Palmarès Le Point 2024

 

Palmarès 2024 des Hôpitaux et Cliniques du journal Le Point

 

🏆 Le Centre Antoine Lacassagne est fier de figurer cette année encore dans le Palmarès 2024 des hôpitaux et cliniques du journal Le Point qui a évalué et classé 1400 établissements français dans 85 spécialités. 

Pour la première fois cette année, le Centre Antoine Lacassagne figure dans la catégorie « Tumeurs du cerveau de l’enfant et de l’adolescent » grâce à la Protonthérapie Haute Énergie de l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie.

Dans le classement des 49 meilleurs hôpitaux de France ayant pris en charge au moins douze patients de moins de 17 ans atteints de tumeur cérébrale maligne en 2022, le Centre Antoine Lacassagne est classé 20ème.

Le Centre Antoine Lacassagne est un des trois seuls établissements en France à être doté d’un accélérateur de protonthérapie haute énergie et à pouvoir traiter par radiothérapie par protons. Les protons permettent une irradiation très précise qui s’arrête une fois la tumeur atteinte. Cette technique permet donc de mieux cibler les tumeurs tout en protégeant les organes à risque à proximité. Elle est particulièrement indiquée dans le traitement des tumeurs pédiatriques car elle permet de protéger les tissus sains autour de la tumeur et déduit ainsi les risques de complications tardives.

Le « prendre soin » au cœur de la prise en charge de nos patients

Au-delà des traitements et des gestes techniques, le « prendre soin » est l’intention de porter une attention particulière à la personne, de lui venir en aide, de contribuer à son bien-être, à sa santé, de diminuer sa souffrance, de favoriser son autonomie et son confort.

Un groupe de réflexion est né dans le service d’hospitalisation du B3 il y a 4 ans dans le but d’améliorer la qualité de vie du patient, et de le remettre au centre de sa prise en charge en préservant ce qui fait de lui une « personne ». L’ambition était de faire évoluer « la prise en charge des patientes en sénologie » en « le prendre de soin de femmes atteintes de cancer du sein » (cette réflexion avait été initiée dans le cadre d’une participation au projet Ruban Rose de l’association « Le Cancer du Sein, parlons-en ! »

Plusieurs pistes ont alors été suivies au sein du service : point sur les besoins en formation, mise en place de statuts réanimatoires, développement du prendre soin et de la prise en charge globale, développement du travail en binôme infirmier(e) – aide-soignant(e) par secteur, mise en place de prescriptions anticipées personnalisées, respect du rythme du patient, nécessité de créer un binôme médecin – infirmier(e) référent(e), lits identifiés de soins palliatifs….

C’est dans cette dynamique que plusieurs demandes matérielles ont été faites comme l’achat de transilluminateurs de ponction veineuse pour améliorer le confort dans les soins techniques, l’achat de vélos ou de steppers dans le cadre de la prévention du lymphœdème, la réfection d’une salle de bain équipée d’un chariot-douche, ou encore l’installation de tableaux blancs de communication patient-familles.

Des tableaux blancs afin de faciliter la communication entre le patient et sa famille ont également été mis en test dans 10 chambres du B3. Ils sont dédiés à une utilisation « privée » et sont de vrais supports à la communication. Les messages y reflètent l’amour et le soutien des proches : dessins des petits-enfants ou des patients eux-mêmes, photos, arbres généalogiques façon trombinoscope… Ces tableaux permettent d’humaniser la chambre, de la rendre plus personnelle, plus chaleureuse, moins technique.

Fort de ce retour positif, toutes les chambres du B3 bénéficient désormais de ce dispositif qui contribue au « bon soin », celui du soin personnalisé.

Scanner spectral : une innovation au bénéfice des patients

Le scanner diagnostique du Département de Radiologie a été remplacé par un scanner spectral de dernière génération (IQon Spectral CT de la marque Philips). Depuis la mi-août, les premiers patients bénéficient de cette innovation technologique.

En se dotant de cet équipement de haute technologie et en complément de son IRM, le Centre Antoine Lacassagne dispose dorénavant d’un plateau technique d’imagerie en coupes sans équivalent dans la Région PACA.

Techniquement parlant…

Le scanner spectral possède une seule source de rayons X et un détecteur à deux couches de récepteurs contrairement aux scanners classiques qui n’en possèdent qu’une. La couche supérieure composée d’Yttrium absorbe sélectivement les photons de basse énergie alors que la couche inférieure du détecteur, composée de GOS+ absorbe les photons de haute énergie.

L’IQon Spectral CT transforme ainsi l’imagerie du scanner grâce à une technologie exclusive de détecteurs en double couche 100% spectral. Cette technologie bénéficie à tous les patients réalisant une imagerie scannographique.

Concrètement, une approche diagnostique plus précise et un traitement oncologique plus personnalisée.

Une réduction significative des doses de rayons X

La technologie en double énergie du scanner spectral permet de réduire les doses délivrées à chaque patient. Un bénéfice important les patients atteints de cancer qui nécessite un suivi régulier avec plusieurs examens d’imagerie médicale par an (4 à 5 scanners par an chez certains patients).

Une meilleure différenciation des tissus

Les scanners spectraux sont capables de détecter et de différencier tous les types de tissus avec une très grande précision. Le scanner peut distinguer les tissus sains des tissus anormaux et notamment les tumeurs.

Une détection plus précoces des lésions

Des lésions ou des anomalies peuvent être révélées à un stade précoce, alors même qu’elles ne sont pas encore visibles sur d’autres types d’examens d’imagerie. Cela permet une intervention médicale rapide et augmente ainsi les chances de réussite du traitement.

Une meilleure évaluation de la vascularisation tumorale

La technique spectrale permet de fournir des informations sur la vascularisation des tumeurs et de caractériser les vaisseaux sanguins associés à celles-ci, tels que la néovascularisation, qui est la formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour alimenter la tumeur. Cette information est cruciale pour la planification du traitement et le suivi de l’efficacité des thérapies anti angiogéniques ou de certains traitement de radiologie interventionnelle.

Une optimisation de la précision diagnostique

La capacité à discriminer les différentes caractéristiques spectrales des tissus offrent au scanner spectral une précision diagnostique accrue. Cela peut aider notamment à différencier les tumeurs bénignes, à évaluer l’agressivité d’une tumeur, à mieux définir l’extension locale d’une atteinte tumorale et à déterminer la présence de métastases.

Tous ces éléments aboutissant à une meilleure personnalisation du traitement en fournissant des informations détaillées sur les propriétés des tissus et la réponse tumorale. Les scanners spectraux peuvent contribuer à une approche plus personnalisée du traitement.

Classement Newsweek 2025 des hôpitaux spécialisés en cancérologie

Pour la 5ème année consécutive, le Centre Antoine Lacassagne figure parmi les établissements de référence à l’échelle mondiale, améliorant son classement en se positionnant à la 126ème place, et occupant en France une remarquable 8ème position.

✅ Ce classement repose sur des critères pertinents, tels que l’évaluation par des experts de 25 pays, la satisfaction des patients, ainsi que les principaux indicateurs de qualité et de sécurité des soins.

✅ Cette position, d’autant plus significative dans le contexte actuel, honore le travail accompli par l’ensemble des salariés du Centre, que ce soit dans la prise en charge des patients, l’accompagnement tout au long du parcours de soins, ou encore dans les domaines scientifiques et de la recherche.

C’est à nouveau une belle reconnaissance et un réel encouragement pour notre établissement. Un immense merci à l’ensemble du personnel du Centre Antoine Lacassagne pour son remarquable engagement quotidien au service des malades.

Pour consulter le classement et la méthodologie https://cutt.ly/geT3evjY

Septembre en Or 2024

En Septembre, mois international de la lutte contre les cancers pédiatriques et tout au long de l’année, le Centre Antoine Lacassagne mène la campagne « Changez l’histoire » qui vise à mobiliser la société civile, et particulièrement les habitants de la région PACA-Est pour soutenir les équipes soignantes et offrir aux enfants atteints d’un cancer, de nouvelles perspectives thérapeutiques.

 « Les seuls rayons qu’il devrait connaitre sont ceux de son vélo ! »

Pourtant, comme Thibaut, sur les 2500 enfants touchés chaque année par le cancer, 400 d’entre eux suivent un traitement par radiothérapie.

Le Centre Antoine Lacassagne est l’un des 3 seuls centres en France à proposer de la protonthérapie, technique adaptée et recommandée pour le traitement des cancers de l’enfant, puisque plus précis et limitant les séquelles radio-induites à court et long terme. Pour lui permettre de retrouver rapidement la voie de la guérison et les joies de pédaler et pour donner aux équipes médicales les moyens d’accélérer la recherche en faveur des traitements des cancers de l’enfant, nous avons besoin de vous !


NOUS SOUTENIR POUR MIEUX GUERIR LES CANCERS PÉDIATRIQUES 

Au plus proche des jeunes patients, nos médecins et nos chercheurs spécialistes en radiothérapie développent et mettent en œuvre de nouvelles approches thérapeutiques et axes de recherche ayant un objectif unique : améliorer la qualité de guérison et de vie des enfants atteints d’un cancer. C’est pourquoi, le Centre Antoine Lacassagne développe de nouveaux travaux de recherche.  
Les 2 projets ci-dessous visent à permettre à l’ensemble des jeunes patients des traitements de précisions et une amélioration de leur confort de vie.

ESSPOIR

POUR UN TRAITEMENT PAR PROTONTHÉRAPIE BASÉ SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE INNOVANT ET OPTIMAL

Aujourd’hui la dosimétrie (calcul de la dose de rayonnements) et les rayons sont réalisés sur la base d’images issues de scanner. Grâce à un dispositif innovant s’appuyant sur une antenne IRM et l’Intelligence Artificielle, c’est une précision de traitement inégalée que le Centre de Lutte Contre le Cancer de Nice souhaite offrir à ses jeunes patients. L’objectif du projet de recherche ESSPOIR pour « Evaluation du Scanner Synthétique pour la Pédiatrie Oncologique avec l’IRM en Radiothérapie » est de favoriser un meilleur traitement grâce aux images IRM, une première en France et au niveau mondial.

REVER

POUR DIMINUER L’ANXIÉTE DES ENFANTS AVANT OU PENDANT LE TRAITEMENT GRACE A LA RÉALITÉ VIRTUELLE

Depuis 2016, le Centre propose à ses patients, avant ou pendant un acte de soin, un casque de Réalité Virtuelle visant à traiter les douleurs et l’anxiété en pédiatrie.

Le projet REVER débuté en 2018 vise à évaluer les bénéfices de la Réalité Virtuelle sur le ressenti et le psychique des jeunes patients devant suivre des séances de radiothérapie pédiatrique.


Le Centre Antoine Lacassagne

Référent national de la radiothérapie en onco-pédiatrie
Complémentaire et en concertation étroite avec les autres établissements hospitaliers
(dont le CHU de Nice et la Fondation Lenval)
Chaque année près de 100 enfants pris en charge
La prévention des séquelles et le confort des jeunes patients sont notre priorité
Un accompagnement adapté et personnalisé pour l’enfant et sa famille

Aidez le Centre Antoine Lacassagne
à poursuivre ses travaux de recherche visant à
améliorer le confort et la prise en charge des enfants touchés par le cancer
.


Contact et informations

Julien Lizé, Responsable Mécénat
dons@nice.unicancer.fr / 04 92 03 15 01

Envie de relever un défi sportif inoubliable ? Donnons un sens à l’effort : face au cancer, courons solidaire !

Grande première, en 2025, le Centre Antoine Lacassagne est partenaire du Schneider Electric Marathon de Paris et vous offre des dossards solidaires. Les inscriptions sont ouvertes !

Au-delà du défi sportif, il s’agit de se lancer dans la course avec un dossard solidaire au profit d’une cause importante qui nous concerne tous de près ou de loin, faire la différence en courant solidaire pour aider à lutter contre le cancer.

Le prochain Marathon de Paris aura lieu le 13 avril 2025 et le Centre Antoine Lacassagne en est l’un des partenaires. En choisissant de s’inscrire avec un dossard solidaire, chaque coureur devient ainsi un ambassadeur du Centre et de la lutte contre le cancer, invitant d’autres personnes de son entourage à se joindre à ce geste fort. Chacune de ses foulées contribuera à la recherche et représentera un espoir supplémentaire pour des milliers de patients.

En pratique, comment faire ?

Il suffira ensuite de se préparer pour que le jour J et de prendre un maximum de plaisir !

Ainsi, chaque foulée réalisée, chaque kilomètre parcouru, contribuera directement à améliorer la prise en charge de tous les patients et à soutenir les projets de recherche les plus prometteurs.

Alors, prêt à courir pour bien plus que la ligne d’arrivée ? Rejoignez-nous pour le Schneider Electric Marathon de Paris 2025. Ensemble, faisons gagner la vie, courons pour le Centre Antoine Lacassagne !

Pour toute question :
Service Relation Donateurs du Centre Antoine Lacassagne : dons@nice.unicancer.fr

Labellisation du Centre de Phase Précoce en Oncologie Adulte PACA Est par l’Institut National du Cancer

L’Unité de Phase Précoce du Centre Antoine Lacassagne et les unités d’onco-hématologie et d’onco-dermatologie du CHU de Nice obtiennent la labellisation CLIP² de l’Institut National du Cancer pour la période 2024-2029.


Nice, le 3 juin 2024 – Le Centre Antoine Lacassagne en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice sont fiers d’annoncer que trois de leurs unités ont obtenu la prestigieuse labellisation CLIP² (Centre Labellisé Phase Précoce) pour la période 2024-2029.

Les structures d’accueil labélisées sont :

1. Unité de Phases Précoces du Centre Antoine Lacassagne
Dr Esma SAADA-BOUZID

2. Unité d’Onco-hématologie du CHU de Nice
Pr Thomas CLUZEAU

3. Unité d’Onco-Dermatologie du CHU de Nice
Pr Henri MONTAUDIE

Cette labellisation, décernée par l’Institut National du Cancer (INCa), distingue les établissements de santé (CLCC, CHU) qui démontrent une grande compétence et un dynamisme en matière de recherche clinique et translationnelle dans le domaine du traitement des cancers, particulièrement dans le cadre des essais cliniques de phase précoce.

Une thématique centrale : la médecine personnalisée

Le projet scientifique central qui a conduit à cette labellisation porte sur le développement de la médecine personnalisée, avec un focus particulier sur la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) moléculaire PACA-Est, la RCP moléculaire d’hématologie du CHU de Nice, ainsi que la RCP moléculaire en onco-hématologie PACA. Cette approche innovante vise à adapter les traitements aux caractéristiques génétiques et moléculaires spécifiques de chaque patient, optimisant ainsi l’efficacité des thérapies et minimisant les effets secondaires. L’objectif est d’accroitre les activités de recherche clinique, translationnelle et de transfert en lien avec la personnalisation des traitements en oncologie et hématologie au bénéfice de l’ensemble des patients de PACA-Est.

Détails des unités labellisées

Unité de phases précoces du Centre Antoine Lacassagne – Dr Esma SAADA-BOUZID

Sous la direction du Dr SAADA-BOUZID, cette unité inaugurée en 2017 se spécialise dans l’évaluation de nouveaux traitements en oncologie. La labellisation CLIP² confirme son rôle de leader dans la mise en œuvre de thérapies innovantes dès les premières phases de développement clinique.

Unité de recherche clinique en onco-hématologie du CHU de Nice – Pr Thomas CLUZEAU

Dirigée par le Pr CLUZEAU, cette unité se concentre sur toutes les maladies hématologiques malignes telles que les leucémies, les myélomes et les lymphomes ; et les différentes stratégies thérapeutiques allant de la chimiothérapie, thérapies ciblées jusqu’à la thérapie cellulaire (allogreffe et CAR-t cells). L’obtention du label CLIP² atteste de son expertise et de son engagement dans la recherche clinique de phase précoce pour augmenter les options thérapeutiques disponibles à l’ensemble des patients d’hématologie de PACA-Est.

Unité d’onco-dermatologie du CHU de Nice – Pr Henri MONTAUDIE

Sous la direction du Pr MONTAUDIE, cette unité est dédiée à la prise en charge de tous les cancers de la peau, tels que le mélanome, les carcinomes, lymphomes et sarcomes cutanés. Cette unité permet déjà une offre de soins importante allant de l’immunothérapie à la thérapie ciblée en passant par la vaccinothérapie, le laser et les injections intra-tumorales.

La labellisation CLIP² souligne l’expertise acquise dans le domaine de la recherche clinique et translationnelle et la capacité cette unité à intégrer rapidement des innovations thérapeutiques. In fine cette labélisation va permettre d’élargir l’offre de soins des patients atteints de cancers cutanés de la région PACA-Est et au-delà.

Une reconnaissance d’excellence

Cette labellisation, portée par le Centre Antoine Lacassagne en partenariat avec le CHU de Nice, positionne nos établissements comme des centres de référence en oncologie, illustrant leur volonté de coopération et de complémentarité au bénéfice des patients. Les patients bénéficieront de traitements personnalisés et des avancées les plus récentes dans le domaine de la cancérologie.

Qu’est-ce qu’un CLIP² ?

La création de centres labellisés de phase précoce (CLIP = Centre Labellisé INCa de Phase Précoce) a été initié en 2010 par l’Institut National du Cancer (INCa).

Ils ont pour objectifs de :
– faciliter la mise à disposition des nouveaux médicaments pour les patients
– renforcer la visibilité et l’attractivité de la recherche clinique française
– améliorer la qualité des essais cliniques de phase précoce et en augmenter le nombre
– valoriser la recherche clinique académique
– proposer des essais cliniques de phase précoce aux patients identifiés dans les programmes de criblage moléculaire.

