de taille variable selon les indications, pour une meilleure stratégie thérapeutique.

L’accès à ces nouvelles technologies n’est malheureusement pas optimal, en raison de l’hétérogénéité des pratiques et de l’absence de remboursement de la totalité des coûts engagés par les centres de prise en charge du cancer.

C’est la raison pour laquelle la Ligue contre le Cancer, Patients en Réseau et Unicancer souhaitent lancer, ensemble, une enquête nationale pour établir un état des lieux de la connaissance par les patients de cette nouvelle technologie, et de leur expérience de ces tests. Cela nous permettra, à partir de l’analyse des résultats, d’élaborer une plateforme de recommandations pour garantir un accès à ce diagnostic innovant pour tous les patients et sur tout le territoire national.

Remise des prix des lauréats de l’Appel à Projet Santé 2022 du Département

Jeudi 16 mai dernier, la cérémonie de remises des prix du 15ème Appel à Projet Santé du Département s’est déroulée au Palais des Rois Sardes. Deux projets du Centre Antoine Lacassagne ont été récompensés et seront financés à hauteur de 50 % par le Département des Alpes-Maritimes.

⦾ Le projet du Dr Juliette Haudebourg et du Dr Julien Boyer, Responsable du Laboratoire d’Anatomie et Cytologie Pathologique concerne l’acquisition de deux scanners de lame permettant la numérisation de l’ensemble des dossiers patients. La lecture classique au microscope sera remplacée par une lecture sur un écran à haute résolution. Cette innovation permettra d’obtenir un diagnostic le plus précis possible.

⦾ Le projet du Dr Guillaume Baudin, Chef du Département de Radiologie, concerne l’acquisition d’un scanner spectral dernière génération permettant d’optimiser de façon notable la qualité des imageries par une meilleure différenciation des tissus que les scanners conventionnels. Cette innovation permettra une détection plus précoce des lésions, une meilleure évaluation de la vascularisation tumorale et une optimisation de la précision diagnostique.

Un grand merci au Département des Alpes-Maritimes pour ce soutien.

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JOURNEE INTERNATIONALE DE LA RECHERCHE CLINIQUE

 

Chaque 20 mai, la Journée internationale de la recherche clinique (JIRC) est soulignée à travers le monde. Elle permet de célébrer les progrès réalisés dans la découverte de nouveaux traitements, de sensibiliser le grand public à l’importance des essais cliniques (en cancérologie notamment) et de rappeler pourquoi l’importance des dons est indispensable pour soutenir cette activité.

 

 

Pas de nouveaux traitements sans recherche … pas de recherche sans participants ni mécènes !

La recherche sur le cancer est hautement spécialisée et nécessite une compréhension approfondie de la biologie et des mécanismes de la maladie.

Elle vise à lutter contre tous les cancers en améliorant à la fois la survie à long terme et la qualité de vie des personnes touchées.

Les essais cliniques en sont la pierre angulaire. Ces études, qui sont essentielles pour tester de nouvelles stratégies ou des traitements innovants, nécessitent des ressources importantes. Elles impliquent des frais pour le recrutement des patients, la coordination des soins médicaux, le suivi des participants, la collecte et l’analyse des données par des équipes multidisciplinaires de chercheurs, de cliniciens, de personnel infirmier et d’autres professionnels de la santé.

Les réglementations strictes en matière de sécurité et d’éthique, indispensable pour garantir la meilleure qualité de soins, augmentent également le coût de ces essais cliniques.

C’est pourquoi, votre générosité permet d’offrir de l’espoir à des centaines de patients
pris en charge chaque année au Centre Antoine Lacassagne.
Vos dons peuvent faire la différence pour accélérer la Recherche !

 

 

La recherche clinique au Centre Antoine Lacassagne

Le Centre Antoine Lacassagne a fait le choix de l’innovation en faisant de la Recherche clinique un axe majeur de son positionnement stratégique.
Les essais cliniques lancés par le Centre, qu’ils soient interventionnels ou observationnels visent à évaluer la tolérance et l’efficacité de médicaments, de dispositifs médicaux (une prothèse ORL, DVI, patchs douleurs…), de techniques innovantes (nouveau type d’intervention chirurgicale, nouvel examen biologique, etc.) ou encore d’une nouvelle stratégie thérapeutique (combinaison de médicaments déjà connus etc.).