Seuls 16 CLIP² ont été labellisés par l’INCa en France pour la période 2024-2029

Enquête nationale patients séquençage génomique du cancer

Unicancer, la Ligue contre le Cancer et l’association Patients en Réseau lancent une enquête nationale visant à dresser un état des lieux de la connaissance et l’expérience par les patients du NGS.

Le pronostic de nombreux cancers a été amélioré significativement grâce à l’arrivée de nombreuses innovations thérapeutiques (immunothérapies, thérapies ciblées…) mais aussi diagnostiques. Parmi celles-ci, le NGS (‘Next Generation Sequencing’) est devenu un nouvel élément incontournable de la caractérisation de la maladie cancéreuse pour de nombreux malades. Il permet de donner la carte d’identité moléculaire des tumeurs, grâce à des panels de taille variable selon les indications, pour une meilleure stratégie thérapeutique.

L’accès à ces nouvelles technologies n’est malheureusement pas optimal, en raison de l’hétérogénéité des pratiques et de l’absence de remboursement de la totalité des coûts engagés par les centres de prise en charge du cancer.

C’est la raison pour laquelle la Ligue contre le Cancer, Patients en Réseau et Unicancer souhaitent lancer, ensemble, une enquête nationale pour établir un état des lieux de la connaissance par les patients de cette nouvelle technologie, et de leur expérience de ces tests. Cela nous permettra, à partir de l’analyse des résultats, d’élaborer une plateforme de recommandations pour garantir un accès à ce diagnostic innovant pour tous les patients et sur tout le territoire national.

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA RECHERCHE CLINIQUE

 

Chaque 20 mai, la Journée internationale de la recherche clinique (JIRC) est soulignée à travers le monde. Elle permet de célébrer les progrès réalisés dans la découverte de nouveaux traitements, de sensibiliser le grand public à l’importance des essais cliniques (en cancérologie notamment) et de rappeler pourquoi l’importance des dons est indispensable pour soutenir cette activité.

 

 

Pas de nouveaux traitements sans recherche … pas de recherche sans participants ni mécènes !

La recherche sur le cancer est hautement spécialisée et nécessite une compréhension approfondie de la biologie et des mécanismes de la maladie.

Elle vise à lutter contre tous les cancers en améliorant à la fois la survie à long terme et la qualité de vie des personnes touchées.

Les essais cliniques en sont la pierre angulaire. Ces études, qui sont essentielles pour tester de nouvelles stratégies ou des traitements innovants, nécessitent des ressources importantes. Elles impliquent des frais pour le recrutement des patients, la coordination des soins médicaux, le suivi des participants, la collecte et l’analyse des données par des équipes multidisciplinaires de chercheurs, de cliniciens, de personnel infirmier et d’autres professionnels de la santé.

Les réglementations strictes en matière de sécurité et d’éthique, indispensable pour garantir la meilleure qualité de soins, augmentent également le coût de ces essais cliniques.

C’est pourquoi, votre générosité permet d’offrir de l’espoir à des centaines de patients
pris en charge chaque année au Centre Antoine Lacassagne.
Vos dons peuvent faire la différence pour accélérer la Recherche !

 

 

La recherche clinique au Centre Antoine Lacassagne

Le Centre Antoine Lacassagne a fait le choix de l’innovation en faisant de la Recherche clinique un axe majeur de son positionnement stratégique.
Les essais cliniques lancés par le Centre, qu’ils soient interventionnels ou observationnels visent à évaluer la tolérance et l’efficacité de médicaments, de dispositifs médicaux (une prothèse ORL, DVI, patchs douleurs…), de techniques innovantes (nouveau type d’intervention chirurgicale, nouvel examen biologique, etc.) ou encore d’une nouvelle stratégie thérapeutique (combinaison de médicaments déjà connus etc.).

Avant de pouvoir être proposées à tous les patients dans la cadre du soin courant, ces méthodes doivent avoir fait la preuve d’une efficacité clinique, mais aussi d’une tolérance acceptable pour le patient. Tous les traitements dont les patients bénéficient aujourd’hui ont suivi ce même développement.

La Recherche clinique paramédicale a, elle, pour but spécifique de faire évoluer les pratiques, améliorer nos prises en soins et amener de nouvelles idées pour harmoniser le parcours du soin des patients suivis au sein de notre établissement.

 

Les phases d’un essai clinique :

  • Phase I : essai préliminaire très peu de patients sélectionnés. La priorité est d’évaluer la sécurité du traitement, ainsi que les premiers signaux d’efficacité.
  • Phase II : confirmation de l’activité clinique à la dose recommandée à l’issue Phase I. Une centaine de patients sont généralement sélectionnés.
  • Phase III : comparer le nouveau médicament à un traitement standard sur une large population représentative. Cela concerne souvent plusieurs centaines (voire milliers) de patients
  • Phase IV : essais post-AMM, après la commercialisation du traitement, pour garder une vigilance accrue su des effets qui n’auraient pas été détectés sur les phase précédentes. .

Qui sont les professionnels de santé qui interviennent en recherche clinique
Le Département de Recherche clinique et de l’Innovation (DRCI) de Centre Antoine Lacassagne est un Département d’envergure, dirigée par le Dr BORCHIELLINI Delphine.

Elle est assistée par Mme LOVERA Christine, qui dirige la partie administrative
Ce département emploie plus de 100 personnes :

  • Médecins
  • Paramédicaux : Infirmier Diplômé d’Etat (IDE)…
  • Attachés de Recherche Clinique (ARC), chefs de projets, gestionnaires d’études, biostatisticiens…

Afin de pouvoir accueillir les patients dans le cadre d’un essai clinique, le Département de la Recherche Clinique et de l’Innovation est doté de deux unités fonctionnelles au 3ème étage du Bâtiment A du Centre Antoine Lacassagne :

  • L’Unité de Phases Précoces (UPP), dirigée par le Dr SAADA-BOUZID Esma
    Pour les patients inclus dans les études de première administration à l’homme, Phases I et Phases II.
  • Le Centre de Recherche Clinique (CRC), dirigé par le Dr BORCHIELLINI Delphine
    Pour les patients inclus dans les études de Phase II et les Phases III.

 

 

En quelques chiffres 

  • Plus de 100 cliniciens chercheurs réalisent et collaborent au quotidien à des projets de recherche
  • 227 essais cliniques sont ouverts aux inclusions, dont 163 portant sur la recherche interventionnelle
  • 404 patients inclus dans les essais cliniques interventionnels (RIPH Cat 1 et 2)
  • 30% de patients qui participent à un essai clinique au CAL sont inclus dans un essai Phase I ou II
  • Plus de 1700 séjours dans le cadre d’études cliniques

 

Les projets à soutenir 

De nombreux projets sont initiés et conduits par les équipes du CAL
Découvrez les essais cliniques ouverts en 2024

 

 

Le saviez-vous ?

Le mois de mai est associé à la recherche clinique depuis plusieurs années. Pour comprendre pourquoi, il faut faire un saut dans le temps de près de 300 ans. Le 20 mai 1747, un jeune médecin écossais du nom de James Lind entreprenait ce qui est aujourd’hui considéré comme le premier essai clinique. Le Dr Lind cherchait un moyen de traiter un groupe de marins qui avait contracté le scorbut. Ainsi, il entreprit de comparer divers traitements en séparant les marins en plusieurs petits groupes. Quelques jours après le début de leur traitement, les marins à qui il avait administré des agrumes virent leurs symptômes disparaître. Bien que la méthodologie se soit grandement affinée depuis, le Dr Lind venait de trouver un remède pour soigner le scorbut et… de poser les bases de la recherche clinique. C’est pourquoi la contribution des essais cliniques à l’avancée de la médecine et aux soins de santé est maintenant soulignée chaque 20 mai à travers le monde.

 

La recherche a besoin de vous !
Faites un don et bénéficiez de réduction d’impôt

JE FAIS UN DON : http://soutenir.centreantoinelacassagne.org/acceleronslarecherche

Fenêtre sur la nature

Au Centre Antoine Lacassagne, nous avons décidé de laisser rentrer la nature pour permettre à nos patients de sortir de l’instant présent, de laisser échapper leurs pensées, d’apaiser leurs émotions.

Cela a été rendu possible grâce à l’association Biodiversanté dont la mission et d’offrir des photographies de nature aux hôpitaux en vue de les installer dans les salles d’attentes des patients. Le Centre Antoine Lacassagne a ainsi pu recevoir et installer 32 photographies originales de paysages, d’animaux et plantes dans les espaces de l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie et de l’Hôpital de Jour du Centre.

 

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Les objectifs partagés sont de contribuer à l’apaisement des patients, de les sensibiliser sur l’importance de rester au contact de la nature et de valoriser la biodiversité et le patrimoine naturel de la région. Au-delà de l’aspect esthétique, l’utilisation d’images de nature est une alternative agissant positivement sur le bien-être des patients mais également sur la Qualité de Vie au Travail des équipes soignantes.

Le saviez-vous ?

La nature joue un rôle essentiel sur 3 aspects de la santé :
• La santé mentale : baisse du niveau de stress, de l’anxiété et de l’humeur, hausse de la concentration et de la créativité.
• La santé physique : baisse de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, renforcement des systèmes immunitaires et respiratoire ainsi que l’ensemble de la condition physique.
• La santé sociale : baisse de sentiment de solitude (anxiété, dépression).

Et vous, êtes-vous plutôt nature verte ou nature bleue ?

• La santé verte fait référence aux bienfaits que peut apporter un contact avec un environnement naturel dominé par le végétal, essentiellement les arbres.
• La santé bleue fait, elle référence aux bénéfices apportés par le temps passé au contact de l’eau (eau douce et salée, rivières, cascades, lacs, bords de mer) que ce soit à côté, sur ou sous l’eau.

La région Sud en chiffres :

La région Sud est la première région de France pour sa biodiversité. 75% du territoire est couvert par les espaces naturels et 71% des espèces (animales et végétales) recensées en France Métropolitaine.

Plus d’infos https://www.biodiversante.net/

Retour sur le 2ème diner de charité du Centre Antoine Lacassagne

Le 4 avril dernier, le Centre Antoine Lacassagne organisait son annuel gala de charité avec au programme un diner gastronomique et une vente aux enchères caritative. Plus de 30.000€ ont été collectés et serviront à faire avancer la recherche contre le cancer et à financer le projet « Blink » qui vise à révolutionner les traitements par protonthérapie. Il s’agit d’un projet de Protonthérapie FLASH à très haut débit de dose, technique prometteuse permettant d’accroître le différentiel tumeurs/tissus sains et améliorer significativement la prise en charge des patients.

Après une édition 2023 réussie, le Centre Antoine Lacassagne était heureux d’organiser son deuxième diner de charité, dédié cette année au sport et à l’art culinaire, dans l’écrin du Musée National du Sport à Nice qui en cette année olympique ouvrit exceptionnellement son lieu pour soutenir notre combat.

Placé sous le signe de la solidarité et de la convivialité, le Centre Antoine Lacassagne a eu l’honneur d’avoir comme marraines de cette édition, deux figures emblématiques du sport et de la région : Camille Pin, la niçoise championne internationale de tennis et Emilie Fer, de la Colle sur Loup, championne du monde et médaillée d’Or Olympique en Kayak lors des JO de Londres. Toutes deux ont fait part du lien sensible qui les rattache au Centre et à la lutte contre les cancers et exprimé leur vision du sport santé dans la prévention ou la guérison de la maladie. Un engagement qui apporta à l’évènement une dimension spéciale et remplie d’émotions.

Un repas gastronomique d’exception accompagné de vins fins fut réalisé par 6 grands chefs étoilés et meilleurs ouvriers de France de la région, et sensibles à la cause : Patrick Raingeard (Cap Estel*), Jacques Rolancy (La Table du Moulin), Jean-Marc Delacourt, Christophe Cussac, (Le Métropole**), Damien Andrews (La Pérouse) et Vincent Delhomme (Cap Estel). C’est donc ensemble, qu’ils ont offert un voyage culinaire extraordinaire reflétant la quintessence de la cuisine de la Côte d’Azur.

La vente aux enchères caritative qui lança la soirée, a vu 13 lots inédits offerts par des artistes, des champions et des acteurs économiques de la région (parmi lesquels l’OGCN, l’AS Monaco, Dany Yi, Maison LAC, le Tour de France, le groupe L’Equipe, SAB, Berben, Renoir, Jo-Wildfried Tsonga, Camille Pin) ravirent les acquéreurs qui se sont livrés une belle bataille lors des enchères animées par le commissaire-priseur de la maison Boisgirard-Antonini.

Une soirée également placée sous le signe de la générosité et de l’innovation puisque plus de 30.000€ ont été collecté et serviront à faire avancer la recherche contre le cancer et à financer le projet « Blink » du Pr Doyen qui vise à révolutionner les traitements par protonthérapie. Il s’agit d’un projet de Protonthérapie FLASH à très haut débit de dose, technique prometteuse permettant d’accroître le différentiel tumeurs/tissus sains et améliorer significativement la prise en charge des patients.

L’événement a rassemblé une centaine de personnes qui à leur manière luttent contre le cancer et sans lesquels les projets n’avanceraient pas aussi vite : médecins, mécènes, entreprises locales, artistes, associations.

L’occasion pour le Pr Emmanuel Barranger, Directeur Général du Centre Antoine Lacassagne de rappeler l’importance cruciale de la recherche pour lutter contre cette maladie qui touche 1 famille sur 3 en France, 1200 nouveaux cas chaque jour en France et près de 90 en Région PACA. Des chiffres qui selon l’OMS devrait augmenter de 22,5 % au cours des 20 prochaines années.

Le Centre Antoine Lacassagne a également pu compter sur la présence de personnalités politiques. Eric Ciotti, Député des Alpes-Maritimes, a évoqué l’engagement du Département des Alpes Maritimes en matière de Santé, à travers notamment l’Institut Mozart qui accompagne depuis septembre les malades et les familles touchées par le cancer. Hervé Caël, représentant Christian Estrosi, Maire de Nice a de son côté rappeler les discussions en cours avec les principaux acteurs de la santé de Nice pour repenser l’offre de santé globale sur le territoire.

Le projet

Tous les bénéfices de cette soirée permettront à nos chercheurs de faire avancer la recherche en protonthérapie dont les objectifs tendent à réduire les séquelles et améliorer la qualité de vie des patients. Avec le projet « BLINK », porté par le Pr Jérôme Doyen, le Centre Antoine Lacassagne souhaite révolutionner le traitement par protonthérapie grâce à la « Flash thérapie ». Il s’agit d’une nouvelle technique qui vise à délivrer de très fortes doses d’irradiation permettant la guérison mais tout en épargnant quasi complètement les tissus sains. Cet effet a été récemment bien décrit par l’équipe de l’Institut Curie à Paris et est en plein développement. Il n’y a toutefois pour l’instant aucune machine permettant de l’appliquer chez l’homme Le projet « BLINK » permettrait d’équiper le Centre de Nice à court terme.


Retour en images sur le 2ème diner de charité

du Centre Antoine Lacassagne

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Ouverture d’une 2ème IRM installée sur le site Ouest – Institut Méditerranéen de ProtonThérapie

Seulement quelques mois après l’obtention de son autorisation par l’ARS PACA, la 2ème IRM du Centre Antoine Lacassagne installée au site Ouest a ouvert ses portes.

Les premiers patients ont pu être pris en charge dans un environnement particulièrement agréable grâce notamment un système d’ambiance lumineuse apaisante que nous avons pu obtenir grâce aux dons collectés par l’intermédiaire du Fonds de Dotation du Centre.

Une nouvelle équipe de cinq manipulateurs est désormais en place sur le site Ouest pour réaliser ces examens.

Cette 2ème machine va permettre de réduire considérablement les délais d’obtention de rendez-vous pour les patients.

Elle permettra également de développer de nouvelles activité notamment centrées sur l’imagerie de la femme.

Une collaboration va très prochainement être mise en place avec le Département de Radiothérapie afin de réserver des créneaux spécifiques pour la réalisation d’IRM de repérages qui permettront d’optimiser la qualité des traitements et tout particulièrement pour nos plus jeunes patients.

Enfin des créneaux seront également mis à disposition d’un certain nombre de cabinet de radiologie de ville afin d’améliorer l’accessibilité à cette modalités d’imagerie pour les patients de notre département.

Prise de rendez-vous
Téléphone : 04 92 03 11 79
rdv-radiodiag@nice.unicancer.fr

Classement Newsweek 2024 des hôpitaux spécialisés en cancérologie

Le Centre Antoine Lacassagne est fier de partager le classement Newsweek 2024 des hôpitaux spécialisés en cancérologie.

Pour la 4ème année consécutive, le Centre Antoine Lacassagne figure parmi les meilleurs hôpitaux au monde (138ème), mais aussi parmi les meilleurs en France (9ème ).

Un immense merci à l’ensemble du personnel du Centre Antoine Lacassagne pour son remarquable engagement quotidien au service des malades.

Pour consulter le classement et la méthodologie → https://www.newsweek.com/rankings/worlds-best-specialized-hospitals-2024

Septembre en Or

A l’occasion de Septembre en Or, mois international de la lutte contre les cancers pédiatriques, le Centre Antoine Lacassagne lance, pour la première fois, une campagne de sensibilisation et d’appel aux dons pour soutenir les projets de recherche et les besoins d’équipements visant à améliorer la prise en charge des jeunes patients.