Avant de pouvoir être proposées à tous les patients dans la cadre du soin courant, ces méthodes doivent avoir fait la preuve d’une efficacité clinique, mais aussi d’une tolérance acceptable pour le patient. Tous les traitements dont les patients bénéficient aujourd’hui ont suivi ce même développement.

La Recherche clinique paramédicale a, elle, pour but spécifique de faire évoluer les pratiques, améliorer nos prises en soins et amener de nouvelles idées pour harmoniser le parcours du soin des patients suivis au sein de notre établissement.

 

Les phases d’un essai clinique :

  • Phase I : essai préliminaire très peu de patients sélectionnés. La priorité est d’évaluer la sécurité du traitement, ainsi que les premiers signaux d’efficacité.
  • Phase II : confirmation de l’activité clinique à la dose recommandée à l’issue Phase I. Une centaine de patients sont généralement sélectionnés.
  • Phase III : comparer le nouveau médicament à un traitement standard sur une large population représentative. Cela concerne souvent plusieurs centaines (voire milliers) de patients
  • Phase IV : essais post-AMM, après la commercialisation du traitement, pour garder une vigilance accrue su des effets qui n’auraient pas été détectés sur les phase précédentes. .

Qui sont les professionnels de santé qui interviennent en recherche clinique
Le Département de Recherche clinique et de l’Innovation (DRCI) de Centre Antoine Lacassagne est un Département d’envergure, dirigée par le Dr BORCHIELLINI Delphine.

Elle est assistée par Mme LOVERA Christine, qui dirige la partie administrative
Ce département emploie plus de 100 personnes :

  • Médecins
  • Paramédicaux : Infirmier Diplômé d’Etat (IDE)…
  • Attachés de Recherche Clinique (ARC), chefs de projets, gestionnaires d’études, biostatisticiens…

Afin de pouvoir accueillir les patients dans le cadre d’un essai clinique, le Département de la Recherche Clinique et de l’Innovation est doté de deux unités fonctionnelles au 3ème étage du Bâtiment A du Centre Antoine Lacassagne :

  • L’Unité de Phases Précoces (UPP), dirigée par le Dr SAADA-BOUZID Esma
    Pour les patients inclus dans les études de première administration à l’homme, Phases I et Phases II.
  • Le Centre de Recherche Clinique (CRC), dirigé par le Dr BORCHIELLINI Delphine
    Pour les patients inclus dans les études de Phase II et les Phases III.

 

 

En quelques chiffres 

  • Plus de 100 cliniciens chercheurs réalisent et collaborent au quotidien à des projets de recherche
  • 227 essais cliniques sont ouverts aux inclusions, dont 163 portant sur la recherche interventionnelle
  • 404 patients inclus dans les essais cliniques interventionnels (RIPH Cat 1 et 2)
  • 30% de patients qui participent à un essai clinique au CAL sont inclus dans un essai Phase I ou II
  • Plus de 1700 séjours dans le cadre d’études cliniques

 

Les projets à soutenir 

De nombreux projets sont initiés et conduits par les équipes du CAL
Découvrez les essais cliniques ouverts en 2024

 

 

Le saviez-vous ?

Le mois de mai est associé à la recherche clinique depuis plusieurs années. Pour comprendre pourquoi, il faut faire un saut dans le temps de près de 300 ans. Le 20 mai 1747, un jeune médecin écossais du nom de James Lind entreprenait ce qui est aujourd’hui considéré comme le premier essai clinique. Le Dr Lind cherchait un moyen de traiter un groupe de marins qui avait contracté le scorbut. Ainsi, il entreprit de comparer divers traitements en séparant les marins en plusieurs petits groupes. Quelques jours après le début de leur traitement, les marins à qui il avait administré des agrumes virent leurs symptômes disparaître. Bien que la méthodologie se soit grandement affinée depuis, le Dr Lind venait de trouver un remède pour soigner le scorbut et… de poser les bases de la recherche clinique. C’est pourquoi la contribution des essais cliniques à l’avancée de la médecine et aux soins de santé est maintenant soulignée chaque 20 mai à travers le monde.