 « Les seuls rayons qu’il devrait connaitre sont ceux de son vélo ! »

Pourtant, comme Thibaut, sur les 2500 enfants touchés chaque année par le cancer, 400 d’entre eux suivent un traitement par radiothérapie.

Le Centre Antoine Lacassagne est l’un des 3 seuls centres en France à proposer de la protonthérapie, technique adaptée et recommandée pour le traitement des cancers de l’enfant, puisque plus précis et limitant les séquelles radio-induits à court et long terme. Pour lui permettre de retrouver rapidement la voie de la guérison et les joies de pédaler et pour donner aux équipes médicales les moyens d’accélérer la recherche en faveur des traitements des cancers de l’enfant, nous avons besoin de vous !

Chiffres clés


NOUS SOUTENIR POUR MIEUX GUERIR LES CANCERS PÉDIATRIQUES 

Au plus proche des jeunes patients, nos médecins et nos chercheurs spécialistes en radiothérapie développent et mettent en œuvre de nouvelles approches thérapeutiques et axes de recherche ayant un objectif unique : améliorer la qualité de guérison et de vie des enfants atteints d’un cancer. C’est pourquoi, le Centre Antoine Lacassagne développe de nouveaux travaux de recherche et souhaite acquérir des dispositifs innovants.  Les 3 projets ci-dessous visent à permettre à l’ensemble des jeunes patients des traitements de précisions et une amélioration de leur confort de vie.

ESSPOIR

RÉDUIRE LES SÉQUELLES POUR UNE QUALITE DE VIE A COURT ET LONG TERME
Aujourd’hui la dosimétrie (calcul de la dose de rayonnements) et les rayons sont réalisés sur la base d’images issues de scanner. Grâce à un dispositif innovant s’appuyant sur une antenne IRM et l’Intelligence Artificielle, c’est une précision de traitement inégalée que le Centre de Lutte Contre le Cancer de Nice souhaite offrir à ses jeunes patients. L’objectif du projet de recherche ESSPOIR pour « Evaluation du Scanner Synthétique pour la Pédiatrie Oncologique avec l’IRM en Radiothérapie » est de favoriser un meilleur traitement grâce aux images IRM, une première en France et au niveau mondial.

DALUM

AMÉLIORER LE CONFORT DES JEUNES PATIENTS DURANT LA PRISE EN CHARGE
Passer une IRM ou suivre un traitement par proton nécessite de rester immobile et peut générer du stress, en particulier chez les enfants. Notre volonté est d’aider l’ensemble des jeunes patients à surmonter leurs craintes, en créant une atmosphère propice à la détente tant à l’intérieur du tunnel IRM que dans la pièce. C’est pourquoi nous souhaitons acquérir rapidement un dispositif d’éclairage IRM conçu pour le confort du patient.

REVER

DIMINUER L’ANXIÉTE DES ENFANTS AVANT OU PENDANT UNE SEANCE DE RADIOTHÉRAPIE
Depuis 2016, le Centre propose à ses patients, avant ou pendant un acte de soin, un casque de Réalité Virtuelle visant à traiter les douleurs et l’anxiété en pédiatrie.

Le projet REVER débuté en 2018 vise à évaluer les bénéfices de la Réalité Virtuelle sur le ressenti et le psychique des jeunes patients devant suivre des séances de radiothérapie pédiatrique.


Une rentrée en Or pour tous !

« Au nom des jeunes patients et de leurs familles, je vous remercie d’avance pour votre soutien si précieux en faveur de la recherche contre les cancers pédiatriques. »  
Pr Emmanuel Barranger
Directeur Général du Centre Antoine Lacassagne

Ouverture d’une consultation d’Onco-fertilité au Centre

DEPUIS DÉBUT MAI DES CONSULTATIONS D’ONCO-FERTILITÉ, RÉALISÉES PAR LE DR WASSIM BADIOU, SONT PROPOSÉES AUX PATIENTS ET PATIENTES DU CENTRE. ELLES S’ADRESSENT À TOUT(E) PATIENT(E) CONCERNÉ(E) PAR UNE PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ, IDÉALEMENT AVANT LE DÉBUT DES TRAITEMENTS.


Oncofertilité : la fertilité pendant un cancer

Quel que soit le sexe du patient, s’il est en âge de procréer, la question de la fertilité et du cancer est toujours abordée par l’oncologue. En effet certains traitements du cancer peuvent induire une baisse de la fertilité, voire une stérilité. Cependant le parcours de préservation de la fertilité de la femme et de l’homme pendant un cancer sont totalement différents. Il faut donc envisager, selon les cas, une prise en charge spécifique de “préservation de la fertilité” pour les patients atteints de cancer.

Différentes techniques de préservation permettent de prélever des gamètes ou des tissus germinaux qui seront conservés et utilisés après le traitement anti-cancéreux dans le cadre d’une Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Il n’est pas possible de garantir un succès de l’utilisation ultérieure de ces cellules et tissus prélevés mais cela permet de donner des chances aux patients qui le souhaitent de mener à bien un projet parental après la maladie. Ces techniques de préservation ne peuvent être mises en œuvre que dans des centres autorisés à la préservation de la fertilité.

La préservation de la fertilité chez la femme

La question de la fertilité et du projet de grossesse après cancer concerne toutes les femmes en âge de procréer.

La prise en charge du traitement d’un cancer peut impacter la fertilité par plusieurs mécanismes :

⇒ Certaines chirurgies pelviennes lorsqu’elles touchent les ovaires ou l’utérus.
⇒ La chimiothérapie peut diminuer la réserve ovarienne.
⇒ La radiothérapie peut également diminuer la réserve ovarienne et dans certains cas altérer la cavité utérine.
⇒ L’hormonothérapie n’a pas d’impact direct sur la fertilité mais elle impose un certain délai avant de pouvoir envisager une grossesse.

Les derniers plans cancers font état de l’importance de référer toute patiente de moins de 40 ans, devant recevoir un traitement anticancéreux du type chimiothérapie et / ou radiothérapie, en consultation d’oncofertilité. Cela concerne principalement les patientes atteintes de cancer du sein, hémopathie (leucémie aiguë, lymphome), cancer gynécologique (ovaires, col de l’utérus, endomètre), cancers colorectal et les tumeurs solides de l’enfant (neuroblastomes, néphroblastomes, sarcomes).

La radiothérapie pelvienne peut entraîner des dommages plus ou moins irréversibles par toxicité ovarienne (atteinte des follicules primordiaux) pouvant conduire à une insuffisance ovarienne prématurée. Contrairement à la chimiothérapie, la radiothérapie lorsqu’elle touche l’utérus, peut être à l’origine d’une fibrose séquellaire à l’origine d’un sur-risque d’échecs d’implantation embryonnaire et de complications obstétricales (fausses couches précoces, fausses couches tardives, retards de croissance in utero, morts fœtales in utero et d’accouchements prématurés).

La conservation d’ovocytes : pour les patientes pubères, célibataires ou en couple, avec ou sans enfants.

Après une stimulation hormonale des ovaires, les ovocytes sont prélevés avant le début de tout traitement pouvant avoir des conséquences sur la fertilité. Ils sont ensuite congelés et stockés dans de l’azote liquide.

La conservation d’embryons : pour les patientes vivant en couple avec ou sans enfants.

Après une stimulation hormonale des ovaires, les ovocytes sont prélevés avant le début de tout traitement pouvant avoir des conséquences sur la fertilité. Ils sont alors mis en fécondation avec les spermatozoïdes du conjoint pour obtenir des embryons qui sont ensuite congelés et stockés dans de l’azote liquide.

La conservation de tissus ovariens pour toutes les patientes (seule technique accessible aux patientes non pubères)

Lors d’un geste chirurgical (par cœlioscopie le plus souvent), un ovaire partiel ou entier est prélevé. Cette technique a pour avantage de pouvoir être proposée à une patiente ayant déjà reçu un traitement anticancéreux mais offre des résultats, en taux de grossesse, très inférieurs aux deux autres techniques.

Classiquement, compte tenu des chances de succès très faibles, la préservation de la fertilité n’est pas proposée aux femmes de plus de 40 ans.

La question de la fertilité masculine est abordée avec tous les hommes jeunes ou ayant des projets de paternité lors de leur consultation en oncologie.

Certains cancers, de par leur chirurgie, comme le cancer de la prostate, du testicule ou de la vessie, peuvent toucher de façon locale les organes reproducteurs masculins et donc parfois altérer de façon définitive la fertilité. Également, dans tous les types de cancers, les traitements par chimiothérapie provoquent des risques de diminution de la fertilité, avec une récupération de la qualité de celle-ci possible ultérieurement.

Si les hommes concernés adhèrent à la proposition de l’oncologue et souhaitant agir pour leur fertilité avant la mise en place du traitement de leur cancer, ils seront redirigés au CECOS pour y effectuer une conservation de leur sperme.

L’autoconservation de spermatozoïdes : pour les patients pubères jusque 60 ans.

Le recueil du sperme se fait avant le début de tout traitement. Les spermatozoïdes sont congelés en paillettes et stockés dans de l’azote liquide. Ils peuvent alors être conservés très longtemps sans que leur pouvoir fécondant ne soit altéré.

La conservation de tissus testiculaires : pour les patients non pubères.

Cette technique qui consiste à prélever et conserver du tissu testiculaire est encore expérimentale et n’a pas encore permis à ce jour d’obtenir de grossesse dans l’espèce humaine.

Les consultations d’oncofertilité se situent de façon très précoce dans le parcours de soin, idéalement avant le début des traitements, afin de pouvoir intégrer la préservation de fertilité au mieux à la prise en charge. Ces consultations vont permettre d’évaluer l’impact possible des traitements, et selon les cas, d’envisager des méthodes de préservation de la fertilité. Chacune de ces méthodes sont discutées au cas par cas selon l’âge, le type de cancer, l’urgence et le traitement de la patiente.

Ces consultations d’oncofertilité sont aussi le moment de faire le point sur une contraception efficace et bien adaptée à la patiente afin d’éviter tout risque de grossesse pendant les traitements et avant la réelle possibilité de mise en route du projet de grossesse. À la fin du traitement, toutes les patientes peuvent être accompagnées sur leur projet de grossesse grâce à une évaluation de leur réserve ovarienne ainsi que de leur fertilité.

Dr Wassim BADIOU
Chirurgien gynécologue obstétricien

A la rencontre de nos professionnels – Fabienne Hery, accompagnatrice en santé

Fabienne Hery
Accompagnatrice en santé

Espace Rencontres et Information ERI®


En quoi consiste le métier d’accompagnateur en santé ? Quel est votre rôle ?

L’ERI® (Espace Rencontres et Information) est un espace dédié en première intention aux patients et à leur famille. C’est en 2001 que le concept des ERI® a été créé en réponse à une attente exprimée dès 1998 lors des États Généraux des malades du cancer et de leurs proches. La Ligue nationale contre le cancer en partenariat avec l’Institut de cancérologie Gustave Roussy, (IGR, Villejuif) et Sanofi a alors créé le premier Espace de rencontres et d’information (ERI®) à l’IGR. Il existe aujourd’hui 36 ERI® en France.

La première mission de l’accompagnatrice en santé est de les accueillir à n’importe quel moment de leur parcours : au moment du dispositif d’annonce, du programme personnalisé de soins ou de l’après-cancer.
Je les accueille, les écoute, les informe avec de la documentation fiable, variée et actualisée. Je les oriente, que ce soit vers les professionnels de soins de support présents dans l’établissement et vers d’autres ressources internes, ou vers les associations et dispositifs d’aides extérieurs au Centre. Entre le moment où le patient démarre son protocole de traitement et celui où il doit se repositionner dans sa vie familiale, sociale et professionnelle (l’après-traitement), il y a souvent des ruptures de parcours. C’est aussi mon rôle de les aider à saisir toutes les ressources disponibles pour qu’ils ne perdent pas le fil. Le but est de toujours faire de l’ERI® un repère dont peuvent se saisir les patients et les proches autant de fois qu’ils en ressentent le besoin. Je suis aussi en lien avec mes collègues soignants, pour les informer et les guider sur des questions spécifiques liées à l’accompagnement non thérapeutique.

Est-ce que vous avez eu une formation particulière ?

Il n’y a pas de formation particulière, mais une capacité d’accueil, d’écoute et un sens de la communication adaptée à un public en situation de fragilité.
Deux fois par an des formations sont dispensées pour actualiser la connaissance des différents acteurs vers lesquels je peux être amenée à orienter les personnes.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

La présence profondément humaine. L’accompagnatrice en santé prend le temps d’écouter et d’aider les patients comme les proches dans une autre temporalité que la prise en charge médicale.
Les personnes livrent ce qu’elles souhaitent de leur maladie, de leur vie en général, voire de leur croyance. Je réceptionne sans jugement et en toute confidentialité leurs propos et les émotions qui vont avec : colère, révolte, tristesse, crainte, doute, peur, joie, etc…
On vient aussi dans ce lieu pour verbaliser des victoires. Il n’y a pas toujours de réponse ou de solution adéquate à apporter aux problèmes des patients ou de leur proche. Je suis parfois même très limitée face à la difficulté de certaines situations. Avec l’expérience, j’ai ajusté ma communication, mon écoute active non pas pour donner une réponse, mais pour les comprendre, les rassurer. Parfois leur offrir un autre angle de vue, ainsi leur permettre de cheminer dans leur posture face à la maladie.


Est-ce un métier courant ? Avez-vous des contacts avec d’autres accompagnateurs en santé ?

Ce n’est pas une fonction très répandue, cependant, il y a un ERI® dans chaque Centre de Lutte Contre le cancer en France. Tous les accompagnateurs en santé des ERI® travaillent en réseaux. En fonction de l’expertise de chacun, nous sommes amenés à solliciter le réseau sur des sujets pour lesquels nous avons besoin d’informations.

ERI® du Centre Antoine Lacassagne
Horaires d’ouverture
Mardi de 8h45 à 12h15 et de 13h15 à 16h45
Mercredi de 8h45 à 12h15
Jeudi de 8h45 à 12h15 et de 13h15 à 16h45
Renseignements
eri@nice.unicancer.fr
Tel   +33 (0)4 92 03 14 61

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Retour en images sur le 1er diner de charité et vente aux enchères caritatives Antoine Lacassagne en faveur de la lutte contre le cancer

 

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Rester à la pointe dans la lutte contre le cancer et porter des projets de recherche innovant en faveur de l’amélioration du confort des patients, c’est ce que le Centre Antoine Lacassagne a voulu faire en organisant son 1er diner de charité, le 13 avril dernier au musée départemental des arts asiatiques.

Nous nous réjouissons d’avoir accueillis une centaine d’entreprises mécènes et généreux donateurs, signe fort d’un engagement à nos côtés.

Une soirée placée sous le signe de la générosité et de l’innovation puisque plus de 40.000€ ont été collecté et serviront à financer un dispositif de radiothérapie basé sur l’Intelligence artificielle en interconnexion avec la thérapeutique.

Un immense merci à Guillaume Néry, parrain de la soirée, pour sa présence et les perspectives de recherche esquissées ensemble.

Le Centre remercie le chef Patrick Raingeard d’avoir offert, avec ses confères, Christophe Cussac, Jacques Rolancy et Vincent Delhomme, une partition culinaire à la hauteur de leurs étoiles.

Merci enfin à tous les invités, médecins, mécènes et partenaires, artistes et acteurs du monde sportif qui ont contribué à cette belle soirée.

Options, Groupe Pavillon, Etic, Aucop, Domain de l’Olivette, Soardi, Bonsai Center, Ecole hôtelière Paul Augier, Olivier Schneider, MAA, Département des Alpes Maritimes, Fragonard, Caisse d’Epargne, CCI, Crédit Mutuel, Clerad, Tosca immobilier, Cash Alimentation, OGCN, NVB, Les Aigles de Nice, D. Medvedev, Cap Estel, Jenk, Kevin Boussard, Stéphanie Natéra, Nicolas Bianco, Dany Yi, Cap Estel, Maison Kuentz, Ville de Nice, Azur Fête, Boisgirard-Antonini.

Pour recevoir des informations ou vous inscrire d’ores et déjà au 2ème deuxième diner Antoine Lacassagne cliquez ici ! > dons@nice.unicancer.fr

© Crédit photos Olivier Schneider

Diner de charité – Jeudi 13 avril 2023

Le Centre de Lutte Contre le Cancer de Nice est heureux d’organiser son premier diner de charité le jeudi 13 avril 2023 dans l’écrin du musée départemental des arts asiatiques à Nice qui ouvrira exceptionnellement son lieu pour soutenir notre combat contre cancer.

Parce que la soirée sera placée sous le signe de la vie et de l’innovation, nous aurons l’honneur d’avoir comme parrain de l’évènement, Guillaume Nery, champion de monde d’apnée et spécialiste des profondeurs, natif de la région et sensible à la cause.

En collaboration avec le chef Patrick Raingeard du Cap Estel, 4 chefs de renom (Patrick Raingeard et Christophe Cussac, chefs étoilés, Jacques Rolancy, meilleur ouvrier de France et Vincent Delhomme, chef pâtissier) offriront un repas gastronomique à l’image de ce qu’ils proposent dans leurs restaurants respectifs de la Côte d’Azur.

La soirée débutera par une vente aux enchères caritative de lots inédits parmi lesquels des œuvres de la scène artistique locale (Laurence Jenkell, Nicolas Bianco, Siera…), des équipements sportifs dédicacés (maillots OGC Nice, NVB, Nice Hockey…) et des expériences originales (un diner gastronomique au Cap Estel, une sortie en apnée avec Guillaume Nery, le tir du coup de canon de midi à Nice). Un tirage au sort parmi les participants aura également lieu pour leur permettre de gagner un séjour de rêve.