 

La recherche a besoin de vous !
Faites un don et bénéficiez de réduction d’impôt

JE FAIS UN DON : http://soutenir.centreantoinelacassagne.org/acceleronslarecherche

Fenêtre sur la nature

Au Centre Antoine Lacassagne, nous avons décidé de laisser rentrer la nature pour permettre à nos patients de sortir de l’instant présent, de laisser échapper leurs pensées, d’apaiser leurs émotions.

Cela a été rendu possible grâce à l’association Biodiversanté dont la mission et d’offrir des photographies de nature aux hôpitaux en vue de les installer dans les salles d’attentes des patients. Le Centre Antoine Lacassagne a ainsi pu recevoir et installer 32 photographies originales de paysages, d’animaux et plantes dans les espaces de l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie et de l’Hôpital de Jour du Centre.

 

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Les objectifs partagés sont de contribuer à l’apaisement des patients, de les sensibiliser sur l’importance de rester au contact de la nature et de valoriser la biodiversité et le patrimoine naturel de la région. Au-delà de l’aspect esthétique, l’utilisation d’images de nature est une alternative agissant positivement sur le bien-être des patients mais également sur la Qualité de Vie au Travail des équipes soignantes.

Le saviez-vous ?

La nature joue un rôle essentiel sur 3 aspects de la santé :
• La santé mentale : baisse du niveau de stress, de l’anxiété et de l’humeur, hausse de la concentration et de la créativité.
• La santé physique : baisse de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, renforcement des systèmes immunitaires et respiratoire ainsi que l’ensemble de la condition physique.
• La santé sociale : baisse de sentiment de solitude (anxiété, dépression).

Et vous, êtes-vous plutôt nature verte ou nature bleue ?

• La santé verte fait référence aux bienfaits que peut apporter un contact avec un environnement naturel dominé par le végétal, essentiellement les arbres.
• La santé bleue fait, elle référence aux bénéfices apportés par le temps passé au contact de l’eau (eau douce et salée, rivières, cascades, lacs, bords de mer) que ce soit à côté, sur ou sous l’eau.

La région Sud en chiffres :

La région Sud est la première région de France pour sa biodiversité. 75% du territoire est couvert par les espaces naturels et 71% des espèces (animales et végétales) recensées en France Métropolitaine.

Plus d’infos https://www.biodiversante.net/

A la rencontre de nos professionnels Aïchata SOW, Cadre Responsable Médico-Chirurgical

Pourquoi avez-vous choisi d’être infirmière au Centre Antoine Lacassagne ?

Lors de ma formation infirmière en 2ème année, j’ai été attirée par le module de cancérologie. Les thérapeutiques, la particularité des prises en charge, les soins techniques et relationnels m’ont particulièrement intéressée. Je me suis alors rapprochée du Centre Antoine Lacassagne pour y faire un stage. Lors de l’entretien, la Directrice des Soins et le Directeur des Ressources Humaines de l’époque m’ont proposé d’intégrer le dispositif du contrat d’apprentissage, une première pour l’établissement ! J’ai saisi l’opportunité. J’ai ainsi intégré le Centre en 2004, en Unité de Surveillance Continue (USC), en tant qu’apprentie tout en poursuivant mes études.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

J’avais 20 ans lorsque je suis rentrée au Centre. J’ai été impressionnée par les prises en charge des patients trachéotomisés. Ce qui m’a marqué c’est la bienveillance de l’équipe, de l’encadrement et des chirurgiens à mon égard. Ils ont pris le temps de m’apprendre, de me former et de m’accompagner sur les prises en charge chirurgicales ORL. La spécialité et les équipes ont conforté mon choix.

Diplômée infirmière en 2006, ma 1ère prise de poste s’est faite en Hôpital de Jour où j’ai pu élargir mes compétences techniques et mes connaissances sur les surveillances inhérentes à la chimiothérapie et à la transfusion. Là aussi j’ai été accompagnée par les différentes équipes et j’en garde un très bon souvenir. Par la suite, j’ai occupé le poste d’infirmière dans différents services et ai pu découvrir les différentes prises en charge dans l’établissement aussi bien sur le plan curatif que palliatif.

En 2009 j’ai intégré l’équipe d’USC : d’abord infirmière, puis coordonnatrice, puis « faisant fonction » de cadre sur les services de chirurgie ORL et de séno/gynécologie.

J’ai ensuite pu bénéficier de la formation de cadre de santé qui m’a permis à mon retour en poste de gérer l’encadrement de la chirurgie ORL et de l’équipe USSICAL. J’ai pu travailler sur la mutualisation de l’Institut Universitaire de la Face et du Cou. Je suis très fière d’avoir pu participer à ce projet et d’avoir accompagné les équipes soignantes.

Aujourd’hui vous êtes Cadre Responsable Médico-Chirurgical, qu’est-ce que cela signifie ?

Le Cadre Responsable Médico-Chirurgical est un cadre intermédiaire entre l’encadrement soignant et la Direction des Soins. Il a en charge la gestion de projets de toutes les unités médico-chirurgicales et s’assure de la bonne mise en œuvre du projet de soins. J’ai souhaité évoluer professionnellement avec une vision plus stratégique, sans oublier la vision opérationnelle, et mener des projets institutionnels. Ainsi je me suis lancée un challenge sur ce poste qui vient d’être créé et que je prends plaisir à occuper et à « modeler ».

Quelles sont vos missions spécifiques ?

Je travaille en étroite collaboration avec Julie OUDIN, la Directrice des Soins qui me délègue des missions. Actuellement nous travaillons pour renforcer la coopération entre les infirmières libérales en cancérologie et la création d’une plateforme sur Meredith Santé. J’ai intégré également le COPIL Nuit qui a pour mission de réunir les équipes paramédicales de jour et de nuit, de trouver une organisation commune et de favoriser la communication inter-équipes.

Quels sont vos objectifs, vos souhaits ?

Il est important pour moi de travailler, chacun de ces projets, et ceux à venir, en étroite collaboration avec la Direction des Soins, la Direction Qualité, ls médecins responsables de département, l’ensemble des cadres de santé, les équipes médicales et soignantes et les services supports, afin de favoriser la communication interne et obtenir l’adhésion des professionnels aux projets institutionnels.

Harmoniser des pratiques, fédérer une équipe d’encadrement et améliorer la qualité des pratiques de soins sont pour moi primordial. A titre personnel, je souhaite m’épanouir professionnellement dans ces nouvelles fonctions et continuer à apprendre et à progresser tout au long de ma carrière.

Retour sur le 2ème diner de charité du Centre Antoine Lacassagne

Le 4 avril dernier, le Centre Antoine Lacassagne organisait son annuel gala de charité avec au programme un diner gastronomique et une vente aux enchères caritative. Plus de 30.000€ ont été collectés et serviront à faire avancer la recherche contre le cancer et à financer le projet « Blink » qui vise à révolutionner les traitements par protonthérapie. Il s’agit d’un projet de Protonthérapie FLASH à très haut débit de dose, technique prometteuse permettant d’accroître le différentiel tumeurs/tissus sains et améliorer significativement la prise en charge des patients.

Après une édition 2023 réussie, le Centre Antoine Lacassagne était heureux d’organiser son deuxième diner de charité, dédié cette année au sport et à l’art culinaire, dans l’écrin du Musée National du Sport à Nice qui en cette année olympique ouvrit exceptionnellement son lieu pour soutenir notre combat.