Catalogue de la vente aux enchères

Les fonds récoltés lors de la soirée serviront à faire avancer la recherche contre le cancer et à financer un projet visant à développer l’Intelligence Artificielle en Oncologie pour améliorer la prise en charge de tous nos patients.

L’événement rassemblera ceux qui à leur manière luttent contre le cancer et sans qui les projets n’avanceraient pas aussi vite : médecins, mécènes, entreprises locales, associations et généreux donateurs.

Une occasion de passer un moment inoubliable, d’échanger avec des acteurs reconnus de l’économie locale et d’imaginer ensemble la santé de demain.

 Tarif : 350€ par personne

Participez à cette soirée et soutenez la lutte contre le cancer dans la région.

Découvrez le catalogue de la vente aux enchères

Ensemble, faisons gagner la vie !

Réservation, Contact et information et réservation :
Julien Lizé
Responsable Mécénat Centre Antoine Lacassagne
dons@nice.unicancer.fr
04.92.03.15.01 / 06.80.23.71.11

 Réservez on-line : https://soutenir.centreantoinelacassagne.org/DinerDeCharite

Lancement d’une activité d’Oncogénétique biologique au Laboratoire d’Oncopharmacologie

Le 6 décembre dernier, le Centre Antoine Lacassagne a reçu l’autorisation de l’ARS-PACA pour mettre en place une activité biologique d’Oncogénétique au Laboratoire d’Oncopharmacologie. Cette autorisation fait du Centre Antoine Lacassagne le seul site en PACA-Est proposant cette activité. Cette activité biologique vient en complément de l’activité clinique d’Oncogénétique réalisée par l’équipe du Dr Véronique Mari en PACA-Est, avec près de 2.000 consultations par an.


Les activités de génétique constitutionnelle sont soumises à des agréments (Agence de la Biomédecine, ARS). Le Laboratoire d’Oncopharmacologie, dirigé par le Dr Marie-Christine Etienne-Grimaldi, est agréé depuis 2001 pour la détermination des caractéristiques génétiques d’une personne, limitée aux analyses de pharmacogénétique (gènes UGT1A1 et DPYD, respectivement pour les traitements par irinotécan et fluoropyrimidines). Le laboratoire disposant de locaux agréés, des compétences techniques (techniciens et équipements), et depuis peu d’un second biologiste agréé pour la réalisation d’examens d’oncogénétique, le Dr François Petit, une demande d’extension pour la réalisation de ces examens a été faite à l’ARS-PACA qui nous a donné son autorisation le 6 décembre dernier.

Cette activité biologique qui était jusqu’à présent externalisée, principalement à l’Institut Paoli Calmette (Marseille), vient en complément de l’activité clinique d’Oncogénétique placée sous la responsabilité du Dr Véronique Mari, avec près de 2000 consultations par an sur le territoire PACA-Est (A.M. et Var). Cette autorisation fait du Centre Antoine Lacassagne le seul site en PACA-Est proposant une activité biologique d’Oncogénétique, renforçant son positionnement territorial et améliorant le service rendu aux patients. L’internalisation de cette activité permettra une meilleure maîtrise de la gestion des prélèvements, des coûts et des délais de rendu des résultats. Cette nouvelle activité ouvre également la possibilité d’établir de nouveaux partenariats, de développer de nouveaux axes de recherche clinico-biologique, ainsi que d’accueillir des internes en Oncogénétique (biologie médicale et génétique clinique).

Le Laboratoire d’Oncopharmacologie proposera la recherche de facteurs génétiques de prédisposition aux cancers pour les 5 grandes indications suivantes:

– prédispositions héréditaires aux cancers sein-ovaire (13 gènes incluant notamment BRCA1/2 pour la prescription des PARP inhibiteurs dans le cancer du sein),
– prédispositions héréditaires aux cancers digestifs et aux polyposes (14 gènes),
– prédispositions héréditaires aux néoplasies endocriniennes multiples de type 2 (gène RET),
– prédispositions héréditaires aux cancers du pancréas (13 gènes),
– prédispositions héréditaires aux cancers de la prostate (7 gènes).

Les autres indications (peau, neurologie, rein) qui sont très minoritaires et ne font pas actuellement l’objet de panels consensuels continueront à être externalisés sur des laboratoires spécialisés.

Nous proposerons également le panel des 26 gènes de prédispositions héréditaires défini pour l’étude TUMOSPEC (conduite par l’INSERM, Gustave Roussy et l’Institut Curie) à laquelle participe le Centre Antoine Lacassagne.

L’analyse initiale NGS (par capture) pour les cas index sera réalisée à partir d’un « Panel oncogénétique » unique développé au laboratoire et regroupant l’ensemble des gènes d’intérêt. Seules les données correspondant à la prescription seront ensuite extraites, analysées et interprétées. Ces analyses incluront la recherche d’anomalies de séquence ponctuelles et la recherche de remaniements de grande taille (larges délétions ou duplications).

Les analyses ciblées (cas apparentés et analyses confirmatoires pour les cas index) seront réalisées avec des techniques conventionnelles. Dans un avenir proche, nous avons prévu de valider les analyses ciblées confirmatoires (cas index) à partir de prélèvements salivaires.

En pratique, la validation de ces analyses à partir d’ADN germinal sanguin est en cours et nous espérons proposer ces analyses dès le second trimestre 2023.

Meilleurs vœux 2023

Les équipes du Centre Antoine Lacassagne vous présentent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2023

L’Intelligence Artificielle au service de de la médecine pour améliorer l’espérance de vie des patients atteints de cancer du poumon



Prédire la réponse à l’immunothérapie des patients suivis pour un cancer du poumon et personnaliser la stratégie thérapeutique pour améliorer la qualité et l’espérance de vie des patients, tel est l’objectif du projet de recherche en Intelligence Artificielle « FEDERATED-PET » porté par le Pr Olivier HUMBERT, (Centre Antoine Lacassagne/Université Côte d’Azur/3IA Côte d’Azur), en partenariat avec Marco LORENZI, chercheur au centre Inria d’Université Côte d’Azur dans l’équipe Epione et titulaire d’une chaire 3IA Côte d’Azur. Le projet a débuté en novembre 2022 et durera 3 ans. Il implique 8 hôpitaux français, 4 centres de recherche de renommée internationale et est lauréat 2022 du Programme de Recherche Translationnelle en Cancérologie (PRT-K) de l’Institut National du Cancer (INCa) – Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS).

L’immunothérapie est devenu le traitement standard de 1ère ligne pour les patients présentant un cancer broncho-pulmonaire métastatique. Si l’immunothérapie permet une très bonne réponse tumorale avec des rémissions prolongées jusque-là non observées avec les autres chimiothérapies et thérapies ciblées, elle ne bénéficie qu’à environ un patient sur deux. Il existe donc une recherche très active pour identifier des « biomarqueurs » permettant de prédire l’efficacité de l’immunothérapie et mieux cibler les patients éligibles à ce traitement. L’objectif est, à terme, de mieux individualiser la stratégie thérapeutique pour améliorer l’espérance de vie des patients répondeurs, tout en limitant des toxicités et perte de temps pour les patients non-répondeurs.

Les nouveaux algorithmes d’intelligence artificielle permettent une analyse « en profondeur » des images médicales, pour en extraire des caractéristiques non visibles par l’œil humain mais potentiellement très informatives sur l’efficacité future des traitements. La difficulté est que ces algorithmes ont besoin d’être entraînés sur un grand nombre d’images pour « apprendre » une combinaison de paramètres capable de prédire la réponse au traitement. Or, ces images médicales étant privées et confidentielles, il est actuellement difficile de constituer de grandes bases de données sécurisées en dehors des hôpitaux.

Le projet « FEDERATED-PET » a pour objectif de répondre à cette contrainte sur les données médicales grâce à une technologie innovante développée par Inria : la plateforme logicielle Fed-BioMed (https://fedbiomed.gitlabpages.inria.fr/). Il s’agit d’une infrastructure informatique innovante permettant de faire communiquer entre eux plusieurs hôpitaux et entrainer les modèles d’intelligence artificielle de manière collaborative et sécurisée sur des données hétérogènes. Cet entrainement se fait donc sur les données biomédicales de plusieurs hôpitaux, sans avoir besoin de les faire sortir du réseau informatique de l’hôpital qui les a produites. Cela permet de garantir la confidentialité et la sécurité de ces données très sensibles. Cette technologie est appelée « Apprentissage Fédéré ». Le projet « FEDERATED-PET » est la première initiative française d’apprentissage fédéré de grande ampleur.

Le projet « FEDERATED-PET » est un projet ambitieux d’analyse « fédérée » de 1000 images TEP (tomographie par émission de positons) au 18FDG (18Fluoro-déoxy-glucose) de patients présentant un cancer du poumon et éligibles à une immunothérapie. L’imagerie TEP fournit de nombreuses informations non invasives sur la tumeur mais également sur le terrain immunitaire du patient. Ces 1000 images TEP seront réparties dans huit hôpitaux différents.

L’objectif du projet sera double :
-Développer une infrastructure de communication entre les hôpitaux pour « entrainer » collectivement les algorithmes d’Intelligence Artificielle, sans jamais sortir les données médicales des hôpitaux ou elles sont produites.
-Développer un nouvel outil d’Intelligence Artificielle à l’aide d’un algorithme capable, à partir de l’analyse des 1000 images TEP de patients présentant un cancer broncho-pulmonaire métastatique, de prédire l’efficacité future de l’immunothérapie pour, à terme, proposer une personnalisation de la stratégie thérapeutique, adaptée au profil d’immuno-réactivité de chaque patient.

Le projet a débuté en novembre 2022 et durera 3 ans. Il implique 8 hôpitaux français et 4 centres de recherches de renommé internationale.

A propos du Centre Antoine Lacassagne
Fondé en 1961, le Centre Antoine Lacassagne est un des 18 Centres de Lutte Contre le Cancer français du réseau Unicancer. Etablissement de santé de droit privé à but non lucratif et reconnu d’utilité publique (statut ESPIC – Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif), le Centre Antoine Lacassagne remplit des missions de service public en cancérologie : soins, recherche et enseignement. L’établissement prend en charge tous les types de cancer et traite une file active de plus de 6 400 patients par an.
Centre de recours expert en chirurgie oncologique cervico-faciale complexe, le Centre Antoine Lacassagne a créé, en 2011, l’Institut Universitaire de la Face et du Cou en collaboration avec le CHU de Nice. Disposant de toutes les techniques de traitement en radiothérapie, le Centre Antoine Lacassagne possède l’un des plateaux techniques les plus complets d’Europe. En 2016, il inaugure l’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie doté d’un équipement de protonthérapie de haute énergie unique au monde avec comme priorité l’oncologie pédiatrique. Le Centre Antoine Lacassagne est également leader sur son territoire de santé dans la prise en charge des cancers du sein et gynécologiques : il a ouvert la Clinique du Sein en 2012 devenue l’Institut Universitaire du Sein et de Cancérologie Gynécologique en 2017 qui regroupe en un lieu dédié un plateau technique moderne et tous les professionnels spécialisés.
Chiffres clés 2021: 197 lits et places, 863 salariés, 6 280 patients pris en charge (file active), 547 patients inclus dans les essais cliniques, près de 64 000 consultations médicales, plus de 60 000 séjours hospitaliers.
Le Centre Antoine Lacassagne été certifié sans réserve par la Haute Autorité de Santé en octobre 2016.

À propos d’Université Côte d’Azur
Université Côte d’Azur a été créée en janvier 2020 avec un statut d’Université expérimentale. Elle est lauréate du label national majeur d’initiative d’excellence «IDEX » qui la positionne parmi les 9 universités  françaises « IDEX » intensives en recherche et à fort rayonnement international. Structurée en composantes internes novatrices dont les responsabilités sont accrues pour une plus grande agilité, Université Côte d’Azur adosse l’ensemble de ses missions de formation et d’innovation à l’excellence de sa recherche. Son fort ancrage au territoire azuréen en fait l’un des moteurs de son modèle de croissance.  Membre fondatrice de l’alliance européenne Ulysseus, porteuse de l’un des quatre Instituts Interdisciplinaires français d’Intelligence Artificielle (3IA) et dotée de partenariats majeurs avec les grands acteurs nationaux de la recherche, Université Côte d’Azur entend se placer parmi les meilleures universités européennes et consolider ainsi sa dimension internationale.

A propos d’Inria
Inria est l’institut national de recherche en sciences et technologies du numérique. La recherche de rang mondial et l’innovation technologique constituent son ADN. Les 3500 chercheurs et ingénieurs Inria vivent leur passion pour le numérique dans près de 200 équipes-projets, pour la plupart communes avec nos partenaires académiques, notamment les grandes universités de recherche et le CNRS. Ils y explorent des voies nouvelles, souvent dans l’interdisciplinarité et en collaboration avec des partenaires industriels pour répondre à des défis ambitieux.
Institut technologique, Inria soutient le développement de nombreux logiciels, parfois à empreinte mondiale à travers la dynamique open source. Parce que la startup technologique est un outil puissant pour réaliser l’impact de la recherche, Inria soutient aussi le risque entrepreneurial et la création de startups (Deeptech). Ancré dans les grands campus universitaires et les écosystèmes industriels, Inria s’inscrit au cœur de la dynamique du numérique.

A propos du 3IA Côte d’Azur
Le 3IA Côte d’Azur est l’un des quatre « Instituts Interdisciplinaires d’Intelligence Artificielle » labellisés en France en 2019. Il est spécialisé dans la santé et les territoires intelligents. Son objectif est de créer un écosystème innovant et influent à l’échelle locale, nationale et internationale. Il est coordonné par Université Côte d’Azur en partenariat avec les principaux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en IA de la région : CNRS, Inria, INSERM, EURECOM et SKEMA Business School. 3IA Côte d’Azur fait partie du réseau des 3IA qui se compose de : 3IA Côte d’Azur, ANITI Toulouse, MIAI Grenoble et PRAIRIE Paris.
L’Institut 3IA Côte d’Azur développe des activités de recherche de haut niveau grâce à un vivier de 48 Chaires académiques et 70 Doctorants et Postdoctorants. Les 57 contrats de collaboration avec le secteur industriel représentent 4,27M€ d’apports directs. Avec 21 formations labélisées 3IA, l’Institut a doublé le nombre de personnes formées en IA au sein de son écosystème.
En 2022, c’est 8M€ qui sont obtenus par Université Côte d’Azur pour le projet d’Ecole Française de l’Intelligence Artificielle – EFELIA. Ce projet, opéré au niveau local par l’Institut 3IA Côte d’Azur en lien avec le réseau des 3IA, a pour ambition de structurer une Ecole Française de l’Intelligence Artificielle afin de massifier la formation en IA à tous les niveaux (spécialistes ou interdisciplinaires).

Octobre Rose 2022

Tous mobilisés contre le cancer du sein !

Comme chaque année, les équipes du Centre Antoine Lacassagne se mobilisent pour Octobre Rose, mois international de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.

Découvrez le programme !

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France. Chaque année 59.000 nouveaux cas sont détectés en France, 4 500 dans la région PACA. 1 femme sur 9 est touchée au cours de sa vie par un cancer du sein.

Il représente la 1ère cause de mortalité par cancer chez les femmes avec plus de 12 000 décès par an en France.

Près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans (source : Institut National du Cancer).

Pourtant, détecté à temps le cancer du sein est guéri dans 90% des cas !

Le dépistage des cancers du sein, c’est tous les 2 ans de 50 à 74 ans. Il permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer, avant l’apparition de symptômes. Il consiste en une mammographie (radiographie des seins), associée à un examen clinique des seins (observation et palpation). Éventuellement, d’autres examens peuvent être nécessaires (par exemple une échographie, une radiographie complémentaire). Ces examens complémentaires sont courants et ne signifient pas nécessairement qu’il y a une anomalie. Il est aussi recommandé un suivi gynécologique avec une palpation des seins tout au long de sa vie, au moins une fois par an par un professionnel de santé et de rester attentive à des modifications qui seraient inhabituelles : apparition d’une boule, modification de la forme ou de l’aspect de vos seins, du mamelon ou de l’aréole.