Placé sous le signe de la solidarité et de la convivialité, le Centre Antoine Lacassagne a eu l’honneur d’avoir comme marraines de cette édition, deux figures emblématiques du sport et de la région : Camille Pin, la niçoise championne internationale de tennis et Emilie Fer, de la Colle sur Loup, championne du monde et médaillée d’Or Olympique en Kayak lors des JO de Londres. Toutes deux ont fait part du lien sensible qui les rattache au Centre et à la lutte contre les cancers et exprimé leur vision du sport santé dans la prévention ou la guérison de la maladie. Un engagement qui apporta à l’évènement une dimension spéciale et remplie d’émotions.

Un repas gastronomique d’exception accompagné de vins fins fut réalisé par 6 grands chefs étoilés et meilleurs ouvriers de France de la région, et sensibles à la cause : Patrick Raingeard (Cap Estel*), Jacques Rolancy (La Table du Moulin), Jean-Marc Delacourt, Christophe Cussac, (Le Métropole**), Damien Andrews (La Pérouse) et Vincent Delhomme (Cap Estel). C’est donc ensemble, qu’ils ont offert un voyage culinaire extraordinaire reflétant la quintessence de la cuisine de la Côte d’Azur.

La vente aux enchères caritative qui lança la soirée, a vu 13 lots inédits offerts par des artistes, des champions et des acteurs économiques de la région (parmi lesquels l’OGCN, l’AS Monaco, Dany Yi, Maison LAC, le Tour de France, le groupe L’Equipe, SAB, Berben, Renoir, Jo-Wildfried Tsonga, Camille Pin) ravirent les acquéreurs qui se sont livrés une belle bataille lors des enchères animées par le commissaire-priseur de la maison Boisgirard-Antonini.

Une soirée également placée sous le signe de la générosité et de l’innovation puisque plus de 30.000€ ont été collecté et serviront à faire avancer la recherche contre le cancer et à financer le projet « Blink » du Pr Doyen qui vise à révolutionner les traitements par protonthérapie. Il s’agit d’un projet de Protonthérapie FLASH à très haut débit de dose, technique prometteuse permettant d’accroître le différentiel tumeurs/tissus sains et améliorer significativement la prise en charge des patients.

L’événement a rassemblé une centaine de personnes qui à leur manière luttent contre le cancer et sans lesquels les projets n’avanceraient pas aussi vite : médecins, mécènes, entreprises locales, artistes, associations.

L’occasion pour le Pr Emmanuel Barranger, Directeur Général du Centre Antoine Lacassagne de rappeler l’importance cruciale de la recherche pour lutter contre cette maladie qui touche 1 famille sur 3 en France, 1200 nouveaux cas chaque jour en France et près de 90 en Région PACA. Des chiffres qui selon l’OMS devrait augmenter de 22,5 % au cours des 20 prochaines années.

Le Centre Antoine Lacassagne a également pu compter sur la présence de personnalités politiques. Eric Ciotti, Député des Alpes-Maritimes, a évoqué l’engagement du Département des Alpes Maritimes en matière de Santé, à travers notamment l’Institut Mozart qui accompagne depuis septembre les malades et les familles touchées par le cancer. Hervé Caël, représentant Christian Estrosi, Maire de Nice a de son côté rappeler les discussions en cours avec les principaux acteurs de la santé de Nice pour repenser l’offre de santé globale sur le territoire.

Le projet

Tous les bénéfices de cette soirée permettront à nos chercheurs de faire avancer la recherche en protonthérapie dont les objectifs tendent à réduire les séquelles et améliorer la qualité de vie des patients. Avec le projet « BLINK », porté par le Pr Jérôme Doyen, le Centre Antoine Lacassagne souhaite révolutionner le traitement par protonthérapie grâce à la « Flash thérapie ». Il s’agit d’une nouvelle technique qui vise à délivrer de très fortes doses d’irradiation permettant la guérison mais tout en épargnant quasi complètement les tissus sains. Cet effet a été récemment bien décrit par l’équipe de l’Institut Curie à Paris et est en plein développement. Il n’y a toutefois pour l’instant aucune machine permettant de l’appliquer chez l’homme Le projet « BLINK » permettrait d’équiper le Centre de Nice à court terme.