Octobre Rose
au Centre Antoine Lacassagne

JEUDI 13 OCTOBRE 
DE 10H00 A 16H00

BULLE DE BIEN-ETRE ET STANDS DES ASSOCIATIONS
Bâtiment A, RDC et -1

Séances individuelles de soins bien-être (15 min par séance) 
10h00 – 11h30 :               Massage crânien
11h30 – 12h45 :               Réflexologie plantaire
12h45 – 14h00 :               Digitoponcture
14h00 – 16h00 :               Réflexologie plantaire et palmaire

Ateliers collectifs de sophrologie (45 min)
10h00 – 10h45
11h00 – 11h45

Rencontrez les associations : APA Forme, CAMI Sport et Santé, Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers Sud PACA, Ligue Contre le Cancer des Alpes Maritimes, SOS Cancer du Sein

Découvrez l’Espace Rencontres et Information du Centre
Renseignez-vous sur les ateliers thérapeutiques (10h-12h et 14h-16h)
Profitez de conseils diététiques (14h-16h)

VENDREDI 14 OCTOBRE 
DE 10H00 A 16H00

FOCUS SUR LES DROITS DES PATIENTS ET SOINS DE SOCIO-ESTHETIQUE
Bâtiment A, -1

10h30 – 12h45 CONFERENCE-DEBAT
Intervenants :
Dominique THIRRY, Juriste spécialisée en droit de la santé, Juris Santé
Martine BINDA, Bénévole d’Accompagnement, Association JALMALV
Dr Elise GILBERT, Praticien spécialiste Douleur et Soins palliatifs, Centre Antoine Lacassagne
· Quelles nouveautés dans l’accès aux assurances de prêts ?
· Quels sont les droits de mes proches aidants, de ma personne de confiance ? Quel accès à mon dossier médical ?
· Directives anticipées : de la loi à la vraie vie

Rencontrez l’association JALMALV et découvrez la Commission des Usagers

9h00-16h00
Profitez de soins des mains, astuces maquillage, conseils hygiène et pommadage, nouage de foulards
Choisissez votre tissu et les bénévoles des Harley du Cœur réaliseront sur place votre pochette ou marque-page

VENDREDI 21 OCTOBRE
DE 8H30 A 10H00

SORTIE DECOUVERTE AVIRON
Club Nautique de Nice, Bd Franck Pilatte, Nice
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

VENDREDI 21 OCTOBRE
DE 18H00 A 19H00

Atelier Zoom Découverte de chez vous «INITIATION A LA MEDITATION PLEINE CONSCIENCE »
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

VENDREDI 28 OCTOBRE
DE 14H30 A 16H30

Atelier « MEDIATION THERAPEUTIQUE PAR L’ARtGILE »
IUFC, 31 avenue de Valombrose, 6ème étage
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

SAMEDI 8 OCTOBRE, 15 OCTOBRE ET 29 OCTOBRE
DE 17H00 A 18H00

SORTIE DECOUVERTE KAYAK DE MER
Club Var Mer, 260 Promenade Jacques-Yves Cousteau, Saint Laurent du Var
Possibilité de venir avec un accompagnant.
La sortie est suivie d’un barbecue sur la plage
Inscription obligatoire : communication@nice.unicancer.fr

« Moi Je », Bar à ongles soutient le Centre Antoine Lacassagne pour Octobre Rose

« Moi Je » s’associe au Centre Antoine Lacassagne pour Octobre Rose

Créée il y a plus de 8 ans sur la Côte d’Azur, l’enseigne « Moi-je », leader français sur le marché des bars à ongles, propose toutes les prestations liées à la beauté des mains et de l’ongle. Également sensible au bien-être de ses clientes et à l’environnement, « Moi-je » propose plus de 150 produits choisis avec la plus grande attention.

Composées exclusivement de femmes dont la moyenne d’âge est de 26 ans, les équipes « Moi-je » sont au centre de leur attention. Le cancer du sein ayant frappé l’une d’entre elle, il leur a semblé évident de participer à Octobre Rose.

C’est pourquoi les 45 points de ventes du réseau porteront la campagne « Horizon Rose et Azur » et proposeront à leurs clients de faire un don en caisse au moment du paiement. Tous les dons seront instantanément enregistrés pour une gestion transparente.

Le réseau « Moi-je » offre également la possibilité, à tous de faire un don, directement sur une cagnotte créée spécialement pour l’occasion. Un reçu fiscal sera automatiquement généré afin de bénéficier d’une réduction fiscale à hauteur de 60% du montant du don.

https://gandee.com/participate/1167

L’ensemble des dons collectés seront reversés au Centre Antoine Lacassagne pour mener à bien 3 programmes de recherche :

METABOPREDICT : pour que la chimiothérapie ne soit pas systématique
D-IA : pour une sécurité de diagnostic innovante et optimale
PRESSOCAL : pour offrir une meilleure qualité de vie pendant et après les traitements

Le Centre Antoine Lacassagne remercie chaleureusement le réseau « Moi-je » Bar à ongles pour son initiative et son engagement à nos côtés dans la lutte contre le cancer du sein.

Campagne Rose & Azur

Cancer du sein

mobilisez-vous avec le Centre Antoine Lacassagne

En octobre, mois international de la lutte contre le cancer du sein, le Centre Antoine Lacassagne lance la première édition de sa campagne « HORIZON ROSE & AZUR ».

La campagne « HORIZON ROSE & AZUR » vise à mobiliser la société civile, et particulièrement les habitants de la région, pour soutenir les équipes du Centre Antoine Lacassagne et offrir aux femmes atteintes d’un cancer du sein de nouvelles perspectives thérapeutiques.

En savoir +

CONTACT ET INFORMATIONS
Julien Lizé, Responsable Mécénat
dons@nice.unicancer.fr / 04.92.03.15.01

3ème édition de l’OncoMOOC

Le Centre Antoine Lacassagne lance la 3ème édition de l’OncoMOOC 2022, cours en ligne sur les fondamentaux en oncologie destinés à tous les professionnels de santé.

Promouvoir l’enseignement est une des missions principales des Centres de Lutte contre le Cancer.  Dans un monde en rapide mutation, la formation continue est essentielle pour maintenir ses compétences professionnelles. Fort de son succès avec près de 500 inscrits à la première édition et plus de 1000 lors de la deuxième, le Centre Antoine Lacassagne poursuit les oncoMOOC en lançant la 3ème Edition de cours en ligne dédiés à l’oncologie.

La prise en charge du cancer demande des connaissances spécifiques et se doit d’être régulièrement réactualisée pour demeurer en accord avec les publications récentes et les dernières recommandations.

L’oncoMOOC (Massive Open Online Course) est une formation en cancérologie en ligne, destinée à tous les professionnels de santé désireux de mettre à jour ou parfaire leurs connaissances en oncologie. Ils comprennent des diaporamas interactifs commentés et des séquences filmées d’une quinzaine de minutes.

Dans cette démarche, vingt-six spécialistes du Centre Antoine Lacassagne s’unissent pour apporter une véritable expertise de leur savoir-faire. La philosophie de l’oncoMOOC reste inchangée avec des cours, gratuits.

Les cours de la session 2022 de l’oncoMOOC « Les Fondamentaux en Cancérologie 3éme Ed. » seront disponibles sur la plateforme d’enseignement du Centre Antoine Lacassagne ; une plateforme ergonomique conviviale et interactive.

La majorité des contenus de la précédente session sera à nouveau disponible, certains cours ont été actualisés. Une dizaine de nouvelles thématiques a également été intégrée portant sur l’immunothérapie, l’oncogénétique, la nutrition, le dépistage des cancers, le cancer de la thyroïde et le lymphome de Hodgkin.

Ce MOOC se déroulera pendant 10 semaines, du 14 Novembre 2022 au 22 janvier 2023. Chaque module, comprenant 3 ou 4 cours, sera mis en ligne progressivement :

Semaine 1 : Les cancers hématologiques
Semaine 2 : Les cancers gynécologiques
Semaine 3 : Les cancers urologiques et bronchiques
Semaine 4 : Techniques d’imagerie et de radiothérapie
Semaine 5 : Les cancers ORL et cutanés
Semaine 6 : Les cancers digestifs
Semaine 7 : Les cancers sénologiques et oncogénétique
Semaine 8 : Les traitements systémiques et l’immunothérapie
Semaine 9 : Dépistage organisé des cancers et oncogénèse
Semaine 10 : Soins de Support

A la fin de chaque module, des QCM d’autoévaluation seront proposés et les apprenants auront la possibilité de poser des questions spécifiques aux enseignants.

Pour suivre l’enseignement, l’inscription est libre et gratuite mais obligatoire.

Équipe OncoMOOC 2022
Coordinateurs
Dr Yann DELPECH – Dr Lauris GASTAUD

26 Enseignants Spécialistes en cancérologie
Dr Caroline BAILLEUX – Pr Emmanuel BARRANGER – Dr Guillaume BAUDIN – Dr Mederic BARRET – Dr Delphine BORCHIELLINI – Pr Alexandre BOZEC – Dr Catherine CIAIS – Dr Dorian CULIÉ – Dr Yann DELPECH – Dr Jérôme DOYEN – Dr Ludovic EVESQUE – Pr Jean-Marc FERRERO – Dr Eric FRANCOIS – Pr Andrea GALLAMINI – Dr Lauris GASTAUD – Dr Damien GIACCHERO – Dr Elise GILBERT – Dr Christophe HEBERT – Pr Olivier HUMBERT – Dr Véronique MARI – Dr Josiane OTTO – Dr Marie PAQUET – Pr Frédéric PEYRADE – Dr Esma SAADA-BOUZID – Dr Caroline SAINT-MARTIN – Dr Luciane SCHIRMER

Septembre Turquoise Focus sur le cancer de l’endomètre

Avec plus de 8 000 cas par an en France, le cancer de l’endomètre (ou de l’utérus) est le cancer gynécologique le plus fréquent et la 4ème cause de cancer chez la femme.

Il est diagnostiqué dans 75% des cas à un stade précoce car souvent responsable de saignements anormaux, ce qui alerte rapidement. La chirurgie est généralement la première étape du traitement. Elle consiste en l’ablation de l’utérus, des ovaires et des trompes, associée quasi systématiquement à la technique du ganglion sentinelle ceci par coelioscopie dans la majorité des cas.

Les nouvelles classifications moléculaires recommandés récemment permettent ensuite une évaluation très fine des risques, et de proposer ainsi des traitements de plus en plus personnalisés améliorant les chances de guérison.

Des saignements anormaux ? Faites-vous dépister !

Le Centre Antoine Lacassagne propose des consultations d’hystéroscopie diagnostique pour une biopsie et un diagnostic rapide. Le Centre possède également l’expertise médicale pluridisciplinaire et des moyens techniques modernes indispensables à une prise en charge optimale respectant les dernières recommandations internationales.

Pour en savoir plus

Lancement d’un MOOC (Massive Open Online Course) Soins Palliatifs

Une formation inédite de cours en ligne sur les soins palliatifs sera lancée sur la plateforme d’enseignement du Centre le 19 septembre prochain.

Inscriptions possibles dès le 18 juillet prochain sur
https://mooc-soins-palliatifs.centreantoinelacassagne.org

L’inscription est gratuite pour tous, mais obligatoire.

Cet enseignement en ligne sur le thème des soins palliatifs (pas uniquement en oncologie), sera ouvert à tous les professionnels de santé, diplômés ou étudiants.

Les cours, séquences filmées, seront progressivement mis en ligne sur une durée de 6 semaines à raison d’une à trois vidéos par semaine. Des quizz d’auto-évaluations valident chaque cours. Chaque cours peut être suivi indépendamment en fonction de votre intérêt, il n’est pas nécessaire de suivre tous les cours.

L’équipe d’enseignants est pluriprofessionnelle, composée de médecins, infirmières, assistante sociale, et psychologue.

Programme des cours

Semaine 1 du 19 au 25 septembre 2022
Soins Palliatifs : droit des patients – sédation – Dr Elise GILBERT
La douleur en soins palliatifs – Dr Amélie MARREC

Semaine 2 du 26 septembre au 2 octobre 2022
Les Ressources territoriales en soins palliatifs dans les Alpes-Maritimes – Dr Stéphanie BAUDIN
L’accompagnement social au domicile dans un contexte de soins palliatifs – Marie-Thérèse GIORDANO

Semaine 3 du 3 au 9 octobre 2022
Soins Palliatifs : l’accompagnement relationnel – Alexia TOSI
Prise en charge des soins de bouche – Manon TROMBI
Prise en charge des plaies en Unité de Soins Palliatifs – Vanessa TRESSOLS

Semaine 4 du 10 au 16 octobre 2022
Nutrition et Hydratation en fin de vie – Dr Elise GILBERT
Prise en charge des symptômes en soins palliatifs – Dr Flora TREMELLAT
Moment du mourir – Dr Flora TREMELLAT

Du 17 au 31 octobre 2022
Tous les cours restent en ligne

Equipe MOOC Soins Palliatifs

Coordonnateur
Dr Elise GILBERT
Enseignants
Dr Stéphanie BAUDIN, Praticien Douleur et Soins palliatifs, Centre Antoine Lacassagne et C3S
Dr Elise GILBERT, Praticien spécialiste Douleur et Soins palliatifs,
Centre Antoine Lacassagne
Marie-Thérèse GIORDANO, Assistante sociale, Centre Antoine Lacassagne
Dr Amélie MARREC-GAC, Praticien hospitalier Douleur et Soins palliatifs, Unité de Soins Palliatifs, Centre Hospitalier Princesse Grâce, Monaco
Alexia TOSI, Psychologue, Centre Antoine Lacassagne
Vanessa TRESSOLS, Infirmière, Unité de Soins Palliatifs, Hôpital Archet CHU de Nice
Manon TROMBI, Infirmière, Unité de Soins Palliatifs, Hôpital Archet CHU de Nice
Dr Flora TREMELLAT, Praticien hospitalier Chef de service Unité de Soins Palliatif, Hôpital Archet CHU de Nice

Mécénat d’entreprise

📣 Votre entreprise peut accélérer la lutte contre le cancer !

Le mécénat d’entreprise est un moyen simple et efficace de soutenir l’innovation et contribuer à la santé de demain 🏥🚀

Nos projets de mécénat 2022 pour le Centre Antoine Lacassagne :

· Innovation et technologie > acquisition d’un robot chirurgical dernière génération

· Recherche et progrès > développement de l’Intelligence Artificielle en oncologie dans des programmes de recherche et installation d’un laboratoire de recherche préclinique pour élargir l’usage de la protonthérapie

· Accompagnement et bien-être des patients > développement du pôle Sport et Cancer pour TOUS les patients et rénovation de la maison d’accueil La Consolata

👉 Retrouvez le détail des projets en cliquant ici

Engagement sociétal, déduction fiscale, visibilité et image de marque, cohésion d’équipe, bénéficiez des avantages du mécénat d’entreprise 💪🙏

👉 Faire un don

Un Centre engagé pour l’accessibilité numérique et éco-responsable


Centre Antoine Lacassagne, engagé pour l’accessibilité numérique et éco-responsable

Les sites internet centreantoinelacassagne.org et protontherapie.fr sont dorénavant équipés du module Lisio qui apparaît à droite de l’écran à l’ouverture des sites. Il suffit de suivre le petit hippocampe pour une version adaptée et un affichage écologique.

En un clic le site s’adapte aux handicaps et aux difficultés numériques.

Le tout nouveau module génère dynamiquement une version adaptée de l’affichage du site aux types de difficultés ou de handicaps de la personne qui le consulte. Cela permet à tous d’avoir accès à l’ensemble des renseignements utiles sans fatigue ni risque de perte d’informations.

Les difficultés et handicaps pris en compte concernent toutes les générations : dyslexie, daltonisme, déficiences visuelles (presbytie, DMLA, cataracte, malvoyant…), migraine, inexpérience du numérique, épilepsie photosensible, mouvements difficiles, gestes imprécis, tremblements, difficultés de concentration, situation d’illettrisme…

En un clic, les couleurs changent, les caractères grossissent, les menus s’agrandissent, les mots sont expliqués avec un dictionnaire en ligne, une lecture vocale lit les textes…

Le texte s’adapte également à la langue maternelle du visiteur
Le module propose une traduction simultanée de tout le texte vers les 26 langues les plus parlées dans le monde.

Des sites éco-responsables

Les internautes sensibles peuvent dorénavant consulter nos sites site en mode éco avec une diminution de l’impact carbone jusqu’à 90%.

La solution « Lisio » adapte également la structure des pages web aux zones à faibles débits ce qui permet un accès aux données sur une zone géographique plus large avec un temps d’attente limité et permet donc également de réduire l’impact carbone.

Cette solution allège fortement le poids des pages web afin de réduire la dépense énergétique liée aux transferts des données et à leur affichage, et permet de proposer aux visiteurs une navigation plus écologique.

Mais comme tous les internautes ne consultent pas le site de cette manière, Lisio a des accords de reforestation avec des partenaires.

Cette nouvelle solution rentre donc pleinement dans la politique de développement durable en santé au titre de la responsabilité sociétale du Centre et participe d’une volonté de rendre l’information accessible à tous les publics.

Protocole de coopération Radiologue et Manipulateurs pour la pose des Picc Line

Radiologie

Dans le cadre de l’article 51 de la loi HPST du 21 juillet 2009, il est possible de mettre en place, à titre dérogatoire, des transferts de tâches du médecin vers d’autres professionnels de santé. Ces initiatives locales prennent la forme d’un protocole de coopération soumis à l’ARS (Agence Régionale de Santé) et validé par l’HAS (Haute Autorité de Santé).
C’est ainsi que depuis le 3 janvier 2022, 5 manipulateurs en électroradiologie médicale du service de Radiologie du Centre sont délégués à la pose de Picc Line*, acte auparavant réalisé exclusivement par les médecins radiologues.

Cette délégation de tâches répond à trois objectifs : proposer à nos patients un délai acceptable pour une pose de voie veineuse, valoriser les compétences des paramédicaux de l’établissement et encadrer les activités. Elle a été mise en place suite à un constat et à un long travail institutionnel de fond : étude médico-économique, création d’une équipe dédiée, formation de cette équipe, organisation du parcours.

La mise en place du projet

Les plages auparavant disponibles pour pose de Picc Line étaient concentrées sur 2 jours par semaine, entrainant des délais de rendez-vous souvent trop longs pour une prise en charge optimale des patients.
Une étude médico-économique réalisée par Dominique ROSITANO, Cadre de Santé du Service, a montré que l’activité pouvait être plus que doublée grâce à une délégation de tâches aux manipulateurs.

La Direction et le Service de Radiologie ont donc décidé de développer ce projet : rédaction des procédures, réalisation d’une fiche information patient, rédaction d’une fiche formation, rédaction des consentements.
Un appel à candidature interne a été réalisé et 5 manipulateurs ont été retenus : Sophie FUGIER, Aurélie GIRAUD, Romain MARRO, Marianne PIROSA et Florian SANTINELLI. Ils ont ensuite été formés et le parcours a été organisé.

L’organisation du parcours

L’équipe des 5 manipulateurs assure 10 poses programmées par semaine (2 créneaux/jour) ainsi que les urgences si besoin tout au long de l’année. Ces poses sont toujours réalisées sous la responsabilité du Dr Edouard HERIN ou du Dr Guillaume BAUDIN.

Les patients sont majoritairement pris en charge en ambulatoire (A4 Nord ou A2), ou lors de leur hospitalisation (notamment en cas d’urgence.)
La pose est précédée, pour les patients programmés, par une consultation Manipulateur, afin d’optimiser l’information donnée aux patients et permettre d’expliquer les modalités pratiques de la procédure, de fournir les différents documents et de les informer au sujet de l’entretien du système à domicile.

Avec ce nouveau parcours, nous allons pouvoir largement optimiser la prise en charge de nos patients nécessitant un abord veineux de ce type.

D’autres projets vont ensuite pouvoir venir se greffer sur ce protocole.
En effet, le service de Radiologie a pour projet d’élargir cette activité en créant une Unité Mobile d’Abords Veineux qui pourra aller directement « dépanner » les équipes soignantes dans les unités de soin en cas de difficultés pour obtenir un abord veineux de qualité chez les patients les plus fragiles en utilisant des systèmes type Mid Line facilement « posables » grâce à un appareil d’échographie portable directement au lit du malade.

L’expérience acquise via ce protocole va également pouvoir être mise en valeur par le développement d’un partenariat avec la société BD, qui nous fournit en Picc Line, pour que le service de Radiologie du Centre Antoine Lacassagne devienne un site de formation privilégié pour les équipes radiologiques françaises qui souhaiteraient mettre en place ce type de projet dans leurs centres.


*Qu’est-ce qu’un Picc Line ?
Le Picc Line est un cathéter veineux central inséré par une veine périphérique au-dessus du pli du coude, sous repérage échographique, et dont l’extrémité se situe à la jonction de la veine cave supérieure et de l’oreillette droite du cœur.
L’indication de la pose d’un Picc Line dépend du type de traitement, de sa durée, du capital veineux du patient, du contexte clinique et du choix du patient.
Il permet d’injecter certains traitements de chimiothérapie, les produits de contraste pour les examens d’imagerie, mais également de faire des prélèvements et administrer certains produits de nutrition.

Réflexologie plantaire pour les patients en Hôpital de Jour

Bien-être

Depuis 2017, grâce au soutien de l’association SOS Cancer du Sein, deux réflexologues interviennent deux journées par mois en Hôpital de Jour (HDJ) et les patients peuvent ainsi bénéficier d’une séance de réflexologie plantaire pendant leur séance de chimiothérapie.
Depuis le début de leur intervention, l’association a offert 654 soins aux patients de l’HDJ.

« Je m’appelle Isabelle BETTIN. J’exerce le métier de réflexologue. En 2017, connaissant les bienfaits de la réflexologie plantaire, l’Association SOS Cancer du sein a eu l’idée de proposer au Centre Antoine Lacassagne des séances prises en charge par l’Association pour les patients du Centre. Depuis, ma consœur Sandrine MILTEAU et moi intervenons régulièrement en Hôpital de Jour.

La réflexologie plantaire est une technique de « massage » spécifique sur le pied. Le pied est le reflet du corps. Tous les organes y sont représentés.
Ainsi avec un toucher adapté, il est possible de faire baisser l’état de stress en agissant sur les zones réflexes du système nerveux central et végétatif et particulièrement sur le système parasympathique (système de la récupération). La réflexologie plantaire a une action sur le plan physique et sur le plan émotionnel.

Le cancer génère de l’angoisse, de la douleur. Les bouleversements qui suivent l’annonce de la maladie impactent sur tous les aspects de la vie de la personne malade. Il est primordial de pouvoir apporter une écoute, apaiser le corps et le mental, aider la personne souffrante à récupérer ses propres capacités de ressenti et à rééquilibrer son désordre émotionnel en lui apportant de la douceur.

Le fait d’avoir un corps détendu permet de relâcher des tensions nerveuses et allège le poids physique et émotionnel ressenti.

Notre but, en tant que réflexologues est d’améliorer la qualité de vie de la personne en lui offrant un moment de détente, de plaisir, de reconnexion avec son corps.

Depuis deux ans nous avons mis en place, lors de la Semaine Mondiale
de La Réflexologie (dernière semaine de septembre), une journée pendant laquelle nous offrons une séance au personnel du service pour leur faire apprécier l’apport et les bienfaits de la réflexologie.

En dehors de ces séances au Centre Antoine Lacassagne, l’Association SOS Cancer du Sein propose la réflexologie plantaire et de nombreux autres soins et activités aux patientes atteintes de cancer du sein ou gynécologique dans son Espace Rose sur rendez-vous au 11 Rue de la Providence dans le Vieux Nice.
Les patientes sont invitées à contacter directement l’association au 07 82 97 02 06 et par mail contact@soscancerdusein.org

Isabelle BETTIN
Réflexologue
Association SOS Cancer du Sein


								

Déploiement d’une solution « appel soignants » pour les patients en Unité de Soins Continus en Hématologie

Depuis fin janvier, la solution « Hospitalink » permet aux patients hospitalisés en Unité de Soins Continus en Hématologie (USCH) d’exprimer depuis leur chambre leurs besoins auprès de l’équipe soignante. Retour sur l’histoire et la mise en place d’Hospitalink.

En 2020, soutenu par le laboratoire Pfizer, Hospitalink a été mis en place dans 7 services d’oncologie de différents établissements de santé de France. De par son histoire personnelle, Florent BOSSERT-CASTELLI, le créateur de la solution, tenait à ce que le Centre Antoine Lacassagne fasse partie des établissements retenus.

Dans un contexte sanitaire qui nécessite de repenser l’expérience patient, un partenariat d’une année a été conclu avec la société Hospitalink qui propose l’appel malade intelligent et digitalisé.

L’histoire de son fondateur

En 2015, Florent est hospitalisé pour une leucémie en Unité de Soins Continus en Hématologie au Centre : « J’avais énormément de besoins au cours de mon séjour, qu’il s’agisse d’une demande de verre d’eau ou de douleurs intenses, mon seul moyen de communiquer était la sonnette d’appel malade. Suite à l’envoi de ce « bip », je n’avais pas de suivi sur ce qu’il se passait, ce qui a été source de stress et d’anxiété. »

Coté soignants, « l’appel malade » leur mène la vie dure, en effet 67% de la fatigue des soignants est liée aux déplacements en réponse aux sollicitations des patients du service, impactant directement sur leur qualité de vie au travail.

C’est suite à sa propre expérience que Florent a alors imaginé un outil numérique permettant d’améliorer la prise en charge des patients tout en optimisant la qualité de vie au travail des soignants.

En pratique

Hospitalink est une application mobile que le patient télécharge dès son arrivée grâce au QR code affiché dans sa chambre en USCH. Grâce à l’investissement de Samiha Ghanem et de son équipe, l’outil a été paramétré avec l’ensemble des besoins des malades suivis dans l’Unité. Le patient clique sur des pictogrammes paramétrés (j’ai faim, j’ai mal…) et exprime clairement ses besoins. Le soignant peut alors distinguer une simple demande de verre d’eau d’une urgence médicale. Une fois l’alerte envoyée, le patient est informé de la prise en compte de sa demande par un soignant ce qui permet de le rassurer.

De l’autre coté Hospitalink aide les soignants à optimiser la gestion de leurs déplacements au sein du service, en leur indiquant précisément le besoin du patient à distance. Hospitalink fait économiser en moyenne 50% des allers-retours aux soignants.

Des points réguliers seront réalisés entre la société Hospitalink et les équipes du Centre pour définir si nous poursuivrons le déploiement de la solution sur d’autres unités de soins.

Magali Matranga
Assistante de Direction en charge des projets numériques

Les propositions d’UNICANCER pour la présidentielle

Votre contribution à cette plateforme est précieuse pour faire avancer la lutte contre le cancer.

La crise sanitaire a démontré l’impérieuse nécessité de disposer d’un système de santé agile et d’un environnement favorable à la recherche et à l’innovation.

Par son engagement, et à travers ses contributions (Ségur de la santé, Stratégie décennale, CSIS 2021), le réseau Unicancer contribue depuis sa création à la définition des politiques publiques de santé, en matière de soins, de recherche et d’innovation.

La phase des élections présidentielles est une étape charnière pour construire collectivement un corpus de propositions concrètes visant à lutter contre le cancer. Pour ce faire, nous soumettons aujourd’hui au débat nos contributions et souhaitons les enrichir par des idées nouvelles, issues de votre participation. Unicancer lance ainsi sa propre plateforme de consultation : une démarche participative et ouverte à tous les citoyens.

«En lançant notre plateforme de consultation, nous souhaitons confronter et recueillir les propositions de nos concitoyens, afin de porter, lors des élections présidentielles, des objectifs communs permettant de construire le futur de la lutte contre le cancer».
Jean-Yves Blay, Président d’Unicancer

Nous soumettons aujourd’hui au débat nos contributions et souhaitons les enrichir par des idées nouvelles, à travers une plateforme de consultation en ligne.

C’EST LE MOMENT DE PRENDRE LA PAROLE !

Retrouvez les propositions d’Unicancer, quatre grandes priorités s’imposent d’ores-et-déjà et donnez votre avis

1 – Une prise en charge globale et coordonnée sur l’ensemble des territoires
2 – La cancérologie, un modèle agile d’interactivité et de décisions partagées
3 – Soutenir les CLCC, modèles efficients d’intégration entre soins et recherche
4 – La recherche et l’innovation au service des patients

Votre participation à cette consultation citoyenne sera essentielle. Donnez votre avis, faites-nous part de vos propositions, de vos suggestions et aidez-nous à construire la cancérologie de demain.

Une première en France : un patient atteint d’une tumeur cervicale rare a été traité par protonthérapie grâce à une technologie innovante de scanner 3D intégré

Innovation

Une première en France : un patient de 35 ans atteint d’une tumeur cervicale rare a été traité au Centre Antoine Lacassagne par protonthérapie grâce à une technologie innovante de scanner 3D intégré permettant de traiter de nouvelles indications 



Un patient de 35 ans a été traité en protonthérapie haute énergie pour une tumeur cervicale rare à l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie du Centre Antoine Lacassagne grâce à son nouveau scanner 3D intégré à l’accélérateur. Cette technologie très innovante et unique en France permet de traiter de nouvelles indications en protonthérapie, technique très précise de radiothérapie par protons, pour traiter des tumeurs de l’enfant et de l’adulte. Elle a pu être financée grâce au soutien du Département des Alpes-Maritimes, de la Coplay May Fondation, et de donateurs privés.

Le Centre Antoine Lacassagne est un des trois seuls établissements en France à être doté d’un accélérateur de protonthérapie haute énergie (Proteus® One) et à pouvoir traiter par radiothérapie par protons. Les protons permettent une irradiation très précise qui s’arrête une fois la tumeur atteinte. Cette technique permet donc de mieux cibler les tumeurs tout en protégeant les organes à risque à proximité.

La précision de cette irradiation impose que le patient soit installé strictement dans la même position à chaque séance. Cela permet de s’assurer que la dose prescrite sera bien délivrée à l’endroit prévu. Ce repositionnement est généralement réalisé grâce à une imagerie 2D (équivalente à des radiographies classiques). Mais cette technique n’est pas adaptée pour visualiser les zones de tissus mous et ne permet donc pas d’assurer le traitement de certaines indications.

Grâce au soutien du Département des Alpes-Martimes, de la Coplay May Foundation, de la Fondation Flavien et de donateurs privés, le Centre Antoine Lacassagne a été le premier établissement en France à pouvoir traiter par protonthérapie un patient atteint d’une tumeur cervicale rare proche de la clavicule grâce au système Cone Beam CT (CBCT) : un mini-scanner 3D intégré à l’accélérateur Proteus®One (tous deux développés par la société IBA) remplaçant l’ancien système de radiographies classiques. « Cette technologie très innovante permet d’avoir une bien meilleure qualité d’image, de repositionner précisément chaque jour ce patient avant la délivrance de son traitement et de lui épargner une irradiation, même minime, d’une partie du poumon et de la thyroïde, organes à proximité de la lésion. » souligne Marie VIDAL, Physicienne Médicale en charge du projet au Centre Antoine Lacassagne.

« Le CBCT élargit les indications de traitement par protonthérapie », explique le Dr Jérôme DOYEN, Radiothérapeute, Responsable de l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie. « Cette technologie rend possible l’irradiation de tumeurs ORL par protonthérapie en permettant de mieux protéger l’œsophage, les muscles de la déglutition, l’os et les glandes produisant la salive. Elle permettra également le traitement de tumeurs mobiles, thoraciques, abdominales et pelviennes, grâce à la possibilité de vérifier beaucoup plus précisément la position des organes les uns par rapport aux autres. Elle pourra s’appliquer à beaucoup de tumeurs pédiatriques (medulloblastomes, néphroblastomes et neuroblastomes de l’enfant) mais aussi à certaines tumeurs chez l’adulte jeune. »

Premier traitement régional de la Tachycardie ventriculaire par CyberKnife

Innovation

Pour la première fois dans la région, un patient a été traité pour tachycardie ventriculaire, une arythmie grave de ventricule gauche du cœur, par radiothérapie stéréotaxique d’ablation (RSA) (CyberKnife®) au Centre Antoine Lacassagne.


Cette technique est une technique émergente dans la prise en charge des tachycardies ventriculaires réfractaires aux traitements médicamenteux et à l’ablation par cathéter.
Le patient n’a pas présenté de récidive de TV spontanée durant le suivi de 7 jours après traitement. Un protocole de déclenchement de TV a été effectué avant sa sortie d’hospitalisation, ne déclenchant aucune arythmie, confirmant le succès immédiat de l’intervention.

Dr Pierre-Yves BONDIAU, Radiothérapeute, Centre Antoine Lacassagne
Dr Fabien SQUARA, Cardiologue, Hôpital Pasteur 2

Le Centre Antoine Lacassagne recrute

2ème FORUM DE RECRUTEMENT
100% DIGITAL DU CENTRE ANTOINE LACASSAGNE

Et si vous rejoigniez un Centre de Lutte contre le Cancer qui depuis 60 ans place l’humain au cœur de sa mission et allie expertise, engagement et innovation ?

Le Centre Antoine Lacassagne organise son 2ème forum de recrutement 100% numérique du 30 novembre au 10 décembre 2021

TEMPS FORTS

JUSQU’AU 10 DECEMBRE 2021

Inscrivez-vous et déposez votre candidature sur le site du Centre Antoine Lacassagne :
souhait de poste, CV + lettre de motivation

DU 13 AU 17 DECEMBRE 2021 DE 8H30 À 17H DU LUNDI AU VENDREDI

Analyse des dossiers et entretiens de recrutement par visio conférence avec nos professionnels.

Suspicion de cancer du sein : le Centre Antoine Lacassagne propose le diagnostic et le bilan en une matinée (SENODAY*)


Nice, 2 juillet 2021Leader sur son territoire de santé dans la prise en charge des cancers du sein et gynécologiques, Le Centre de Lutte Contre le Cancer de Nice met en place – conformément à certaines orientations déclinées dans son projet d’établissement 2020-2024 – un parcours accéléré dédié au diagnostic rapide et à une prise en charge dans les meilleurs délais des cancers du sein, le « Senoday* ».

Dès 2012, le Centre Antoine Lacassagne a créé une unité de lieu architecturale unique dans le département, regroupant un plateau technique moderne et tous les professionnels spécialisés dans la prise en charge du cancer du sein. En 2017 la Clinique du sein est devenue l’Institut Universitaire du Sein et de Cancérologie Gynécologique.

A QUI S’ADRESSE CE NOUVEAU PARCOURS ?

Ce parcours s’adresse à toute patiente souhaitant consulter pour une forte suspicion de cancer du sein : une masse découverte à la palpation, un écoulement mamelonnaire unilatéral ou une adénomégalie axillaire.

Il s’adresse également aux patientes ayant une anomalie radiologique diagnostiquée sur une mammographie ou une échographie (ACR4, ACR5) mais n’ayant pas encore eu de biopsie.

COMMENT SE DEROULE LA MATINEE ?

La journée débute par une consultation avec un chirurgien sénologue qui recueille les informations cliniques.

La patiente est ensuite adressée au radiologue qui réalise une évaluation complète (mammographie, échographie, relecture des imageries extérieures) et une biopsie ou une cytologie si cela est indiqué. Ce prélèvement est acheminé dans l’heure au laboratoire d’anatomopathologie pour une première analyse, quand cela est possible.

La patiente revoit le chirurgien en fin de matinée pour l’annonce des résultats et une première approche thérapeutique. S’il n’y a pas eu de biopsie, ou bien si l’analyse rapide n’a pas été possible, la patiente est tout de même revue par le chirurgien après la consultation d’imagerie.

Un rendez-vous est fixé dans les 7 jours qui suivent, après avoir reçu les résultats définitifs de la biopsie. La décision finale de traitement sera alors définie avec les propositions formulées par la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP).