Retour en images sur le 2ème diner de charité

du Centre Antoine Lacassagne

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Cancer de la gorge : tous concernés, tous mobilisés


Lancement de la campagne nationale « Rouge Gorge » de sensibilisation et de prévention des cancers de la gorge portée par les sociétés savantes et soutenue par le Centre Antoine Lacassagne du 2 au 5 avril 2024

 

Les cancers de la gorge sont principalement dus à la consommation de tabac et d’alcool mais une autre cause prend une part grandissante. En effet, l’infection au papillomavirus humain (HPV) est également à l’origine de cancers de la gorge. Les femmes et les personnes jeunes sont de plus en plus touchés. La prévention, l’information et le diagnostic précoce sont essentiels pour inverser la courbe ascendante de l’incidence de ces cancers.

La Société Française de Carcinologie Cervico-Faciale (SFCCF) et la Société Française d’Oto-Rhino-Laryngologie et de Chirurgie de la Face et du Cou (SFORL) lancent la campagne nationale Rouge-Gorge dont la première édition aura lieu du 2 au 5 avril 2024. Le Pr Alexandre BOZEC, Chef du Département de Chirurgie Oncologique Cervico-Faciale du Centre Antoine Lacassagne est désigné ambassadeur régional de la campagne et le Dr Agathe VILLARME, Chirurgien ORL, référente locale.

 

*Les cancers de la gorge en France (1,2,3)

Les cancers de la gorge sont également appelés cancers de la tête et du cou ou encore cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS). Ils se développent au niveau des lèvres, de la bouche, du pharynx (nasopharynx, oropharynx, hypopharynx), du larynx ou encore des fosses nasales, des sinus ou des glandes salivaires.

Ces cancers sont surtout dus à la consommation de tabac et d’alcool, mais une autre cause prend une part grandissante, notamment dans le cancer de l’oropharynx (incluant les amygdales et la base de la langue) : il s’agit des virus de la famille des papillomavirus humains (HPV).

*Tous concernés : les femmes et les jeunes de plus en plus touchés (3)

L’évolution des facteurs de risque a un impact sur le profil des patients touchés par la maladie.

En France, le nombre de nouveaux cas de cancers de la gorge (lèvres, bouche, pharynx et larynx) est d’environ 15 000 par an (3). 10 000 des nouveaux cas sont diagnostiqués chez les hommes, 5 000 cas chez les femmes. Si le nombre de cancers de la gorge diminue chez les hommes, il est en augmentation chez les femmes (4). Cette tendance est notamment en lien avec l’évolution du tabagisme, en hausse chez les femmes (3).

Les cancers de la gorge surviennent le plus souvent entre 50 et 64 ans (3), mais certains d’entre eux comme les cancers de l’oropharynx causés par le virus HPV apparaissent chez des patients plus jeunes, en bonne santé générale et ne consommant pas d’alcool ou de tabac (6). Les cas de ces cancers induits par HPV sont en augmentation et touchent aussi bien les hommes que les femmes. Ces cancers ont tendance à être diagnostiqués dans deux groupes d’âge : de 30 à 40 ans et entre 60 et 70 ans (5).

 

*Tous mobilisés : les symptômes et signes d’alerte

S’ils durent plus de 3 semaines, certains symptômes (douleurs à la langue ou à la gorge, tache rouge ou blanche dans la bouche, enrouement, déglutition douloureuse, grosseur dans le cou, nez bouché ou écoulement de sang par le nez… (6,7)) doivent amener à consulter son médecin généraliste en vue d’une orientation vers une consultation ORL ou maxillo-faciale. Cette consultation spécialisée vise à réaliser un examen complet des voies aérodigestives supérieures (VADS).

Elle doit être organisée rapidement (dans les 15 jours), si possible directement par le médecin généraliste, afin de ne pas retarder la mise en œuvre du traitement (6,7).

La campagne Rouge-Gorge

Pour faire connaître les cancers de la gorge et les moyens d’y faire face, la SFCCF et la SFORL lancent la campagne Rouge-Gorge. Une initiative soutenue par des partenaires institutionnels, d’autres sociétés savantes, des partenaires privés, des associations et des établissements hospitaliers dont le Centre Antoine Lacassagne.