COMMENT PRENDRE RENDEZ-VOUS ?
Pour toute demande de rendez-vous, contacter le numéro unique :
« ALLO SEIN » 04 92 03 11 11

Le Centre Antoine Lacassagne, premier établissement en PACA, à se doter d’une solution digitale innovante de sécurisation et traçabilité de l’administration des chimiothérapies 


Nice, 4 juin 2021Le Centre de Lutte Contre le Cancer de Nice se positionne en pionnier en équipant son service d’Hôpital de Jour d’une solution digitale d’aide à la sécurisation et traçabilité de l’administration des chimiothérapies avec terminal mobile et pompes wifi. Le Centre Antoine Lacassagne devient ainsi le 1er établissement en PACA et le 3e établissement en France à s’équiper de cette solution.

On estime qu’en France, les erreurs médicamenteuses sont responsables de 10 000 à 30 000 décès par an [1]. L’OMS a lancé en mars 2017 le Défi mondial pour la sécurité des patients, avec un objectif de réduire de 50% les erreurs médicamenteuses dans le monde.

En 2019, le Centre Antoine Lacassagne lance un projet de sécurisation de l’administration des chimiothérapies. Par le choix du système B. Braun, il devient le 3ème établissement en France à adopter cette technologie.

OncoSafety® est la première solution digitale d’Aide à l’Administration des chimiothérapies directement connectée aux pompes en wifi. Son rôle est d’aider les équipes infirmières à respecter la « règle des 5B[2] » de la HAS au chevet du patient en faisant le lien entre la prescription et la pompe qui administre le produit. Le médicament, le bracelet du patient et la pompe sont contrôlés à l’aide d’un terminal mobile afin d’éviter toute erreur, améliorant ainsi la sécurité et la qualité des soins. De plus, la solution permet d’éviter les erreurs humaines de programmation des pompes en envoyant directement la prescription de chimiothérapie sur la pompe ainsi prête à être démarrée.

D’autre part, cette solution accessible uniquement aux professionnels de santé, répond aux exigences de sécurité du Centre Antoine Lacassagne en matière de protection des données de santé et de cybersécurité. En effet, le Centre Antoine Lacassagne a mis en place une politique de sécurité stricte autour de son système d’information afin de se protéger des cyberattaques récurrentes auprès des établissements de santé et d’assurer la sécurisation des dossiers patients.

Intégré au circuit du médicament, le système OncoSafety® complète les outils existants dans le contrôle et la traçabilité de la prescription, de la préparation, de la délivrance, et de l’administration de chimiothérapie en temps réel. Il permet d’améliorer la sécurisation de la perfusion et du patient.

[1] Rapport sur la surveillance et la promotion du bon usage du médicament en France, Bernard BEGAUD et Dominique COSTAGLIOLA, 2013

[2]  La règle des 5 B est un outil pédagogique qui permet de sécuriser l’administration des médicaments et prévenir au maximum les erreurs. Il s’adresse à tous les acteurs de la prise en charge médicamenteuse : Le Bon médicament, au Bon patient, à la Bonne dose, par la Bonne voie et au Bon moment

Le Centre Antoine Lacassagne à 60 ans

A l’occasion de la Journée Mondiale Contre le Cancer, le Centre Antoine Lacassagne lance l’année du soixantenaire du Centre de Lutte Contre le Cancer de Nice et les 30 ans du premier traitement par protons en France

Depuis 60 ans, le Centre Antoine Lacassagne est au service de la population pour lutter contre le cancer. Chaque année, ce sont plus de 6 000 patients que l’établissement prend en charge. Du dépistage au suivi après traitement, les équipes du Centre veillent à offrir une prise en charge à la fois complète et personnalisée, quel que soit le type de cancer en respectant nos valeurs fortes : l’humain avant tout, l’expertise, l’engagement et l’innovation. L’établissement a pour ambition de faire bénéficier à tous les patients quel que soit le milieu social, géographique ou générationnel d’un traitement optimal et des dernières innovations thérapeutiques, tout en limitant les séquelles et en respectant l’intégrité physique : protonthérapie, immunothérapie, chirurgie mini-invasive, thérapies personnalisées…

« C’est l’histoire de… »

«  C’est l’histoire de Benoît, patient
Derrière son sourire se cache sa victoire contre le cancer !
Pris en charge par les équipes de soins de notre Centre, il a pu bénéficier d’une thérapie innovante augmentant ses chances de guérison »

« C’est l’histoire de Marie, aide-soignante
Derrière son sourire se cache l’intime conviction que chaque patient est unique et que l’écoute est essentielle. Sa vocation a toujours été de prendre soin des patients en cancérologie.

« C’est  l’histoire de Madeleine, donatrice
Derrière son sourire se cache la satisfaction de  participer à la lutte contre le cancer. Son don a permis de participer à la recherche sur un traitement innovant pour le traitement de certaines tumeurs rares. »

Depuis 60 ans, le Centre Antoine Lacassagne contribue à raconter l’histoire de la lutte contre le cancer.

Le Centre de Lutte Contre le Cancer de Nice, le 17ème créé en France, a été agréé par l’Arrêté Ministériel du 18 octobre 1954, conformément à l’ordonnance n° 452221 du 1er octobre 1945.

Le Dr Vincent Paschetta, radiothérapeute et président de la section des Alpes-Maritimes de la Lutte Contre le Cancer, accompagné du Dr Pierre-Paul Prat, chirurgien des hôpitaux, sont chargés de la réalisation de ce nouveau Centre par la direction de l’Hygiène sociale du Ministère de la Santé. Le Dr Paschetta est nommé  Directeur dès le 4 février 1955. Pascal Occelli, surveillant chef des services généraux du Centre Hospitalier de Nice, rejoint le duo fondateur comme secrétaire administratif en novembre 1958 lorsque les fondations commencent sur un terrain retenu au sein même de l’hôpital Pasteur. Les travaux de construction se poursuivent jusqu’à la fin 1960 et le Centre de Diagnostic et de Traitement ouvre ses portes le 1er janvier 1961.

60 ans après, l’accès aux techniques de pointe et aux traitements médicaux les plus innovants permet aux patients du Centre Antoine Lacassagne de bénéficier de la meilleure offre de soins possible.

En 2021, l’établissement est classé parmi les 100 meilleurs hôpitaux en cancérologie au monde par un panel de 40.000 médecins et professionnels de santé (classement Newsweek 2021). Disposant de toutes les techniques de traitement en radiothérapie, il possède l’un des plateaux techniques plus complets d’Europe. Centre de recours expert en chirurgie oncologique cervico-faciale complexe, le Centre Antoine Lacassagne est également leader sur son territoire de santé dans la prise en charge des cancers du sein et gynécologiques.

« Depuis la création du Centre Antoine Lacassagne, explique le Pr Emmanuel BARRANGER, Directeur Général, plusieurs Directeurs Généraux se sont succédés et chacun a laissé une empreinte et fait grandir le Centre. Le Pr Claude Lalanne, Directeur Général de 1970 à 1985 a initié le projet de protonthérapie. C’est sous sa direction que le Bâtiment B a été ouvert en 1980. Au printemps 1989, sous la Direction du Pr Demard, Directeur Général de 1985 à 1996, est installé l’accélérateur de particules Cyclotron Medicyc. Le 17 juin 1991, il y a bientôt 30 ans, eut lieu le premier traitement par protons en France pour un mélanome de la choroïde. Une belle aventure commençait au début de cette décennie qualifiée de décennie de toutes les transitions. Le Pr Demard eut pour tâche de conduire l’étude demandée par le ministère pour se prononcer définitivement sur l’installation d’un nouveau cyclotron. Cette aventure menée avec Pierre Mandrillon est magnifiquement racontée dans leur ouvrage. Le Pr Bruneton, Directeur Général de 1996 à 2001 a apporté de la sérénité au Centre après une période difficile.
Il a ensuite laissé sa place au Pr Gérard, Directeur Général de 2001 à 2009 qui a lancé le projet de l’IUFC et inauguré l’extension du Bâtiment B. Le Pr Santini, Directeur Général de 2009 à 2014 a quant à lui inauguré l’IUFC en 2011, il y a 11 ans. Le Pr Guigay a durant son mandat inauguré l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie (IMPT) sur le site Ouest en septembre 2016, date de début des traitements en protonthérapie haute énergie.
Vous observerez à quel point le développement du Centre est étroitement lié à celui de la protonthérapie et que ces grands projets ont survécu aux changements de Direction.
Comme le disait Jean Jaurès : « L’histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible espoir ». »

Les 60 ans du Centre Antoine Lacassagne en quelques chiffres           

  1961 2011 2021
Nombre de lits 96 164 197
Nombre de praticiens 10 94 108
Ressources humaines 84 712 843
Nombre de consultations 1 998 38 000 65 982
Budget 2 234 550 francs
(340 654 €)
72 millions d’euros 122,1 millions d’euros

Chiffres 2020

Quelques dates clés
 
1961 : Ouverture du Centre de Diagnostic et de Traitement
(Construction du bâtiment A)  

1971 : Le Centre de Diagnostic et de Traitement prend le nom de Centre Antoine Lacassagne en hommage au célèbre médecin chercheur en cancérologie.  

1980 : Ouverture du bâtiment B  

1991 : Inauguration du Cyclotron Medicyc (Bâtiment C à l’ouest de la ville)
Avec cet accélérateur de protonthérapie de basse énergie, le Centre Antoine Lacassagne réalise en France le premier traitement de radiothérapie par protons. Depuis cette date, 6500 patients ont été traités pour des tumeurs oculaires à Nice, soit près de 5% des patients mondiaux.

2011 : Création de l’Institut Universitaire de la Face et du Cou (IUFC) Ce Groupement de Coopération Sanitaire entre le CHU de Nice et le Centre Antoine Lacassagne accueille tous les patients relevant de pathologies ORL cancéreuses ou non. C’est une structure unique en France.  

2014 : Acquisition de La Consolata, Maison d’Accueil Hospitalière  

2016 : Inauguration de l’Institut Méditerranéen de Protonthérapie Le Proteus One, premier équipement de protonthérapie haute énergie nouvelle génération à être installé au monde, vient enrichir l’offre de protonthérapie du Centre afin de traiter les cancers de l’enfant et certaines tumeurs complexes de l’adulte  

2017 : Création de l’Institut Universitaire du sein et de Cancérologie Gynécologique (IUSCG)
Créée en 2012, la Clinique du Sein devient l’IUSCG, structure regroupant sur une unité de lieu et un plateau technique moderne tous les professionnels spécialisés : chirurgiens, radiologues, radiothérapeutes, oncologues, psychologues, soins de support.

Le Centre Antoine Lacassagne classé parmi les 100 meilleurs hôpitaux en cancérologie dans le monde par le magazine américain Newsweek

Nice, le 2 octobre 2020 – Le Centre Antoine Lacassagne reçoit le label « World’s Best Hospitals in Oncology 2021 » décerné par Newsweek. Il se classe parmi les 100 meilleurs établissements spécialisés en cancérologie au monde et dans le top 10 en France.

Cette édition du classement « World’s Best Specialized Hospitals 2021 » identifie et honore les meilleurs hôpitaux du monde entier qui sont spécialisés en cardiologie, endocrinologie et oncologie.

L’enquête réalisée pour Newsweek a été menée auprès de 40 000 médecins, professionnels de santé et directeurs d’hôpitaux de plus de 20 pays qui ont évalué les hôpitaux dans leurs spécialités respectives. Dans un premier temps il leur a été demandé de citer le(s) établissement(s) qu’ils recommandent dans leur domaine de spécialité) et, dans un second temps, d’attribuer une position de classement à ces hôpitaux (top 5, top 10 …). Les résultats de l’enquête ont ensuite été validés par un collège d’experts médicaux reconnus mondialement.

« Nous sommes très fiers de faire partie du top 100 des meilleurs établissements en cancérologie dans le monde où figurent en tête des Hôpitaux prestigieux (MD Anderson Cancer Center, Memorial Sloan Kettering Cancer Center et Dana Farber Cancer Institute aux Etats-Unis) apportant ainsi une incontestable légitimité  à ce classement ». explique le Pr Emmanuel BARRANGER, Directeur Général du Centre Antoine Lacassagne « Cette reconnaissance internationale de nos pairs témoigne de l’exemplarité de la prise en charge au Centre Antoine Lacassagne des personnes atteintes d’un cancer grâce à l’expertise de nos professionnels, et de notre dynamisme dans le domaine de l’innovation thérapeutique et en recherche. Faire partie du top 10 des établissements français de ce classement est d’autant plus gratifiant que le Centre Antoine Lacassagne a été spontanément cité, recommandé puis classé par des spécialistes de la cancérologie ».   

OncoMOOC 2020

Le Centre Antoine Lacassagne lance la session OncoMOOC 2020, cours en ligne sur les fondamentaux en oncologie destinés à tous les professionnels de santé

 

Promouvoir l’enseignement est une des missions principales des Centres de Lutte contre le Cancer.  Dans un monde en rapide mutation, la formation continue est essentielle pour maintenir ses compétences professionnelles. Voilà pourquoi le Centre Antoine Lacassagne, Centre de Lutte contre le Cancer de Nice, lance un cours en ligne dédié à l’oncologie, gratuit et accessible à tous les professionnels de santé.

La prise en charge du cancer demande des connaissances spécifiques se devant d’être régulièrement réactualisées pour demeurer en accord avec les publications récentes et les dernières recommandations.

Dans cette démarche, les équipes du Centre Antoine Lacassagne s’unissent pour apporter une véritable expertise de leur savoir-faire.

Le 14 septembre prochain les cours de la session 2020 de l’ONCO-MOOC « Les fondamentaux en cancérologie» débuteront. L’oncoMOOC (Massive Open Online Course) est une formation en cancérologie en ligne destinée à tous les professionnels de santé désireux de mettre à jour ou parfaire leurs connaissances en oncologie.

La version 2020 de l’OncoMOOC sera disponible sur la nouvelle plateforme d’enseignement du Centre Antoine Lacassagne ; une plateforme ergonomique conviviale et interactive.

Dix nouveaux cours d’environ 15 minutes ont été intégrés. Ils comprenent des diaporamas interactifs commentés et des séquences filmées. Ils portent sur l’hématologie, les cancers ORL, le cancer du pancréas, de la vessie, de l’ovaire, le traitement de la douleur. Une présentation sur les principes de la recherche médicale et les essais cliniques, indissociables des évolutions thérapeutiques en cancérologie a également été intégrée.

L’ensemble des contenus de la précédente session sera à nouveau disponible.

 Ce MOOC se déroulera sur 9 semaines du 14 septembre au 15 novembre. Chaque module, comprenant 3 ou 4 cours, sera mis en ligne progressivement :

Semaine 1 : Les cancers hématologiques
Semaine 3 : Les cancers urologiques
Semaine 4 : Techniques d’imagerie et de radiothérapie
Semaine 5 : Les cancers ORL et pulmonaires
Semaine 6 : Les cancers digestifs
Semaine 7 : Les cancers sénologiques et cutanés
Semaine 8 : Les traitements systémiques et la recherche
Semaine 9 : Les soins de Support

A la fin de chaque module, des QCM d’autoévaluation seront proposés et un forum de discussion animé par les enseignants permettra aux apprenants de poser des questions spécifiques.

Pour suivre l’enseignement, l’inscription est libre et gratuite mais obligatoire.
https://oncomooc.centreantoinelacassagne.org

Equipe OncoMOOC 2020

Coordinnateurs
Dr Yann DELPECH -Dr Lauris GASTAUD

Enseignants
Pr Frédéric PEYRADE – Dr Delphine BORCHIELLINI – Dr Annick BOSCAGLI– Dr Catherine CIAIS – Dr Dorian CULIE – Dr Yann DELPECH – Dr Eric FRANCOIS – Dr Lauris GASTAUD – Mr Damien CHAUVIERE – Mme Christine LOVERA

REalité Virtuelle pour
l’Enfant en Radiothérapie

REalité Virtuelle pour l’Enfant en Radiothérapie

 

Le Centre Antoine Lacassagne lance deux projets pour évaluer la diminution du stress chez les jeunes patients utilisant un masque de réalité virtuelle avant leur séance de radiothérapie et étendre l’utilisation de ceux-ci dans l’ensemble des établissements pédiatriques nationaux.

Le traitement de certains cancers pédiatriques nécessite une irradiation. Celle-ci peut être réalisée par différentes techniques : classique, tomothérapie, protonthérapie. Dans tous les cas, le positionnement précis sous la machine de traitement est un processus itératif, nécessitant des contrôles. Ces traitements sont générateurs de stress chez l’enfant car il est nécessaire de garder une position fixe pas forcement confortable. Plus le stress augmente plus le positionnement est long ce qui génère à nouveau un stress et contribue à rendre la position de traitement inconfortable. Le traitement par irradiation nécessite des séances longues.

L’hypothèse d’étude est que le casque de réalité virtuelle permettrait de diminuer le stress lié au positionnement. L’utilisation des casques de réalité virtuelle devrait donc s’accompagner d’une diminution sensible du stress des enfants et faciliter le positionnement précis.

Le Centre Antoine Lacassagne a fait une première évaluation en 2018. Les premiers résultats étaient intéressants et ont été présentés au Groupe Français des Radiothérapeutes Pédiatrique (GFRP) qui était intéressé par le développement de cette technique chez l’enfant.