Pour en savoir plus sur la campagne Rouge Gorge

Campagne Rouge-Gorge

 

*Extraits Communiqué de presse de la SFORL et SFCCF

1. ARC. Les cancers des voies aérodigestives supérieures. https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-vads 2. INCa. Cancers de la sphère ORL (voies aérodigestives supérieures) : les points clés. https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancers-de-la-sphere-ORL-voies-aerodigestives-superieures/Les-pointscles. Date de dernière mise à jour : 02/06/2022. Site consulté le 02/01/24. 3. Les traitements des cancers des voies aérodigestives supérieures, collection Guides patients Cancer info, INCa, décembre 2018. 4. Barsouk A et al. Epidemiology, Risk Factors, and Prevention of Head and Neck Squamous Cell Carcinoma. Med Sci (Basel). 2023;11:42. 5. Mayo Clinic Q and A: Increasing incidence of throat cancer related to HPV. https://newsnetwork.mayoclinic.org/discussion/mayo-clinic-qand-a-increasing-incidence-of-throat-cancer-related-to-hpv/. Octobre 2019. Site consulté le 02/01/24. 6. INCa. Les cancers des voies aérodigestives supérieures en 10 points clés. Juin 2020. 7. Cancers des voies aérodigestives supérieures. Outils pour la pratique. Du diagnostic au suivi. Février 2018.

Cours collectifs de tennis ouverts à tous les patients du Centre

Dans le cadre du label « Club Tennis Santé », le Tennis Club des Arènes de Cimiez s’associe au Centre Antoine Lacassagne en proposant à tous les patients du Centre des cours collectifs de tennis gratuits. 🎾

Echanger, se dépenser, bouger, nourrir une vie sociale active, améliorer sa condition physique dans son ensemble (renforcement, endurance, équilibre, souplesse), s’amuser, ressentir un profond bien-être après la séance autant d’éléments qui permettent de limiter les risques de récidives et de sédentarité et d’améliorer la qualité de vie des patients.

Des sessions d’entrainements sont possibles chaque mardi et vendredi de 10h à 11h et de 11h à 12h (1h hebdomadaire par groupe de 4)

Si vous êtes intéressé(e)s, n’hésitez pas à en parler à votre médecin lors de la consultation pour un certificat médical de non contre-indication à la pratique du tennis puis à contacter le professeur de Tennis Alain Franceschi (alainfranceschi@free.fr) pour réserver votre cours.

Un grand merci au Tennis Club des Arènes de Cimiez d’accompagner les patients du Centre dans la pratique d’activité physique adaptée et de contribuer à la lutte contre le cancer dans la région.

La HAS lance une campagne de communication pour mieux faire connaître Qualiscope au grand public

Qualiscope, le service HAS de référence sur le niveau de qualité des hôpitaux et cliniques de France, s’actualise et s’enrichit de nouvelles données.

Il fournit un panorama complet du niveau de qualité des soins dans l’ensemble des établissements de santé, publics et privés. La HAS lance une campagne de communication pour faire connaître plus largement Qualiscope.

Ouvert en juin 2022, Qualiscope affiche pour chaque établissement de santé ses résultats de certification et d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins. Ce service en ligne de la HAS donne ainsi accès à des informations de qualité, rigoureusement construites, fiables et comparables entre établissements. Le recours à la datavisualisation permet d’en faciliter la lecture.

Ces informations sur la qualité des soins ne sont pas réservées aux établissements de santé. La HAS souhaite leur diffusion la plus large possible, dans un souci de transparence, et pour aider les usagers à mieux s’orienter dans le système de santé. Tout médecin y trouvera aussi les informations utiles pour orienter ses patients.

Une campagne de communication pour faire connaître plus largement Qualiscope

Pour mieux faire connaître ce service, la HAS lance une campagne de communication numérique. Elle valorise Qualiscope en s’appuyant sur le fait que si les avis sur les produits et services sont omniprésents en ligne, on ne se fait pas un avis sur un hôpital ou une clinique comme sur n’importe quel produit ou service.

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