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Formation – ONCO-HEMATOLOGIE : de l’anémie à l’hémopathie maligne et de l’adénopathie au lymphome

Vendredi 28 Février 2020

Améliorer le diagnostic et mettre en place une nouvelle offre de soins, pour des médecins généralistes mieux armés face à ces pathologies.
Les grandes catégories leucémies, lymphomes, myélomes qui sont les plus fréquents des cancers hématologiques confrontent souvent le praticien à des difficultés diagnostiques. Deux enjeux émergent ainsi : un risque de multiplication d’examens complémentaires inutiles et un retard diagnostique pouvant entraîner de graves conséquences pour le patient. Le développement de nouvelles thérapies rend urgent la mise en place d’une nouvelle offre de soins avec des médecins généralistes suffisamment armés et formés face à ces pathologies.

En savoir +

Une caméra TEP de nouvelle génération

Une nouvelle caméra TEP (tomographie par émission de positons) vient d’être installée dans le service de médecine nucléaire du Centre Antoine Lacassagne.

 

La tomographie par émission de positons (TEP) est un examen d’imagerie qui repose sur l’injection dans le sang d’un «radiopharmaceutique», c’est-à-dire une molécule faiblement radioactive par exemple du glucose marqué au Fluor-18 (18FDG). Comme les cellules tumorales consomment plus et de manière différente des cellules saines le glucose, elles «fixent» davantage ce radiopharmaceutique. Une caméra TEP détecte la radioactivité et permet d’obtenir des images précises de la répartition du glucose radioactif dans l’organisme et donc, en particulier, de celles d’éventuels tissus cancéreux.

La nouvelle caméra TEP installée au Centre Antoine Lacassagne représente un véritable saut technologique avec un système de détection de nouvelle génération. Cette caméra est la 5ème de ce type installée en France, et la première dans la région.

Sa sensibilité est augmentée de 60 % par rapport à l’ancienne technologie grâce à sa chaîne de détection dite « numérique ». Ceci permet une meilleure qualité d’images et, en particulier, de repérer avec plus de sécurité les petites lésions. Ce gain en sensibilité est surtout exploité pour réduire le temps d’acquisition des images (ainsi qu’éventuellement la dose de traceur injecté). On peut ainsi réduire de 20% en moyenne les durées des examens ce qui est particulièrement appréciable pour les patients douloureux ou agités. Cela nous permet surtout de réaliser plus d’examens quotidiens, de réduire les délais de rendez-vous et ainsi de mieux répondre aux demandes d’examens en augmentation régulière en attendant d’avoir la possibilité d’installer une deuxième caméra. En effet, les indications ne cessent de progresser, la TEP au 18FDG étant, en particulier, de plus en plus utilisée pour évaluer l’efficacité des traitements et notamment des thérapies ciblées.

Mais ce gain en sensibilité ouvre aussi la voie à de nouveaux types d’examens, comme le gating respiratoire (permettant d’éviter le flou lié à la respiration) ou les acquisitions dynamiques qui pourraient apporter de nouvelles données sur la biologie tumorale du 18FDG et ainsi de nouvelles informations diagnostiques.

Enfin l’installation de cette nouvelle génération de caméra TEP s’inscrit dans le cadre du projet 3IA (Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle) de l’Université Côte d’Azur récemment labélisé dans lequel Dr Olivier HUMBERT est titulaire d’une chaire dédiée à l’imagerie en cancérologie. Grâce à cet appareil, notamment, on dispose d’images de plus en plus riches dont on peut extraire une très grande quantité de données. L’intelligence artificielle devrait aider à mieux exploiter ces informations.

Pr Jacques DARCOURT
Chef du Service Médecine Nucléaire

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Une expérimentation pour les assurées des Alpes-Maritimes

Si votre médecin vous prescrit un véhicule sanitaire ou un taxi et qu’un tiers peut vous accompagner, vous pouvez utiliser à la place votre véhicule particulier.

Si vous êtes assuré à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, vous pouvez déclarer vos frais de transport en ligne sur
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Octobre Rose – Etude Métabopredict des premiers résultats prometteurs

En 2023 et 2024, deux projets de recherche ont exploré comment la métabolomique (science qui analyse les petites molécules, appelées métabolites, présentes notre corps), pourrait contribuer à prédire l’invasion des ganglions lymphatiques chez les patientes atteintes de cancer du sein. L’envahissement ganglionnaire est un critère pronostic et décisionnel dans la prise en charge des patientes.

En effet, si le cancer est présent dans les ganglions lymphatiques, cela indique que les cellules cancéreuses ont commencé à se propager au-delà du site initial de la tumeur. L’obtention d’un score prédictif d’envahissement ganglionnaire permettrait d’optimiser la prise en charge chirurgicale et de mieux cibler les traitements post-chirurgie (chimiothérapie ou hormonothérapie notamment).

Interview Dr Caroline Bailleux

Oncologue médical
Responsable de l’étude

Quel public de patients est concerné par l’étude Métabopredict ?

Cette étude concerne des patientes atteintes d’un cancer du sein non métastatique, en contexte localisé ou localement avancé, avec un risque de récidive intermédiaire.

Pouvez-vous présenter en quelques mots l’équipe qui travaille avec vous sur ce projet ?

L’étude repose sur une équipe pluridisciplinaire avec principalement le Laboratoire de recherche TIRO (Transporteurs en Imagerie et Radiothérapie en Oncologie) de l’Université Côte d’Azur, les équipes du Centre, notamment le Département d’Epidémiologie, de Biostatistiques et des Données de Santé (DEBDS), l’équipe du Laboratoire d’Anatomie et Cytologie Pathologiques, l’équipe du Centre de Ressources Biologiques qui nous aide pour la réalisation d’un point de vue réglementaire, et enfin le Département de la Recherche Clinique et de l’Innovation (DRCI) pour tout ce qui concerne les appels à projets et la coordination du projet. En 2024, j’ai également encadré deux étudiantes, une en Master 1 qui a pu rejoindre l’équipe pour un stage de 6 mois financé par le Centre Antoine Lacassagne ainsi qu’une étudiante en Master 2, financée par le Laboratoire TIRO.

L’étude repose sur des analyses à la fois biologiques et moléculaires mais aussi sur de l’analyse de data via notamment l’Intelligence Artificielle, ce qui n’est pas forcément banal, pouvez-vous nous dire en quoi cette combinaison de données est-elle efficace (ou peut-elle le devenir) ?

La métabolomique à laquelle nous nous intéressons, implique d’analyser des milliers de métabolites que nous ne pouvons pas analyser un par un, à l’échelle humaine c’est impossible. L’IA est donc un atout essentiel et un véritable outil d’analyse de données multiples, de grande échelle.

Où en est l’étude aujourd’hui ? Des premiers résultats peuvent-ils être mis en avant ?

Nous venons de terminer la phase dite « préliminaire » grâce au travail mené cette année par nos deux étudiantes stagiaires, chacune positionnée sur deux axes différents et dont les résultats mettent en avant des données de prédiction très prometteuses pur l’avenir même si un long travail reste encore à mener.

La première étude a identifié 71 métabolites dont certains interviennent dans l’échappement immunitaire ou le détournement énergétique. Un score, établi à partir de 13 de ces métabolites, a montré un pouvoir prédictif dans l’envahissement ganglionnaire. Si cette prédiction se confirme, cela pourrait permettre une personnalisation plus efficace de la prise en charge avec des possibilités d’escalade et de désescalade thérapeutique.

La deuxième étude a montré qu’un score composite, combinant des données de métabolomique (les métabolites) et de protéomique (les protéines) améliore la capacité de prédiction de l’invasion des ganglions lymphatiques. Cela signifie qu’en regardant à la fois les métabolites et les protéines, via les signatures moléculaires, nous pourrions mieux définir le stade d’avancement du cancer. Par contre, l’ajout de données cliniques (comme les symptômes ou les antécédents médicaux) ne permettait pas l’amélioration de la précision, probablement parce que ces données étaient en quantité insuffisante dans les études.

Quelles sont les prochaines étapes ?

La prochaine étape serait de valider cette étude grâce à une publication scientifique pour pouvoir s’orienter vers une étude avec une population plus importante.

L’ultime étape serait de faire une étude clinique prospective sur des patientes volontaires en ne leur prescrivant pas les traitements de type chimiothérapie ou hormonothérapie renforcée en fonction des résultats de la chirurgie, mais en fonction de notre score prédictif, et d’évaluer l’impact sur les données de survie.

In fine, quel sera le bénéfice pour les patientes ? Quelle différence de prise en charge et/ou de traitement par rapport à aujourd’hui et quel impact sur la prévention des récidives ?

Si ces recherches se confirment, elles pourraient mener à des outils diagnostique plus précis pour prédire si un cancer du sein va envahir les ganglions lymphatiques. Cela pourrait transformer la manière dont les traitements sont choisis, en rendant les sois plus personnalisés (accès à des thérapies ciblées) et potentiellement plus efficaces, tout en réduisant les traitements inutiles et leurs effets secondaires.

En somme, ces avancées pourraient améliorer la qualité de vie et les perspectives de guérison pour les patientes atteintes de cancer du sein.

ESSPOIR en radiothérapie pédiatrique

Septembre en Or – Projet de recherche


ESSPOIR en radiothérapie pédiatrique

Chaque année 500 enfants et adolescents meurent du cancer en France. Il reste la première cause de décès par maladie, parmi les 2500 diagnostiqués au niveau national, 300 d’entre eux suivent un traitement par protonthérapie.

Cette forme avancée de radiothérapie utilise des protons à la place des rayons X, offrant ainsi une meilleur précision pour cibler les tumeurs et réduire les dommages aux tissus sains environnants. Cela est particulièrement crucial en pédiatrie pour protéger les tissus en développement.

Le projet ESSPOIR (Evaluation du Scanner Synthétique pour la Pédiatrie Oncologique par IRM en Radiothérapie) est une initiative innovante menée par les équipes du Centre visant à améliorer les traitements de radiothérapie, notamment pour les enfants atteints de cancer traités par protonthérapie.

Ce projet étudie comment utiliser des images crées par intelligence artificielle, appelées scanners synthétiques, à partir d’IRM, pour remplacer les scanners traditionnels dans la planification des traitements.

L’intérêt des scanners synthétiques (sCT) est multiple. Tout d’abord, ils permettent de ne pas exposer les patients à des radiations supplémentaires et donnent une meilleure fusion des images IRM pour une planification des traitements plus précise. Ils offrent également une meilleure reproductibilité des organes à risque mobiles, notamment dans la région pelvienne. Enfin, le matching natif IRM/scanners synthétiques permet une meilleure délinéation des tissus, essentielle pour un ciblage précis des tumeurs.

Des premiers résultats concluants

Le projet ESSPOIR a étudié, au premier semestre 2024, l’utilisation de scanners créés par intelligence artificielle à partir d’IRM pour remplacer les scanners traditionnels chez dix patients atteints de tumeurs cérébrales. Les chercheurs ont comparé la précision des images des os, des tissus mous et des cavités aériennes. Les résultats ont montré que les scanners synthétiques sont globalement fiables pour les tissus mous et les cavités aériennes, mais moins précis pour les os. Malgré cela, les doses de traitement calculées avec les scanners synthétiques sont restées correctes. Lors d’un test final sur un modèle, la précision de la distribution des doses était très bonne avec les scanners traditionnels (mieux que 1,5 mm) et altérée avec les scanners synthétiques (mieux que 9 mm). Cette différence est due à la moins bonne qualité des images osseuses avec les scanners synthétiques, ce qui est crucial pour le repositionnement du patient lors du traitement.

L’usage des scanners synthétiques est prometteur, mais la définition des structures osseuses doit être améliorée pour réduire les erreurs de repositionnement. Actuellement, ces écarts sont trop importants pour remplacer les scanners traditionnels dans la planification des traitements. Les tests de bout en bout ont permis d’identifier et de dissocier ces erreurs sur un plan de traitement administré sur un fantôme anthropomorphique. Ce retour d’expérience est crucial pour la start-up partenaire, Therapanacea, afin d’améliorer le modèle et de le rendre utilisable en routine clinique.

Le projet ESSPOIR promet des avancées en radiothérapie pédiatrique, réduisant les risques liés aux radiations et améliorant la précision des traitements pour tous les patients.

Pour mener à bien ce projet et améliorer sans cesse la prise en charge des jeunes patients, le Centre mène pour la deuxième année consécutive une campagne de sensibilisation à l’occasion de Septembre en Or. L’objectif est de collecter 50.000€ pour l’achat d’un fantôme anthropomorphique pelvien et ainsi co-construire avec Therapanacea une base de données fiable et optimale.

En ce mois dédié à la lutte contre les cancers des enfants,
votre soutien est indispensable.

Entrée dans la démarche d’accréditation européenne

Depuis un an, la Direction Générale du Centre Antoine Lacassagne met en place les conditions pour que la structure puisse intégrer le processus d’accréditation de l’organisation des centres européens de cancérologie (OECI) dont nous sommes membres depuis juin dernier.

Qu’est-ce que l’OECI ?

L’Organisation of European Cancer Institutes est un réseau d’instituts européens de lutte contre le cancer, dédié à l’amélioration continue de la qualité des soins et de la recherche en oncologie. Depuis 45 ans, l’OECI regroupe plus de 100 centres à travers l’Europe, permettant un échange d’expertises, de connaissances et de bonnes pratiques.

Pourquoi le Centre Antoine Lacassagne entre-t-il dans la démarche ?

Un plan cancer européen impose une accréditation pour les structures qui font de la cancérologie à partir de 2025. Sachant qu’il faut deux ans de travail pour répondre aux exigences imposées, nous devons impérativement débuter la démarche. Les 18 Centres de Lutte Contre le Cancer français sont membres de l’OECI, neuf ont déjà obtenus l’accréditation CCC, cinq comme nous sont en cours.

Quels sont les éléments qui sont évalués ?

Soins, enseignement, recherche et management de la qualité.

Nous devons repenser notre vision classique par unité de soins et service technique médical au profit d’une organisation en parcours par organe pour personnaliser la prise en charge en fonction du type de cancer (poumon, sein, ORL, prostate…) pour adapter les soins à la spécificité de chaque pathologie. La coordination et la multidisciplinarité doivent être renfoncées pour que le patient soit au centre du dispositif. Cet élément est essentiel pour garantir une prise en charge globale individualisée et personnalisée.

Nous avons la chance d’avoir une structure mono pathologie avec un plateau technique exceptionnel, où tous les acteurs de soins sont formés pour la spécificité de cette pathologie chronique cancéreuse. Nous sommes tous en capacité, par la qualité de notre action, de renforcer le niveau de prise en charge et le vécu du patient dans son parcours. La recherche clinique joue un rôle central et incontournable dans cette démarche d’accréditation, c’est le critère qui nous permettra d’obtenir le label « comprehensive » (complet). Cette reconnaissance renforcera la dynamique d’innovation, en attirant chercheurs et financeurs. Nous devons augmenter le nombre de patients bénéficiant de la prise en charge dans un essai clinique. Intégrer un essai garantit au patient une prise en charge innovante de haut niveau de soins.

Comment se passe l’accréditation ?

Durant les prochains mois, nous allons devoir répondre à tous les critères qualitatifs et quantitatifs sur des éléments de gouvernance, d’assurance qualité, d’organisation des soins, de droit et d’implication du patient, de prévention, de recherche et de formation. Le manuel d’accréditation compte plus de 360 critères sont 100 sont obligatoires. L’entrée dans la démarche impose la réalisation d’une auto-évaluation complète de nos pratiques en fournissant tous les éléments de preuve sur notre activité et les procédures disponibles. 50 indicateurs quantitatif sont aussi à renseigner : comme nos délais de prise en charge tout au long du parcours clinique des patients (délais de rdv, d’examens, de consultation, de tout type de traitement), les taux de survie, de récidives, de patients inclus dans les recherches cliniques… donc ce recueil et suivi d’indicateurs concerne tous les secteurs du Centre sans exception : soins, médico techniques, administratifs et supports. Cet état des lieux nous permettra d’identifier nos points forts et nos axes d’amélioration dans un plan d’action.

La visite d’accréditation

Une équipe d’auditeurs, experts internationaux, professionnels en oncologie rencontreront pendant plusieurs jours avec un rythme soutenu les différentes équipes et vérifieront sur site la qualité de nos prises en charge. Chaque personnel est susceptible d’être audité sur la réalité de nos protocoles et nos pratiques. La visite se déroule en anglais. Un dispositif sera mis en place pour soutenir les équipes. Le retour d’expérience des CLCC déjà audités est qu’il s’agit d’une vraie évaluation qui prend en compte des éléments de vie réelle de l’établissement, les points forts sont soulignés et les moindres failles de notre organisation sont pointées par les experts.

En conclusion

L’accréditation OECI représente encore plus qu’une certification. C’est engagement collectif vers l’excellence au profit de nos patients avec une importance stratégique dans le contexte européen. Ce défi ne peut être relevé que tous ensemble. L’implication de tous les professionnels du Centre est attendue. Parmi les objectifs concrets imposés, figurent par exemple : la mise en place d’une politique zéro tabac dans et aux abords directs de l’établissement, l’assurance de la qualité de notre matériel, la sécurité des patients, la formation continue du personnel soignants, l’évaluation de nos délais de prise en charge des patients…

Tous les centres qui ont obtenu cette accréditation après ce long processus d’auto évaluation, ont réformé leurs pratiques. Ils ont tous constaté une amélioration significative de la qualité de la prise en charge des patients.


A propos de l’OECI : Fondée en 1979, l’OECI promeut la coopération entre les Centres et les Instituts européens de cancérologie, afin de réduire la disparité des prises en charge et de fournir à tous les patients européens atteints de cancer une qualité optimale dans leurs parcours de soin.
> Aller sur le site de l’OECI